Auteur: Naëlle
Titre: Pour l'amour d'un enfant

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Note : Nous sommes aujourd'hui le 28 avril 2011 et c'est l'anniversaire de cette histoire. D'ailleurs, pour tout vous dire, c'est la sale histoire dont je connais par cœur la date de début et ne me demandez pas pourquoi, parce que je n'en ai aucune idée.
Il y a plusieurs mois, ma grand-mère avait commencé à lire cette histoire, et à cette occasion, j'avais commencé à relire les premiers chapitres et tenter de supprimer un maximum de fautes. Malheureusement, ma grand-mère n'est plus là et ne pourra plus lire et apprécier cette histoire, mais après l'avoir bien réfléchit, j'ai quand même décidé de poursuivre cette histoire. Mais avant, vous allez pouvoir relire (ou découvrir pour les nouveaux lecteurs) une version corrigée des chapitres déjà écrits.
Car croyez-moi, même moi, ça m'a fait peur quand j'ai vu le nombre de fautes qu'il y avait partout ! Je ne dis que maintenant c'est parfait, mais c'est beaucoup mieux et la lecture devrait être beaucoup plus agréable.

Et pour fêter dignement l'anniversaire de cette histoire, vous aurez droit à un chapitre « lifté » (lol) par jour.

J'espère que les anciens lecteurs apprécieront de redécouvrir cette histoire. D'ailleurs, grâce à cela, tout le monde va se replonger dans l'histoire et vous serez prêts quand les chapitres 36 et suivants seront disponibles.
Et pour les nouveaux lecteurs, j'espère que vous aimerez cette histoire.

Je vous laisse à présent découvrir Romain, Rémi et Franck, avec qui vous rirez, pleurerez, sourirez et vous énerverez au fil des chapitres.

Bonne lecture.

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Pour l'amour d'un enfant

(Chapitre 1 : Rémi)

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Romain regardait l'homme sans vraiment comprendre. Qu'était-il en train de lui dire ? De quoi parlait-il ? Il n'entendait plus depuis longtemps. Il voulait qu'on le laisse. Il voulait aller dans sa chambre, s'effondrer et pleurer. Il en avait besoin. Cependant, il semblait évident qu'on ne le laisserait pas partir tout de suite. Il en était d'autant plus convaincu qu'une femme, un bébé dans les bras, le regardait d'un air suspicieux depuis qu'elle était arrivée.
Sa tête menaçait d'exploser sous le flot d'informations dont on le bombardait, mais surtout, il n'arrivait pas à comprendre ce que l'homme de loi assis face à lui, lui disait à propos du bébé.

- Bien, je crois que c'est tout.
Déclara alors ce dernier tout en se levant. Puis, se tournant vers la femme, il prit le bébé dans ses bras avant de le donner à Romain. Celui-ci tendit les bras par réflexe.

- Monsieur…
Tenta la femme.

- Ne vous inquiétez pas, la rassura l'homme. Conformément au testament, vous êtes donc son tuteur. Je vous souhaite bonne chance et surtout, occupez vous en bien.

Romain ne bougea pas et ne réagit enfin que lorsqu'il entendit la porte d'entrée se refermer et sa mère revenir sur ses pas.

- Romain ?
Elle s'avança vers son fils afin de voir comment il se sentait.

Le jeune homme baissa alors le regard vers le petit être qu'il tenait dans les bras. Il n'avait que quatre mois, et déjà, sa vie venait de basculer.

- Prend-le !
Dit-il soudain en mettant le bébé dans les bras de sa mère avant de sortir.

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Le jeune homme marcha longtemps le long des allées pavées. Il ne savait plus où il en était. Le jour précédent, tout allait très bien. Il avait décidé avec ses amis d'aller en boîte de nuit deux jours plus tard pour se féliciter d'avoir passer avec succès le cap de sa première année de médecine. Il avait même appelé Makoto le soir pour lui annoncer la bonne nouvelle. Celui-ci l'avait d'ailleurs félicité en lui disant qu'il était très fier de lui. Et après, que s'était-il passé ? Ha oui… Makoto lui avait passé Eléonore : sa femme. Celle-ci l'avait aussi encensé en lui disant qu'elle n'avait jamais eu le moindre doute sur ses chances de réussir. Ensuite, elle lui avait parlé du bébé : Rémi. Elle lui avait d'ailleurs expliqué pourquoi il s'appelait ainsi. L'explication avait beaucoup surpris Romain. En effet, les quatre lettres formant le prénom de l'enfant était l'association de quatre débuts de prénom. « R » pour « Romain », « E » pour « Eléonore », la femme de Makoto, « M » pour « Makoto » et enfin, « I » pour « Iris », la meilleure amie d'Eléonore. Cependant, Romain ne comprenait pas pourquoi ils avaient tous les deux pensés à lui.
Le jeune homme secoua la tête. Ce matin, il avait été réveillé par la sonnerie de la porte d'entrée. Plusieurs personnes étaient entrées lorsque sa mère avait ouvert. Il avait ensuite entendu cette dernière étouffer un sanglot. Il s'était alors habillé dans la précipitation et n'avait pas pris le temps de se coiffer avant de descendre les marches d'escalier en courant. Lorsqu'il était arrivé, un homme s'était approché de lui et lui avait demandé d'une voix monocorde s'il était bien Romain Jouvenel. Après avoir entendu sa réponse, on lui avait annoncé que Makoto et son épouse avaient eu un accident de voiture durant la nuit. On lui avait aussi expliqué que le bébé serait certainement mort aussi si sa mère n'avait pas réussi à le protéger ; et qu'aujourd'hui, conformément au vœu de la défunte mère, c'était lui, Romain Jouvenel, qui devenait le tuteur légal de cet enfant.

- Romain ? Hé, Romain, attends !

Le jeune homme se retourna en direction de l'appel. Un garçon de 22 ans s'avança dans sa direction. Il s'appelait Franck et venait enfin de réussir à passer en deuxième année de médecine. Il l'avait vu quelques fois dans l'amphithéâtre et s'il connaissait son prénom, c'était uniquement parce qu'il avait dû faire un exposé avec lui. Cependant, il n'appréciait pas spécialement avec les gens comme lui.

- Oui Franck, que veux-tu ?

- Ca ne va pas ? Mais… tu pleures.

Ce n'était pas une question, mais une constatation. Romain passa alors sa main sur son visage. Effectivement, des larmes s'écoulaient de ses yeux. Il s'en voulut de se montrer aussi vulnérable devant ce garçon.

- Laisse-moi !
S'énerva-t-il, alors que Franck tentait d'avoir un geste réconfortant en lui prenant le bras.

Habitué à ce genre de réaction, Franck n'en fut pas moins blessé, cependant, il garda le sourire et tendit un paquet de mouchoirs en papier à Romain. Ce dernier lui jeta un regard mauvais et tourna les talons.

- Romain ! Mais Romain, attends ! Où vas-tu ?

Le jeune homme se retourna brusquement.

- J'ai peut-être le droit d'aller où je veux sans te demander la permission, non ? Fous moi la paix !

- Romain… je veux juste t'aider… Tu n'as pas l'air bien, alors…

- Je crois qu'un mec t'a repéré !
Lâcha le jeune homme, la voix pleine de mépris.

Ne laissant nullement paraître sa peine, l'autre regarda dans la direction indiquée avant de recommencer à suivre Romain.

- Mais qu'est-ce que tu veux à la fin ?
Cria Romain.

- Rien.

- Tu te trouves drôle ?

- Avec la tête que tu fais, tu es capable de faire une bêtise… Ou plutôt non, tu n'en es pas capable, tu as prévu d'en faire une.

- Va te faire voir ! Je n'ai aucune envie de parler avec quelqu'un comme toi.

- Pourquoi ? Je vaux à peu près n'importe lequel pour t'écouter.

- Ha ? Tu parles de toi au masculin ? Parce que moi, j'aurais plutôt dit « n'importe laquelle ».

Cette fois-ci, Romain obtint l'effet escompté car Franck se figea et ne fit plus le moindre mouvement pour tenter de le suivre.

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- Romain, où étais-tu ?

Le jeune homme passa près de sa mère sans même prendre le temps de lui répondre. De toute façon, jamais il ne lui dirait ce qu'il avait fait cette nuit. Jamais…

Il entra dans sa chambre, se déshabilla et prit place dans son lit. Quand ils étaient petits, ils avaient souvent dormi ensemble, Makoto et lui. Il était même arrivé qu'ils dorment aussi avec Eléonore lorsqu'elle était de passage dans la région. En fait, ils passaient une grande partie de la nuit à discuter et finissaient par s'endormir tous les trois dans le même lit. Tout était si simple à cette époque. Rien n'aurait dû changer.

- C'était si bien, murmura Romain.

Cependant, les pleurs du bébé dans la maison lui rappelèrent la dure réalité.

Romain se replongea alors dans ses souvenirs afin de ne plus entendre cet enfant crier. Il aurait voulu repenser à tous les bons moments qu'ils avaient passés tous les trois, malheureusement, le souvenir qu'il se remémora fût celui qui avait tout brisé. Il se revoyait, trois ans plus tôt, dire à Makoto qu'il était amoureux de lui, alors que ce dernier venait de lui annoncer qu'il aimait Eléonore.
Makoto avait tenté de le raisonner. En y réfléchissant bien, il avait été très gentil… comme toujours, en fait.

Cependant, malgré tous les efforts que fournissaient Makoto et Eléonore (qui avait été mise au courant), il leur devenait de plus en plus difficile à tous les deux de gérer les sautes d'humeur de Romain. Car celui-ci s'était mis à détester Eléonore. Et même aujourd'hui, il la détestait.
En y pensant bien, Romain se rendit compte qu'en fait, ce qui avait définitivement tout brisé en eux, c'était lorsque Makoto lui avait demandé d'être son témoin et qu'il avait refusé. Il n'avait même pas été au mariage.

Aujourd'hui, les regrets ne servaient plus à rien. De toute façon, Romain n'était pas sûr de regretter quoique se soit. Après tout, cette fille n'avait qu'à pas lui avoir « volé » Makoto !

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- Romain… je t'assure que tu peux le laisser ici.

- C'est à moi qu'il a été confié, alors arrête avec ça !

- Mais, mon chéri… tu ne sais même pas t'en occuper.

Romain claqua la portière de la voiture, vérifia que Rémi était bien attaché dans son siège et démarra sans plus écouter sa mère.

Il avait décidé durant les vacances que puisqu'on lui avait confié la garde de cet enfant, il l'élèverait. Il avait tout d'abord pensé arrêter ses études, mais finalement, il s'était dit que ce gamin n'en valait certainement pas la peine.

Il regarda dans son rétroviseur le bébé endormi. Il se demanda vaguement dans combien de temps celui-ci pourrait se débrouiller tout seul, qu'il n'ait plus besoin de lui. « Le plus vite possible » pensa t-il.

« Quand je pense qu'en plus, il a des grands-parents super friqués des deux côtés. Pourquoi est-ce moi qui dois m'en occuper ? ».

En effet, le père de Makoto était le patron d'une fabrique de jouet très à la mode au Japon. Eléonore, quand à elle avait un père notaire (ce qui expliquait sans doute que bien qu'elle ait été très jeune, elle ait penser à rédiger un testament) et une mère dentiste. Cependant, les deux familles s'étaient opposées au mariage de leurs enfants, et c'est sans leur bénédiction que les fiancés s'étaient mariés. Ce mariage leur avait valut de se faire renier des deux côtés.

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- Et voilà, on est arrivés Rémi.

Romain sourit de sa propre bêtise. Comment le bébé pouvait il comprendre ?

Rapidement, Romain installa le berceau de l'enfant qui allait partager sa vie « pour un temps très court », selon lui. Dans son petit studio, le simple rajout d'un « meuble » diminuait considérablement la place.

Après avoir bordé Rémi, le jeune homme ouvrit le sac que lui avait préparé sa mère pour l'enfant. Elle avait pensé à tout… cependant, il subsistait un léger problème : Romain ne savait absolument pas comment s'occuper d'un bébé. Il songea tout d'abord à appeler sa mère afin de lui demander quoi faire, mais il se ravisa ne voulant pas lui donner raison.

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Deux jours plus tard

- Romain ? Ca ne va pas ? Tu as l'air épuisé !

- Je suis crevé !
Répondit le jeune homme à Julie, la fille assise à côté de lui. Depuis qu'il était arrivé à l'Université, elle s'était toujours assise à côté de lui. Elle devait certainement être amoureuse se plaisait-il à penser d'un air satisfait.

- Tu as un problème ?
Lui demanda gentiment Julie.

- Ouais.

- Et il est gros ton problème ?

Romain soupira avant de répondre.

- Hé bien, disons qu'en taille, il est plutôt petit, mais en problème il est énorme.

Julie le regarda en lui indiquant clairement qu'elle n'avait rien compris.

- C'est un bébé.

- Ha…
L'étudiante ne comprenait toujours pas, mais elle n'insista pas. Après tout, ce genre d'histoire ne la regardait pas.

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- Romain, attends s'il te plait.

- Franck ! Combien de fois vais-je devoir le dire, je me passe très bien de ta compagnie ! Alors arrête ! A moins que ça ne te plaise tellement que je te renvoie balader comme la dernière fois.

- Où es-tu allé ?

- ?

- Après avoir réussi à te débarrasser de moi, où es-tu allé ?

- Ca, c'est moi que ça regarde ! Je n'ai aucun compte à te rendre.

Franck décida de laisser tomber le sujet pour le moment mais ne laissa pas pour autant Romain partir.

- Tu as un bébé ?

- Comment… ?

- J'étais juste au rang derrière toi tout à l'heure. Excuse-moi.

Franck n'était pas du tout désolé, et Romain en était tout à fait conscient. Cependant, il voulait savoir ce que le jeune homme voulait lui dire.

- Oui, et alors ?

- J'ai une copine qui fait du baby-sitting. Elle pourrait peut-être te donner un coup de main.

- Je ne pense pas pouvoir la payer.

- Elle ne demande pas grand-chose, tu sais.

- C'est une fille ?

- Heu… oui… il me semble avoir dit « une » copine, non ?

- Mouais… mais avec toi, on ne sait jamais.

Franck, encore une fois, ne laissa rien voir de sa peine et poursuivit la conversation normalement.

- Alors, je lui en parle ?

- Si tu veux.

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- … et au moindre problème, j'ai mon portable avec moi.

Après avoir dit cela, Romain sortit de sa chambre. Finalement, Franck lui avait présenté son amie et celle-ci avait accepté de garder Rémi quasiment toute la journée, et ce, quatre jour par semaine. Ce qui était déjà pas mal, mais Romain voyait qu'il devait s'occuper de ce petit monstre les trois autres jours. Il avait de plus en plus de mal à supporter cet enfant qui l'empêchait de dormir la nuit en réclamant son biberon.

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Trois mois plus tard

- Où étais-tu ?

La voix calme et posée de Franck lui parvint difficilement jusqu'au cerveau. Il n'avait pourtant pas l'impression d'être à la faculté.

- Qu'est-ce que… tu fais… chez moi ?
Demanda t-il enfin, lorsqu'il réalisa que Franck était dans son studio.

- Tu es saoul !

- Ouais, et alors ?

- …

- Dégage de chez moi ! Mais avant… pourquoi t'es là ?

Franck se leva du fauteuil dans lequel il était, coucha Rémi et s'avança vers Romain.

- Je t'ai demandé où tu étais ? Tu te rends compte que ça fait deux jours que tu n'es pas rentré ?

- Ha ? Tant que ça ?

Romain fut pris d'un rire hystérique. Mais il fut rapidement stoppé par une gifle magistrale que lui administra Franck. Trop surpris pour pouvoir réagir, il se laissa entraîner dans la salle de bain. Franck le poussa alors sans ménagement dans le bac à douche avant d'ouvrir l'eau froide et de l'en arroser. Ce dernier commença par protester vivement et vouloir sortir, mais Franck lui interdisait le passage. Finalement, il n'arrêta l'eau que quand il entendit Romain lui dire calmement qu'il pouvait le laisser.

- Alors ?
Lui demanda Franck après lui avoir tendu une serviette.

- Que fais-tu chez moi ?

- J'imagine que tu me répondras si je commence par répondre.

- On verra.

- Il y a deux jours, tu étais à peine parti que ma copine m'a appelé pour me dire qu'elle devait rentrer chez elle de toute urgence. Elle avait essayé de te joindre sur ton gsm, mais visiblement, tu l'avais coupé. Comme elle ne savait pas quoi faire, elle m'a appelé et je suis venu m'occuper de Rémi.

- Mmm…

- Romain, qui est cet enfant ? Ce n'est pas le tien, n'est-ce pas ?

- J'étais… j'ai passé la nuit avec un homme…

- …

- Et la nuit d'avant, j'étais avec une femme…

- …

- Je l'aimais…

- ? … Heu… qui ?

- Le père de Rémi… je l'aimais…

Franck ne savait plus quoi dire. L'effet de l'alcool devait y être pour beaucoup dans les confessions que lui faisait Romain.

- Franck… Je ne supporte pas de le voir. Il me rappelle sans cesse que je ne pourrais plus jamais revoir son père. C'est une vraie torture pour moi. Je le déteste !

Le jeune homme venait de crier et à présent, il se laissait glisser par terre. Franck voulut le consoler en voyant les sanglots soulever tout son corps, mais Romain secoua la tête lorsqu'il commença à se rapprocher.

- Bien… je reste là où je suis. Après tout, je sais très bien que tu ne m'apprécies pas du tout. Mais, je t'en prie, ne rends pas coupable cet enfant de quelque chose qu'il n'a pas fait.

Romain ne répondit pas et Franck sortit de la salle de bain.

Environ une demi heure plus tard, Romain sortit de la pièce à son tour avec des vêtement secs sur lui. Il trouva Franck sur le même fauteuil que lorsqu'il était rentré, donnant son biberon à Rémi. Il s'approcha lentement, regarda attentivement la scène avant de récupérer le bébé dans ses bras et de lui donner lui-même le reste de son biberon. Franck parut étonné, mais, il ne dit pas un mot.

- C'est bon, tu peux partir.

- Hein ?

- Je suis rentré et je m'occupe de Rémi. Tu peux donc t'en aller.

- Heu… oui… bien sûr.

- Franck ?

- Oui ?

- Merci.

- De rien.
Lui répondit le jeune homme un grand sourire aux lèvres.

Romain regardait Rémi dans ses bras. Ce petit être s'était-il rendu compte qu'il avait tenté par tous les moyens de le fuir ?

- Rémi… Murmura t-il. Papa est rentré et il ne te quittera plus.

C'était certainement son imagination, mais Romain eut l'impression de voir un sourire se dessiner sur les lèvres de l'enfant endormi dans ses bras.

Cette nuit là, Romain ne ferma pas l'œil de la nuit. Mais, ce n'était pas à cause des pleurs du bébé. Non, cette nuit là, le jeune homme réfléchit à comment faire pour devenir un bon père pour cet enfant. Il sourit en voyant le petit s'agripper encore plus fort à son haut de pyjama, car Rémi ne dormait pas dans son berceau, mais dans le lit de Romain : son père.

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Fin du premier chapitre

A Suivre…

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Chapitre commencé le 28 avril 2003 et achevé le 29 avril 2003
Chapitre mis en ligne pour la seconde fois, après correction le 28 avril 2011

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Note de fin de chapitre : Alors ? Un petit mot après cette lecture ?
On se dit à demain pour le chapitre 2 ^_^

PS : au sujet des review anonyme : Je n'ai malheureusement aucun moyen de vous répondre (ou vous prévenir quand j'ai mis super longtemps à publier une suite et que je l'a reprend) avec les review anonyme. D'un autre côté, je ne vais pas vous suggérer de mettre votre adresse, car ce serait la mettre à porté des spammeurs. J'ai donc eu une idée. Soit, vous pouvez m'envoyer un message en passant par ma page de présentation (mais bon, je trouve que c'est un peu long juste pour me dire « salut, c'est XY et c'est moi qui t'ai laissé une review »), ou, j'ai eu une autre idée qui me semble bonne et qui pourra peut-être aussi servir aux autres auteurs. A la fin de votre message, vous pouvez donner votre adresse email, mais uniquement de la façon suivante : moichezzenomdedomaineptbcom. Si vous souhaitez le faire, utilisez bien cette formule. De cette façon, je doute que les spammeurs puissent trouver une correspondance (raison pour laquelle on ne va pas changer le « » par 'chez', mais par « chezze » et idem pour l'autre, pensez bien à rajouter un « b »).

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