L'envie

Chapitre 1 : L'envie de te connaître

Enfin ! Enfin l'horloge de mon bureau sonne les dix huit heures. Enfin je vais pouvoir rentrer chez moi. Non pas que mon boulot soit inintéressant. Nan ! J'aime ce que je fais. Je travaille dans une agence de voyage, conseillant les clients sur les plus belles destinations de la saison, me bagarrant avec les organismes pour créer des circuits agréables et accessibles à tous. Beaucoup pourraient penser que si cette envie de rentrer chez moi est si présente c'est, qu'au fond de moi, je les envie de pouvoir partir dans ces endroits paradisiaques.

Laissez moi vous dire qu'ils se trompent. La plus part de mes clients sont des personnes âgées ne sachant plus quoi faire de ce qu'ils leur reste de vie, faisant leurs derniers voyages avant l'Ultime.

D'autres, sont en vacances familiales, ayant besoin de ces petits paradis pour garder l'illusion qu'ils sont encore une famille, oubliant qu'au cours de l'année, chacun vit sa propre vie, trop pris par leur boulot et ne s'occupant que peu de leurs enfants.

Quant à la dernière catégorie, celle des célibataires espérant encore rencontrer leurs princes charmants ou princesses endormies, je ne vois pas pourquoi je les envierais.

Non, c'est un fait je ne les jalouse pas.

En ce qui concerne la première catégorie : je me considère trop jeune pour en faire parti et donc penser à mes dernières volontés.

Une famille ? Je n'en ai jamais eu puisque mes parents sont décédés à mes huit ans. Ca va faire, maintenant, une bonne vingtaine d'années. De plus, je ne pourrais jamais en avoir une. Non pas que je sois stérile. Au contraire, je vous assure qu'à ce niveau là, ça marche plutôt bien. Mais je ne peux m'imaginer dans les bras d'une femme. Je ne pourrais expliquer réellement pourquoi un tel dégoût me prend quand j'y pense. Je dirais seulement que les bras d'un homme me semblent plus familiers et plus accueillants. Alors, avoir une famille me paraît quelque peu … compromis si on prend en compte mon propre statut d'homme.

Quant à dénicher mon prince charmant. Eh ben ! Que répondre à cela si ce n'est que je l'ai déjà trouvé. Dans un endroit, qui plus est, que l'on ne peut qualifier de paradisiaque et où l'on ne s'imaginerait pas pouvoir découvrir telle merveille.

Cela fait maintenant près de deux mois que l'on se voit sans jamais se parler. Et aujourd'hui, je n'ai qu'une hâte, que ce fichu train daigne arriver. Vous me direz, je viens à peine d'atteindre le quai de la gare, mais la même peur m'assaille chaque jour, depuis notre rencontre, à cet instant critique. La peur que l'on me vole ma place, celle en face de lui.

Quelqu'un nous étant étranger pourrait aisément penser que l'on se connaît depuis longtemps et que l'on se réserve nos places mutuellement. Mais malheureusement pour moi, il n'en est rien.

Ah ! Ca y est ! Le train est enfin annoncé « à quai » et comme toujours, la foule se bouscule pour atteindre les sièges. Je pourrais les critiquer, mais j'agis de la même manière. Et non content d'avoir une place assise, c'est celle se situant en face de lui que je veux, et pas une autre. Je préférais rester debout près de lui plutôt qu'assis hors de sa vue.

Un gamin capricieux, voilà ce qui me vient à l'esprit quand je réfléchis à mes pensées.

Un homme amoureux ? Certainement. Pourtant je ne connais de lui que son apparence.

Comme d'habitude, il se trouve à la même place depuis deux mois. A la dernière place du dernier wagon, près de la fenêtre gauche. Peut être qu'un jour, je lui demanderai pourquoi il choisit toujours cette place.

Bon, dirigeons nous vers ce qui est devenu, depuis deux mois, ma place.

J'arrive à me faufiler entre les gens pour m'approcher mais visiblement je ne vais pas assez vite car une jeune femme s'avança pour s'y asseoir.

NAN !

ELLE N'A PAS LE DROIT.

Pas ICI.

Pas cette place !

Protester… Il faut que je proteste…

Mais… que dire ?

Que c'est ma place ?

Que je ne peux pas me passer de regarder l'homme assis en face.

Nan, elle ne comprendrait pas… et je me trahirais.

Je relève les yeux que j'avais baissés par dépit et la scène que je vois me stupéfie. Mon bel inconnu lui fait savoir que la place est réservée et son sourire ne soulève aucune réprimande. Qui pourrais rester stoïque devant un tel sourire ?

Je me vois avancer vers mon petit coin de paradis, espérant qu'il me soit encore attribué. Pour la première fois, j'ose lui parler. Rien de bien extraordinaire, juste assez pour demander si je peux m'asseoir. Il a l'air étonné par ma question et me répond d'un hochement de tête. Un sourire effleure mes lèvres. Un sourire auquel il ne répond pas puisqu'il replonge instantanément dans ses cours.

Je prends donc place et me surprends à le regarder, à le détailler.

Me surprends ?

Non, c'est devenu une habitude, un besoin.

La tête toujours plongée dans ses cours sur la Grèce Antique, fait ressortir de longues mèches châtains de sa queue de cheval. Cela lui donne un aspect sensuel mais me voile le firmament de ses yeux. Quel dommage de ne pouvoir me perdre dans son azur. Son T-shirt noir assez près du corps accentue sa physionomie plutôt fine. Ses doigts courent sur le papier et je me prends à les imaginer sur mon corps. Et bien évidemment de nombreuses images n'ayant rien d'innocentes défilent devant mes yeux.

Je ne devrais pas. Je ne devrais pas l'imaginer si intimement, c'est une atteinte à la pudeur. De toute façon, ce n'est ni le lieu, ni le moment. J'essaye de reprendre contenance mais je ne peux décrocher mon regard de cette vision chimérique.

Son cours ne doit pas être passionnant si j'en juge par son regard. C'est le même que cette fois là. Ce jour où je me suis aperçu de l'importance que cet inconnu avait pour moi.

C'était il y a un mois. Comme toujours assis à la dernière place gauche près de la fenêtre du dernier wagon, et moi, en face de ce bellâtre. J'étais en train de me perdre dans les reflets de ses cheveux quand un autre homme est arrivé, rompant notre équilibre, et lui demanda son numéro de téléphone.

Même pas un « bonjour » ou un « excusez moi de vous déranger », ou les deux pourquoi pas. Nan, seulement un « Vous me plaisez beaucoup, je pourrais avoir votre numéro pour qu'on puisse se voir un de ces quatre ? »

Je crois qu'à ce moment même, mon cœur a raté un battement

J'en voulais à cet importun d'avoir fait ce que je n'avais jamais eu le courage de faire.

Je lui en ai voulu d'avoir reçu ce si beau sourire que mon inconnu lui avait lancé.

Mais au final, je suis heureux de ne pas avoir été ce jeune homme. Je suis heureux de ne pas avoir dû essuyer un refus qui c'est avéré bien catégorique quand il a persévéré.

C'est à ce moment, où la jalousie m'avait envahi, que je me suis aperçu qu'il était bien plus qu'un simple inconnu dans un train.

Ma place n'a, certes, rien d'extraordinaire pourtant je ne la laisserais pour rien au monde.

Ce qui me gène vraiment est de ne pas connaître son nom. J'ai beau tenté de lui en trouver un, mais aucun ne lui convient. Aucuns des noms que je lui ai donné n'arrive à égaler sa beauté.

Peut être que si je me penchais un peu, je pourrais espérer trouver sur sa feuille de cours un quelconque indice.

Je m'exécute…

Cli … Clist … Clisthène

C'est bizarre comme nom.

Regardons mieux.

Ah non ! Ca fait parti de son cours. « Clisthène réformateur du VI siècle av JC »

Ouf ! Ca me décevait comme nom.

Bon un peu de sérieux, c'est bientôt son arrêt.

Saï … Saïg … Saïguel

Mi … Michi … Michizu

Saïguel Michizu… Mon bel inconnu s'appelle Saïguel.

J'aime ce son. J'aime le mouvement de la langue produisant ce son. J'aime ce nom tout simplement. Il est vrai qu'il n'est pas commun, même pour un asiatique.

Le mien en comparaison et beaucoup plus ordinaire. Yoshita Katame. Aujourd'hui la moitié des japonais s'appellent Yoshita ou Yuki.

Alors que lui … J'aime l'originalité de ce prénom.

Mais pendant que je me plais à répéter sans cesse son prénom dans ma tête, son arrêt arrive. Il relève son visage et nos regards se croisent.

Ses yeux … Bleu … Azur.

Je me damnerais pour eux, mais je n'en ai pas le temps, car déjà je le vois sortir du train. Je le suis du regard, ne pouvant détacher mes yeux du balancement de ses cheveux retenus par un fin élastique. Et là, je m'aperçois que ses cheveux ne sont plus à la même hauteur que d'habitude.

Coupé.

Il les a coupé.

Comment peut on faire un tel sacrilège.

Il y a encore quelques jours, ils lui arrivaient au bas des reins. Et voilà qu'aujourd'hui ils ne lui arrivent plus qu'au milieu du dos.

J'avoue être … Désappointé. Mais d'un autre coté cela lui va tout aussi bien.

Mais maintenant, je ne peux plus me donner l'excuse de leur magnificence lorsque mon regard descend trop bas.

Heureusement que mon arrêt est le prochain car le train a une allure bien morne lorsqu'il n'est plus là. Je rentre chez moi, d'un pas bien moins las que d'habitude. Aujourd'hui, il y a eu une avancée.

Je lui ai parlé. Certes, pas beaucoup mais c'est déjà ça.

Et puis, maintenant je connais son prénom : Saïguel, Saïguel, Saïguel …

Je ne peux déjà plus me passer de le prononcer.

Toute la soirée, mes pensées seront dirigées vers cet être que l'on pourrait croire d'un autre temps. Et c'est sur celles-ci que je m'endors, pour un sommeil réparateur mais pour le moins mouvementé.

Ce matin encore, il était là. La même place depuis deux mois.

Je sais pas trop pourquoi j'ai changé mes habitudes. J'ai toujours préféré être à l'avant du train. Mais cette fois là, mon prof nous a fait sortir en retard. Et si je n'avais pas couru pour aller à la gare j'aurais certainement loupé mon train. Ce soir là, j'étais donc arrivé pile à l'heure pour le train. J'avais juste eu le temps de me faufiler entre les portes qui se fermaient. Cette fois là, je n'avais pas eu le temps de remonter le quai. J'étais donc, pour la première fois depuis des années, entré dans le dernier wagon.

A défaut d'être en tête, je me contentais d'aller à la place identique à celle de d'habitude, à la dernière place gauche près de la fenêtre.

Cela faisait dix minutes que je rêvassais tout en regardant le paysage, quand je sentis un regard se poser sur moi. Encore une espèce de pervers. On ne se doute pas de la concentration extrême de ce genre d'individus répartis entre les gares et les trains.

La meilleure technique étant encore l'indifférence, je me décidais à ne surtout pas le regarder ou écouter ses dires. Mais étonnamment, il ne dit rien. Pas une parole, ni un murmure.

Une nouvelle ruse ? Pas possible ! Les pervers aussi ont un cerveau ?

Ne pas le regarder. Ne surtout pas tourner les yeux.

….

….

Cela faisait un quart d'heure que la situation n'avait pas bougé. Moi, le visage toujours tourné vers le paysage et lui, malgré le livre qu'il tient alors entre ses mains, avait toujours les yeux rivés sur moi, je sentais toujours son regard posé sur moi.

J'en ai eu marre. Marre d'être le centre d'intérêt de cette immondice depuis un quart d'heure. Je me tournai vers lui, avec la ferme intention de lui faire comprendre que son regard insistant il pouvait se le foutre où je pense.

Mais, dès lors que je me retrouvais face à lui, je fus fasciné par son charme et sa beauté. Et surtout, je m'aperçus qu'à cet instant son principal centre d'intérêt n'était autre que son bouquin.

Auvais-je inventé cette sensation ?

J'aurais pu être soulagé de ne pas avoir affaire à un satyre. Mais… à cet instant… je ressentis plus une profonde déception.

Déception que cet homme ne m'ait pas regardé, détaillé, apprécié.

Déception de ne pas être à son goût.

Finalement c'est moi, qui me suis mis à l'observer.

Et depuis ce jour, je n'ai cessé de le regarder. Bien que souvent le terme « mater » conviendrait sans doute mieux. Mais bon ! Comment voulez-vous que je réagisse autrement face à cet Adonis.

J'avais espéré pendant toute la fin du trajet qu'il relèverait la tête. Que je puisse voir la couleur de ses yeux. J'attendis, mais en vain.

Le train venait de s'arrêter à mon arrêt, et je n'avais toujours pas réussi à capter son attention.

Dépité, je me levai et … Ô joie de la vie ! Il releva la tête et mon regard se scotcha au sien. Je ne saurai dire, ni à cet instant, ni même encore maintenant si ses yeux sont bleus, turquoises ou verts. C'est un mélange étonnant et je ne sais trouver le mot adéquat.

Entendant l'alarme de fermeture des portes, je m'arrachai à ma contemplation et me précipitai vers l'extérieur du wagon. Un peu plus et je restais dans le train.

Le lendemain je retentai l'expérience du dernier wagon. Savoir s'il était là juste la veille où si c'était une habitude, et depuis lors, j'ai la joie chaque jour que Dieu fait de voir mon Apollon fidèle à son poste.

Ce matin encore il était là. Et pour ne pas manquer à mes habitudes, je lui jetais des coups d'œil de temps en temps. Oui, parce qu'en deux mois, j'ai eu le temps d'apprendre la discrétion.

Parfois je surprends ses regards mais je dois me faire des idées, après tout je n'ai rien d'extraordinaire. Je suis quelqu'un d'assez commun. Assez petit pour un homme, plutôt mince. La seule originalité est peut être la longueur de mes cheveux qui atteignent le milieu de mon dos, et qui depuis peu, ont des reflets bleutés.

C'est idiot, mais je me demande ce qu'il en pense. Malade, voilà ce que je suis, complètement et irrémédiablement fou ou peut-être suis-je juste un peu fou de lui ? Je ne lui ai jamais adressé la parole mais je me demande s'il apprécie mes mèches bleues. J'suis vraiment pas bien.

Il faut dire qu'il occupe la totalité de mes pensées. Je ne pense plus qu'à lui. Je ne vois plus que lui et ne rêve plus que de lui.

Pourtant j'ai jamais été très « gars ». Ca ne m'a jamais posé de problème mais c'était plus un défouloir pour moi. Je n'ai jamais nourri de sentiments pour un gars, c'était juste physique. Et voilà que ce mec se ramène, qu'il s'assied en face de moi et qu'il accapare la moindre de mes pensées.

Et ça va pas s'arranger étant donné que le train vient de d'arriver à sa gare. Dans quelques minutes je pourrai me repaître de son visage.

Un flot incessant de personnes entre dans le wagon. A croire qu'ils ont des actions dans celui-ci pour y être autant attaché.

Le voilà…

Il se dirige comme il le peut vers sa place, mais une jeune femme, peut être un peu plus âgée que moi, dans les 23-24 ans, tente de prendre sa place.

Comme pris d'une volonté propre je me vois me lever et indiquer à cette jeune femme un tas d'autres places encore disponibles et lui dire que cette place est réservée.

Je ne sais pas ce qui m'a pris, on ne se connaît même pas, mais je n'ai pu me résoudre à passer un voyage loin de lui. Ce ne sont que quarante petites minutes mais elles me sont essentielles.

Enfin, il arrive près de moi. Il me regarde. Sa bouche s'ouvre pour dire ces quelques mots qui me remplissent d'étonnement.

« Est-ce que je peux m'asseoir ? »

J'ai envie de lui répondre que bien évidement qu'il peut, puisque c'est sa place, et qu'il n'a pas à me demander. Mais au lieu de ça, je me contente de hocher de la tête trop surpris par sa requête. Et un sourire enjôleur vient s'apposer sur ses lèvres. Je me sens rougir devant ce magnifique sourire et me cache derrière mes cours pour ne pas qu'il s'en aperçoive. J'espère qu'il n'a rien vu.

Je me suis toujours demandé si j'étais le seul de nous deux à l'observer, mais aujourd'hui je ne doute plus.

Si jusqu'à maintenant il faisait preuve d'une grande discrétion, au point que je ne m'en suis jamais aperçu, aujourd'hui est différent.

Je le sens.

Je sens son regard posé sur moi.

J'ai l'impression de passer au rayon X et mes joues ne cessent de s'empourprer. Je n'ose même plus relever les yeux, j'ai peur de ce que je pourrais lire dans les siens. Pour la première fois de ma vie, j'ai peur de ne lire que du désir dans les yeux d'autrui.

Ca ne me plait pas.

Cette situation ne me plait pas.

Je n'aime pas être en position de faiblesse.

Soudain, je le vois se pencher vers moi. C'est idiot mais j'ai peur. Peur qu'il me parle. Je sais je n'attends que ça et ne rêve que de ça depuis des semaines, et voilà qu'au moment où ça va se réaliser j'ai la trouille.

Mais il ne dit rien, il se contente de lire mon cours. A croire qu'il est passionné par les réformes de Clisthène en 508 avant JC.

Je ne comprends pas.

Pourquoi est il soudainement si intéressé pas ce cours ? Il n'y a rien de spécial. Contenant simplement la biographie de ce réformateur, la date et mon nom.

Mon nom ?

Mais bien sûr. Je sens mes lèvres s'étirer en un faible sourire. J'espère que c'est ça.

Je relève les yeux pour voir si je ne me suis pas trompé, mettant de coté, pour un temps, ma timidité. Je le regarde et lui trouve un air rêveur.

Oui, j'espère que c'est ça.

J'espère sincèrement que mon nom est à l'origine de cet air idiot.

J'aime cette expression rêveuse qu'ont souvent les enfants à cette période de l'année. Et mon inconnu ressemble à un de ces enfants pensant aux cadeaux qu'il pourrait demander au père Noël.

Soudain, son regard croise le mien. Je dirais que son air doit être aussi idiot que le mien. Je ne m'attendais pas à se qu'il sorte de sa rêverie et me voilà pris en flagrant délit. Heureusement que mon observation n'était pas encore très poussée. Que serait-il arrivé si ça avait été le cas ?

L'alarme de la fermeture des portes retentit, j'ai l'impression de revivre ce premier jour où je l'ai rencontré. Je m'arrache à ce regard perçant et cours vers les portes du train.

Je n'avais pas envie de sortir de ce train. J'aurais voulu le contempler encore. M'abreuver de son sourire et inventer un mot pour décrire la couleur de ses yeux.

D'un pas las, je sors de la gare et me dirige vers ma maison.

A peine arrivé, je m'affale sur mon canapé, qui me sert de lit dans cette bâtisse délabrée.

J'ai envie de pleurer. Mais je ne sais pas pourquoi.

Mes larmes doivent le savoir puisqu'elles se mettent à rouler sur ma joue sans aucun complexe.

Je repense à mon amour, car c'est bien ce qu'il est, et sur ces dernières pensées je tombe dans l'abysse de mes rêves.

Nda : c'est ma première fic originale, j'espère que vous l'avez appréciée. J'ai essayé d'enlever un maximum de fautes d'orthographes mais il doit sûrement en rester quelques unes. Gomenasai. La fic ne devrait pas comporter beaucoup de chapitre, 4, 5 au grand max mais je pense pas plus. Micci d'avoir lu ma fic

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