Auteur : Mydaya
Auteur : Mydaya
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Site : .cx/mydaya
Genre : mythologique, romantique, yaoi, hétéro
Disclaimers : Tous les personnages qui vont être cités sont ma propriété privée. Je les ai cultivé avec peine et j'aimerais que vous respectiez mon travail en ne piétinant pas mes plantations en allant me piquer tout ce que j'ai inventé ! Mais si vous désirez vous en servir pour une quelconque raison, veuillez me demander par mail. Je vous les prêterais à 99 de chance et je ne mords pas, alors respectez le droit d'auteur, s'il vous plaît.
Warning : Euh pour les non-initiés, le yaoi est une relation entre hommes donc homophobes s'abstenir ! Et puis il risque d'y avoir des petites scènes osées et même carrément un lemon (du sexe quoi v.v) au milieu de tout ce romantisme. Je préviendrais, mais je préfère le faire tout d'abord à l'avance - Après n'allez pas vous plaindre sur cet aspect-là !
Note : Sinon, je suis ouverte à toute critique ! Car il ne faut surtout pas oublier qu'il s'agit de ma première fiction originale yaoi ! Bonne lecture !
(Attention : lemon soft)
Ma Vie Avec Un Dieu
Chap 26 : Retour à la vie normale
Gaétan et Morgan trouvèrent un petit job d'été, bien qu'ils ne fussent pas au même endroit. Cela leur fit un peu d'argent.
A la rentrée, Gaétan avait réussi à se faire accepter dans une école pour devenir architecte, ayant changé d'avis finalement. Quant à Morgan, Gaé ne sut jamais comment il réussit, mais il se trouva pris dans une école pour être prof. Le brun ne donna aucune réponse aux questions de son amant, mais celui-ci se douta qu'Hadès y était pour quelque chose.
Finalement, Morgan trouva un appartement sympathique et assez grand. Il rassembla ses économies et avec une petite aide des Vugoh, il l'acheta. Morgan devait les rembourser plus tard, mais pour le moment, il décida de leur faire visiter.
— Après la porte d'entrée, il y a un couloir d'entrée. La porte de droite donnera sur une chambre d'amis et dans celle à gauche, se trouve déjà installée une cuisine. Mais c'est trop petit pour pouvoir y manger, alors au bout de ce couloir, je vais disposer une table pour les repas. Cette grande pièce servira de salon avec peut-être une télé là-bas, la chaîne audio par ici et puis un canapé sûrement avec quelques meubles... La porte là-bas, c'est la salle de bain avec toilettes et l'autre, je pense y installer une chambre.
— Ce sera magnifique, sourit Mme Vugoh. Tu as du goût.
— Merci, madame. Et je pense me divertir en peignant moi-même les murs. Je n'ai pas encore d'idée, mais ça ne va pas tarder ! Je pense prendre des couleurs claires pour pas que ce soit trop sombre. Et puis les peintures vont être mises en valeur par la lumière venant de la baie vitrée qui est juste en face de nous. Il y a un petit balcon, mais il est minuscule, alors à part faire sécher du linge ou poser des pots de fleurs, je vois mal des gens s'installer sur une chaise longue pour se dorer au soleil.
— Nous pourrions t'aider, proposa-t-elle.
— Ne vous dérangez pas. Et puis, je ne veux pas vous fatiguer.
— Je ne parlais pas de moi, rit Mme Vugoh. Mais plutôt de mon fils.
— Bah évidemment, c'est quand même un ami.
— Non, je le disais dans le sens où peut-être qu'un jour vous vivrez tous deux ici. Alors autant que l'appartement convienne à vous deux, non ?
Les deux garçons piquèrent un fard monumental. Gaétan marmonna un vague « Eventuellement. » tandis que Morgan se grattait la gorge.
— Ne soyez pas si timide. Morgan, si tu veux, nous pourrions te donner quelques meubles de chez nous qui traînent au grenier. Ils ne nous servent pas et ils pourraient t'être utiles en attendant que tu aies assez d'argent pour acheter ton propre mobilier.
— Merci pour tout ce que vous faites, madame. Mais je ne crois pas mériter tout ça.
— Oh si. Seulement, tu ne t'en rends pas compte.
Morgan et Gaétan la regardèrent sans comprendre mais Mme Vugoh décida qu'elle n'en révèlerait pas plus et que c'était à eux de deviner.
— Nous n'avons pas assez d'argent pour demander à des déménageurs. Gaétan, tu pourrais aider. Et n'avez-vous pas des amis ?
— Pourquoi pas l'ŒIL ? proposa Gaétan. Comme ça, Morgan, cela te permettrait de revoir Adrien et Sylvie. Ils sont toujours ensemble, ce qui tient parfois du miracle. Enfin bref, leur aide serait précieuse et cela les occuperait.
— Il ne faut pas les forcer, tenta Morgan.
— C'est décidé ! fit la femme avec conviction, sans laisser le temps au brun de répliquer. Je vous laisse vous occuper du reste. Je rentre à la maison pour préparer un repas pour tous. Combien seraient-ils ?
— Une petite vingtaine, mais ne te fatigue pas, maman.
La mère s'en alla, laissant les deux amants seuls.
Gaé sortit un téléphone portable et appela Adrien afin de l'informer de la situation. Dès qu'il raccrocha, Morgan prit sa main.
— N'en as-tu pas marre de moi ? demanda-t-il.
— Non, d'ailleurs j'ai de plus en plus envie de toi, si tu veux tout savoir.
— Ce n'est pas tout à fait où je voulais en venir, rigola le brun. Est-ce que... ça te plairait d'habiter ici... avec moi ?
— Avoir notre propre maison ?!
Morgan rougit.
Heureux à ne plus savoir quoi en faire, Gaétan se contenta donc de l'embrasser tendrement et de le sentir contre lui. Il les fit avancer jusqu'à un mur où il plaqua doucement son amant, avant de parcourir son visage de milles baisers. Il s'arrêta pour se poser, front contre front.
— J'en serais ravi.
— N'auras-tu pas honte de moi, un ex-dieu qui est obligé de mentir à chaque instant de sa vie ?
— Et toi, arriveras-tu à supporter mes humeurs parfois un peu trop perverses ?
— Pour ta part, me regarderas-tu comme un simple mortel qui t'aime ?
— Quant à toi, m'accepteras-tu comme je suis ?
— Je t'aime, Gaé.
— Moi aussi, Amamen.
Le décoloré l'embrassa encore et encore, descendant dans le cou pour ensuite dessiner les courbes de ses épaules. Ses mains s'étaient nonchalamment posées sur ses hanches et se contentaient de masser langoureusement. Des vêtements furent un peu déplacés, mais chacun garda ses affaires pour pimenter un peu leur contact.
On frappa à la porte. Gaé lança tout un tas d'injures dans un grognement bestial tandis que Morgan se dégageait de lui, riant nerveusement. Le brun arrangea un peu mieux ses vêtements et alla ouvrir.
— Morgan ! s'écria Adrien. Comme tu m'as manqué. Oh, je n'y croyais pas quand Gaétan me l'a dit au téléphone tout à l'heure ! Je suis vraiment content que tu sois revenu.
— Ca fait plaisir de vous revoir, sourit le brun en faisant entrer Adrien et Sylvie, accompagnés de gamins. Oh, je vois que vous avez déjà apporté quelques affaires.
— Nous sommes allés chez ta mère, Gaé, intervint Sylvie en posant une chaise. Elle nous a montré ce qui serait le plus utile pour le moment. Ensuite elle nous a passé cette adresse et nous voici. Allez, les gosses, on pose doucement les affaires dans le salon. Ces deux grands garçons s'arrangeront pour le reste.
— Merci pour le coup de main.
Ils avaient rapporté dans un premier voyage, une commode, des couvertures, une table et quelques chaises. Ainsi, l'ŒIL fit plusieurs allers-retours tandis que Gaé et Morgan disposaient les meubles dans leur nouvelle maison. Ce fut extrêmement simple, mais il y avait le plus important.
Tous furent ensuite conviés à un repas de roi chez les Vugoh. Tout le monde s'amusa bien. Dès que les enfants partirent pour aller se coucher, Mme Vugoh mit presque à la porte Gaétan et Morgan.
— Qu'est-ce qui te prend ? s'écria le décoloré. Tu nous chasses, c'est ça ?
— Tu as tout compris, sourit-elle. Les enfants vous ont apporté de quoi manger pendant une semaine.
— Il ne fallait pas, commença le brun.
— De toute manière, c'est fait. Alors, allez-vous inaugurer votre nouvelle maison ?
Morgan pensa qu'elle parlait du simple fait de dormir la première nuit dans l'appartement, mais Gaétan songea plutôt à des choses peu innocentes et c'est rouge comme une tomate qu'il s'écria :
— Non !
— Bien sûr, fit l'ex-dieu en même temps.
Les deux garçons se regardèrent, comme s'ils ne parlaient pas la même langue. La femme ne put s'empêcher de rire de bon cœur et ils la rejoignirent bientôt dans son fou rire.
Une fois qu'ils rentrèrent dans l'appartement, le bruit des clés que l'on posait sur un meuble, le silence accueillant..., tout cela leur fit battre le cœur.
— Nous irons chercher un double des clés, dit le brun.
— Tout ça me paraît tellement irréel. Nous avons... hum, je veux dire que j'ai à peine le bac et me voilà en ménage avec la personne que j'aime plus que tout au monde. D'ailleurs, je n'ai pas fini mes études et toi, tu n'en sortiras jamais ! Prof d'histoire ! Quelle idée ?
— Et toi ? Dans combien de temps auras-tu fini tes études ?
— J'avoue ne pas savoir, mais je me laisse entraîner par la masse. C'est dur, parfois.
— Courage...
— Mmh... Morgan...
— Oui ?
— Le lit semble nous attende.
— Il n'est pas si tard que ça, soupira le brun. Pourquoi aller dormir aussi tôt ?
— Qui a dit que nous irions dormir ?
Au lieu de l'ex-dieu, Gaé eut l'impression d'embrasser un coquelicot bien rouge. Sans s'arrêter, il serra son amant contre lui, le souleva de quelques millimètres du sol et se dirigea vers la future chambre. Il le reposa sur la couverture et s'allongea dessus.
Morgan rompit le baiser pour s'attaquer à défaire les boutons un par un de la chemise que portait le décoloré se jour-là. Les mains posées de part et d'autre du brun, les bras tendus, Gaé attendait patiemment, mais les membres tremblant d'excitation. Morgan se redressa légèrement pour faire passer le tissu le long des bras, laissant un torse dénudé. Il regarda presque avec gourmandise cette peau qui s'offrait à lui. Le brun s'attacha tout de même à se dévêtir au moins le haut, pour ne pas être en reste. A peine eut-il envoyé balader son T-shirt que Gaé se jeta sur son torse pour en embrasser chaque partie.
Les pensées des deux amants devinrent de moins en moins cohérentes et ils tremblèrent bientôt. Non pas de peur, mais tellement l'attente avait été longue. Etait-ce également le franchissement de l'interdit apposé par les dieux de l'Olympe qu'ils atteignaient le 7ème ciel ?
L'ex-dieu découvrait des sensations nouvelles, ayant à chaque fois provoqué sans jamais participer aux rêves érotiques. Mais cette fois-ci, ce bonheur était le sien et c'était lui que Gaétan embrassait, c'était lui qui ressentait tout ce plaisir, c'était lui encore qui transpirait autant et qui en redemandait à chaque fois.
— Je t'aime, Gaé.
Cette nuit-là, Hadès sortit dans la rue, avec son chien Cerbère et leva les yeux vers la fenêtre de l'appartement qu'occupaient actuellement son protégé et le mortel dont il était tombé amoureux.
— Même plus besoin de... Cupidon..., sourit-il. Viens... Cerbère... On va se soûler dans les bars...
Le chien-démon aboya rageusement comme pour montrer sa bonne volonté. Qui aurait pu penser que le plus grand rêve du terrifiant Dieu Hadès était d'aller s'envoyer une cuite et avoir mal au crâne le lendemain matin ? Personne. A part Morphée lui-même. Et le Songe qui se prenait pour Diane puisqu'elle occupait la fonction de Morphée et s'en acquittait merveilleusement bien.
— Moi, Morgan, murmura une voix parmi tant d'autres dans cette nuit claire. Je t'aime tellement.
Fin.
Mydaya : Ca va, je ne vous ai pas trop traumatisés avec mes légers lemons ? Je ne pose pas cette question, évidemment à certains... zieute dans une direction précise et chacun se reconnaîtra ... mais pour les autres peut-être moins habitués (que sais-je de votre vie ? O.o)
C'est la 2ème fois en écrivant cette histoire, que je la favorise au dépit de mes devoirs. Après, je ne peux pas dire quelles seront mes notes T-T Mais il faut voir le bon côté des choses ! Cela me détend et donc il faut que j'écrive. Mais allez dire ça à mes professeurs -.- Je suis incomprise T-T
Donc voilà, j'ai fini cette histoire de... regarde... de 26 chapitres. Bon, ce n'est pas la moyenne que tiennent certaines de mes idoles, mais je trouve ça bien, quand même - Merci de m'avoir lue jusqu'au bout et je referais surface avec une autre fiction yaoi ;; Ca y est, on ne m'arrête plus, lool. Je ne suis pas fâchée d'en finir avec cette histoire, comme ça, je peux me mettre à d'autres. Mais puisque j'ai fini avec celle-là, je me demandais quel personnage vous avez préféré, quel est le chapitre ou la situation que vous avez le plus aimé ? J'aime bien faire des petits sondages, lol.
Sinon, comme d'habitude, j'attends vos critiques !
Un grand merci à Furya et Cerbère à qui j'ai envoyé un mail de remerciement pour leurs gentilles reviews ! (je m'excuse pour les autres revieweurs car ma messagerie a planté et le site ne veut plus m'afficher vos adresses mail – si quelqu'un sait comment les retrouver, qu'il n'hésite pas. Je vous répond donc ici)
Ambre : Justement, l'épilogue servait a mettre en scène la petite vie de tous les jours de Morgan et Gaé après tout ce bazar-là. Je suis contente que toute l'histoire t'ait plu !
Reiika : Et bien, j'espère que tu n'as pas été déçue car, comme tu peux le voir, je me sers de l'épilogue pour apercevoir ce que vont devenir Morgan et Gaétan ! (comme quoi, j'avais bien dans l'idée de parler de leur vie d'humain)