Auteur : Mydaya

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Genre : mythologique, romantique, yaoi, hétéro

Disclaimers : Tous les personnages qui vont être cités sont ma propriété privée. Je les ai cultivé avec peine et j'aimerais que vous respectiez mon travail en ne piétinant pas mes plantations en allant me piquer tout ce que j'ai inventé ! Mais si vous désirez vous en servir pour une quelconque raison, veuillez me demander par mail. Je vous les prêterais à 99 de chance et je ne mords pas, alors respectez le droit d'auteur, s'il vous plaît.

Warning : Euh pour les non-initiés, le yaoi est une relation entre hommes donc homophobes s'abstenir ! Et puis il risque d'y avoir des petites scènes osées et même carrément un lemon (du sexe quoi v.v) au milieu de tout ce romantisme. Je préviendrais, mais je préfère le faire tout d'abord à l'avance - Après n'allez pas vous plaindre sur cet aspect-là !

Note : Sinon, je suis ouverte à toute critique ! Car il ne faut surtout pas oublier qu'il s'agit de ma première fiction originale yaoi ! Bonne lecture !


Ma Vie Avec Un Dieu

Chap 1 : Adaptation


Gaétan Vurgoh regarda fixement dans la glace d'un oeil vide. Cela était sûrement dû au fait qu'il avait très mal dormi. Sa mère lui sortirait tout de go que ce ne serait pas bien pour son teint, mais bon. Il était un garçon, pas une fille. Passant un peu de gel dans ses cheveux décolorés, il s'admira un instant dans son marcel blanc.

Aujourd'hui, c'était la rentrée. Ca ne l'enchantait pas plus que ça, mais sa mère, si. La voyant gigoter autour de lui, vérifiant un tas de petits détails, il se sentit encore plus fatigué. Et il supposait que ça n'irait qu'en s'empirant. Allez, il fallait se motiver !

Il retrouva un de ses amis à l'entrée du lycée. Il était mat de peau et avec des cheveux noirs très foncés qui faisaient facilement craquer presque toutes les filles.

— Yo Gaétan !

— Salut Adrien. Ca va ?

— Oui, oui. C'est cool qu'on soit dans la même classe !

— Et les autres ?

— Non, ils sont ensemble, mais pas avec nous… Bouhou, nous sommes des rejetés !

— Mouais pauvre de nous !

Ils ricanèrent et entrèrent dans le bahut qu'ils connaissaient bien depuis au moins deux ans et il s'agissait de leur dernière année. En classe, ils retrouvèrent quelques vieilles connaissances qu'ils saluèrent d'un geste en s'asseyant au fond de la classe, près de la fenêtre.

Adrien Foisse remarqua que sa petite amie venait d'entrer en classe et lui faisait signe insidieusement de venir le rejoindre. Après un regard significatif à son voisin, le garçon alla la rejoindre et ils se firent quelques messes basses.

Laissé seul, Gaétan regarda l'entrée des élèves dans le lycée à travers la vitre sale.

— Je peux m'asseoir là ?

— Hu ?

Gaétan reporta son attention sur la classe pour voir un garçon au large sourire devant la chaise qu'avait prise Adrien. Il n'était pas spécialement grand, mais avait d'assez longs cheveux noirs qui coulaient le long de ses épaules. Un petit bouc poussait sur le bout de son menton.

— Pas de problème. Tu étais dans ce lycée avant ? Je ne me souviens pas de t'avoir déjà vu… T'as peut-être sauté une classe ?

— Non, non ! Je ne suis pas effectivement de cet établissement. Je viens de déménager. Je m'appelle Morgan Deus et toi ?

— Gaétan Vugoh. Tu viens d'où alors ?

— Dans un patelin paumé. Si je te disais le nom, tu ne saurais pas où ce serait. Mais dis-moi, je suis nouveau ici, tu pourrais peut-être me dire ce qu'il s'y passe, non ?

— Ce qu'il s'y passe ? Ahaha ! Justement, on peut dire qu'il ne se passe rien, mais chacun son point de vue évidemment.

— Pourtant c'est un lycée mixte. Partout où il y a des filles, il a toujours pleins d'histoires. C'est ça qu'est drôle surtout.

— Mouais… Je n'ai jamais eu de très bons souvenirs des filles de ce bahut alors méfie-toi. Enfin, tu peux demander à mon pote Adrien qui est assis là-bas avec sa copine. Peut-être pourra-t-il vanter leur mérite.

— Un passé chargé à cacher ?

— Eh ! Je n'ai rien à cacher. Je te donnais juste un conseil. Après tu fais ce que tu veux, je ne suis pas ta mère quand même.

— Je plaisantais !

Morgan lui fit un grand sourire et regarda le professeur entrer dans la salle.


A la fin de l'heure, Gaétan prit Morgan par le bras et l'entraîna vers Adrien.

— Eh c'est un petit nouveau ! Il s'appelle Morgan Deus.

— Ah ? Bah salut. Moi, c'est Adrien Foisse, un copain de Gaé. T'es nouveau ici ? Je me demande pourquoi. Y'a rien de bien intéressant par ici et puis il n'y a pas beaucoup d'activités dans les environs. C'est à cause de tes parents si tu as déménagé ?

— Oh non, non ! démentit Morgan. Je vis tout seul dans un studio.

— Hein ? Tes vieux t'ont jeté à la porte ?

— Je suis venu ici à cause d'une fille. C'est ma petite amie et elle a déménagé il y a peu à cause de son travail. Mes parents m'ont ainsi autorisé à rester à ses côtés pour ma dernière année de lycée.

— Woah ! Tes parents sont trop cool ! Mais ta copine… elle est tellement mignonne que ça ?

— Adrien, grommela Gaé. Je te ferais remarquer que tu as déjà une copine.

— Moui mais ça ne va pas très fort en ce moment…

— Et puis ne va pas déjà nous faire un ennemi de ce Morgan en essayant de lui piquer sa copine !

— Ce n'est pas ma faute si je suis si irrésistible ! protesta-t-il.

— C'est ça, et la marmotte met le chocolat dans le papier-alu.

— Ahahaha ! rigola Morgan. Vous êtes trop drôles !

Ils restèrent ensemble tout le reste de la journée, ensemble. Les deux amis décrivaient au nouveau tous les professeurs et leurs manies.

Mais alors que la nuit tombait, faisant glisser son rideau de velours sur le monde, Adrien déclara :

— Il faut que je rentre chez moi, les gars. On se verra demain ? Bye bye !

— Tes parents ne vont pas piquer une crise de te voir rentrer si tard ? demanda Morgan à Gaétan dès que Adrien se fut en allé.

— Il n'y a que ma mère et elle est super protectrice alors elle va laisser passer.

— Il n'y a pas ton père ?

— Il travaille beaucoup et souvent à l'étranger. Je l'ai peu connu en fait. Mais bon, je m'en moque un peu. En plus étant fils unique, je n'ai pas à supporter des gosses autour de moi !

— J'en conclus que tu n'aimes pas les enfants…

— Ils sont tout simplement insupportable, ça demande du temps, de l'argent et puis c'est égoïste comme c'est pas permis. Si possible, je voudrais n'avoir jamais de progéniture ! Mais puisque cette résolution-là va avec celle de ne jamais faire confiance aux femmes, ce sera facile !

— Moi j'aime bien les enfants. Ils sont purs et ont des rêves si beaux et innocents.

— Tu ne serais pas une peu pédophile sur les bords, toi ?

— Hein ?! Mais non !

— Ahaha, je te fais bien marcher ! Et sinon, avec ta copine... Vous l'avez déjà fait ?

— Hein ?! C'est quoi ces questions !?

— Ahaha ! Bah alors, on ne veut pas répondre ? Tu sais, il n'y a pas de honte à être d'une lenteur horripilante !

— Gaétan !

— Bon je dois y aller, il commence à se faire tard, bye !

Morgan lui sourit et fit un petit geste de la main avant de le quitter.

Gaétan rentra chez lui, tout heureux de s'être fait un pote. Sa mère, de grosses rides autour de ses yeux et de son front, lui fit un large sourire quand il entra.

— Gaé ! Je suis si heureuse que tu sois rentré ! Je me suis un peu inquiétée et j'allais appeler la police au cas où tu aurais fais de mauvaises rencontres. Ne me fais pas des peurs pareilles ! Le dîner a refroidi, je suis terriblement désolée ! Je vais le faire réchauffer. Ce n'est pas la peine de monter dans ta chambre… Gaé !

— J'ai des devoirs, lança-t-il vaguement. Je mangerais plus tard.

Etrange. Maintenant qu'il avait vu le sourire de sa mère, celui de Morgan lui revint en mémoire. Dans celui de sa mère, il y avait de la trop grande bonté, un peu trop de bonne volonté, un peu gêné sur les bords. Mais le sourire de Morgan semblait... différent. Peut-être amusé ou emprunt de pitié, il ne saurait dire.

Au moment de se coucher, comptant sauter le repas du soir, Gaé se demanda avec lassitude s'il arriverait à dormir normalement.

Le matin il dut se rendre à l'évidence : non. Il arrivait à se plonger dans l'état second qui se situe avant le vrai sommeil, mais cela n'allait pas plus loin. Sans parler qu'il n'arrivait pas à rêver correctement et donc il avait l'impression de se détruire petit à petit.


A suivre...

Mydaya : J'aimerais savoir si ce que j'ai pondu vous plaît. Bon, le décors est planté, les personnages se sont rencontrés et il y a plein de suspense ! regarde ce qu'il doit se passer après

Mais aussi qu'est-ce que je fais là au lieu de travailler, moi ? Je veux pas T-T Entre la régulation de la glycémie et de beaux bishos, qui hésiterait, je vous le demande ?! Allez, on se motive ! Bah oui, il n'y a pas que ceux qui font (ou qui ont fait) des études littéraires qui aiment bien écrire ! (après je ne dis pas que nous sommes au même niveau, certes v.v)