Je suis desole pour les accents, l'ordinateur ne veut pas les montrer..Je sais ecrire, je vous assure ! Je suis obligee de ne pas les mettres, pourque vous puisiez lire le reste.
Train Dans La Neige, Claude Monet
Le ciel etait gris, ce soir la, couvert de nuages lourdes comme la terre etait couverte de neige. C'est bizarres, quand j'y repense, je ne retiens qu'un souvenir, un seul image, celle du train entrant dans la gare.
C'etait l'hiver, bien sur. Sinon, d'ou viendrait tout ce neige ? L'hiver avait ete froide, plus que d'habitude, et on se refugiait chaque soir autour du feu, pour se raconter des histoires, pour parler ou, tout simplement, profiter du silence. J'etais tellement heureuse qu'ils soient tous la. Autrement, j'aurais du passe Noel toute seul. De plus, on ne s'?it pas revue depuis tellement longtemps.
Mais toute les bonnes choses ont un fin, je suppose, et leur visite aussi. Ils ont du repartir, vers les grandes villes, les lumieres, et leur travaille, et moi, je devais rester.
Le jour de leur depart etait un des plus froid. Le ciel grise couvrait tout, un miroir de mes sentiments. Moi aussi, je me sentait grise, seul. Je ne voulais plus rire. Mes amis non plus, ils ont tous pleuraient avant de partir.
Ils partaient tous dans des trains different, et finalement il en reste qu'un seul. Puis le train est venu, lui a pris. Et c'est l'image de ce train, venu pour me replonger dans ma solitude, qui s'est imprime dans ma memoire. Mon seul image de cette hiver la.
Bizarre, non ?
Train Dans La Neige, Claude Monet
Je m'appuie sur la barriere qui me separe des lignes du train. Le ciel est gris, lourde, recouvert de nuages comme la terre est recouverte de neige. Peut-etre qu'il va neige, je parle a haute-voix, aux arbres et au ciel.
Je viens ici tout les jours, pour regarder. Pour me demander ce que c'est la vie, loin de ce village perdu ou j'habite. Me demander si, un jour, je pourrais la connaitre.
J'entends un sifflet, au loin, et la fumee du train, noir sur le ciel gris, devient visible. Le train s'avance vers mon repaire. Il est longue, noir, metallique. Il y a des gens, aux village, qui n'aiment pas les trains, qui pense qu'ils sont comme des enormes monstre de fer. Moi, non. Je les aiment, j'aiment les regarder, les entendre. Pour moi, ils sont des promesses d'une vie meilleure, excitante, differente. Quand ils passent, je laisse aller mon imagination. Je pense aux endroits lointains que j'aimerait voir, ou vont ces machines en fer.
Je pense au jour ou moi je serais dans l'un d'eux, et non dehors a les regarder.
Puis le train est passe, a toute vitesse. Sa fumee epaisse, son sifflet percent, son corps metallique s'eloigne de moi, me laissant seul avec la neige et les arbres. Un jour, peut-etre, je partirais. Mais en attendant ce jour, je regarde passer les trains, sans moi.
Je me retire du barriere. Le prochain train ne viendra que demain, et moi, il faut que je rentre aider ma mere a preparer le diner. Le chemin est long, gris et froid. Mais un jour, je ne serais pas obliger de le faire. Un jour, c'est le train qui parcourira le chemin, et moi, je serais dedans.