INFO A LIRE !
De temps en tant regroupe différentes scénettes que j'ai écrites sur l'univers (et le couple) de Gaël et Akim.
Je vous conseille de COMMENCER par Aux hommes de bonne volonté ; storyid : 2092017, histoire de faire connaissance avec les personnages ; dans le cas contraire, vous risquez de vous sentir perdu(e)s !

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La scénette n°1 se trouve ci-dessous mais avant cela un blabla s'impose, désolée si c'est un peu long...

Ces scénettes ne sont pas dans l'ordre chronologique ! Tout simplement parce que je ne les écris pas dans l'ordre chronologique mais telles qu'elles me viennent. C'est pourquoi je vous joins ci-dessous une brève chronologie pour que vous puissiez vous situer dans l'histoire. La numérotation des scénette correspond à l'ordre d'écriture, PAS de lecture ! Comme les scénettes n'ont pas de titre, je suis obligée de les numéroter pour les distinguer. Pour la même raison et pour me simplifier la vie, je les publie dans l'ordre d'écriture ; c'est donc pourquoi la chronologie peut être utile pour s'y retrouver !


CHRONOLOGIE : (version 2013)
Aux débuts de la fic, la numérotation des années ne signifiait pas grand chose (elle correspondait, en fait, à l'âge de Gaël) mais depuis que Gaël a été intégré à l'univers du SGC (cf. profil pour savoir de quoi je parle) de par sa relation avec Sayara, ce dernier étant né un 29 février et les personnages ayant un certain écart d'âge, une vraie chronologie calendaire en a résulté.
Le hasard a fait que, calcul fait, l'année 0 de la naissance de Gaël correspond à 1980.
Les titres donnés en italique correspondent aux fics et vignettes à part entière, celles-ci sont publiées individuellement. Allez sur mon profil pour les trouver.

Année 17 (soit 1997) :
- Le grand frère que je n'ai jamais eu (janvier)

Année 24 (soit 2004) :
- Aux hommes de bonne volonté (Joyeux Noël... et... Bonne année) et Dix ans de plus (fin décembre)

Année 25 :
- Table pour deux (début janvier)
- Scénette n°8 (janvier, juste après Table pour deux)
- Valentin sous influence (14 février)
- Scénette n°1 (avril)
- Scénette n°10 (juin)
- Scénette n°7 (juillet)

Année 26 :
- Scénette n°6 (juin)

Année 27 :
- Scénette n°4 (début septembre)
- Scénette n°2 (automne)

Année 28 :
- Scénette n°5 (un soir de fin mai/début juin)

Année 29 ou au-delà :
- Scénette n°9 (un week-end de février)
- Scénette n°3 (un week-end d'été)
- Scénette n°11 (novembre)

Année 30 :
- La fragilité des souvenirs rêvés (scénette n°13)

Année 33 (soit 2013) :
- 2013 (scénette n°14) (premier semestre)
- Faire-part et confessions (scénette n°15) (octobre)
- Scénette n°12 (où vous voulez, lol)

Scénette n°1

Pour Luna...

Rappel chronologique :
Année 24 :
- Aux hommes de bonne volonté (décembre)

Année 25 :
- Scénette n°1 (avril)

Gaël croisa les bras sur le torse et se passa la langue sur les lèvres.
« Explique-moi comment on se retrouve devant une confiserie alors qu'on était partis pour refaire ta garde-robe… »
Akim se décolla de la vitrine et lui adressa un sourire étincelant par-dessus son épaule.
« Parce que le chocolat c'est bon, et qu'en cette période de l'année y'en a plein partout ! Et puis on ne doit pas "refaire ma garde-robe", je te remercie, mais simplement me trouver un truc bien habillé.
– Mais deux ou même plus ne seraient pas forcément une mauvaise chose, tu sais ? Et arrête de dévorer ces chocolats des yeux, tu vas finir par grossir rien qu'à les regarder ! »
Akim se tourna vers lui.
« Mais qu'est-ce que tu reproches à mes fringues ?
– Rien, rien, soupira Gaël.
– Mouais… Bon, alors, tu veux quel chocolat ?
– Plutôt que de choisir du chocolat, on devrait s'occuper de te trouver des chaussures ! Pas besoin d'un sens exacerbé de la mode pour savoir que les baskets, ça le fait pas en entretien. »
Akim poussa un profond soupir de lassitude.
« Tu dis ça parce que tu t'interdis de bouffer du chocolat.
– Je dis ça parce que j'ai pas envie d'y passer la journée. »
Akim fronça les sourcils.
« Hé ! Si ça t'emmerde autant fallait le dire tout de suite, hein ! Tu pouvais refuser de m'accompagner, je t'ai pas traîné de force non plus !
– Ça ne me dérange pas de t'accompagner, Akim, répliqua Gaël d'un ton modéré pour éviter que son petit ami ne s'enflamme. C'est juste que ça fait des heures qu'on est là à tourner pour un simple costume, et qu'on a pas encore les chaussures ni les chemises.
– Ça fait même pas deux heures qu'on est là ! Et c'est pas de ma faute si ni toi ni moi ne pouvions y aller un autre jour qu'un samedi !
– Je sais… »
Akim ferma les yeux un bref instant.
« Bon… Je choisis vite fait mon chocolat pour reprendre des forces et on y retourne, ça te va ? »
Gaël sourit.
« Ça me va. Bien que je ne comprenne pas comment tu peux passer plus de temps à choisir du chocolat que des vêtements.
– Nous n'avons pas les même valeurs. »
Gaël se mit à rire.

Akim posa sa tasse sur la table de la brasserie. Il s'étira ensuite de tout son long et bailla.
« J'ai mal aux pieds… geignit-il.
– Petite nature, se moqua gentiment Gaël.
– J'ai horreur de piétiner. »
Gaël haussa les épaules.
« Question d'habitude. »
Akim eut un rire étranglé.
« Quoi ?
– Tu piétines souvent ? demanda Akim, qui semblait trouver l'image mentale d'un Gaël en costard et se balançant comme un pingouin très amusante.
– Prends des poses pendant des heures sous des projo à en crever de chaud et aies quand même l'air sexy, et on reparlera de ton mal de pieds. »
Akim ne retint plus son hilarité.
« C'est la rançon de la gloire, que veux-tu !
– C'est ça… »
Akim allait ajouter quelque chose lorsqu'ils furent interrompus. Une femme d'âge moyen s'arrêta devant leur table et leur sourit avant de se concentrer sur Gaël.
« Excusez-moi de vous déranger, je passais et je n'ai pu m'empêcher de vous remarquer. Je travaille pour l'agence Cosmop'Elite et je…
– Ah, l'arrêta Gaël avec un signe de la main. Merci mais j'ai déjà une agence. »
La femme ne se laissa pas démonter pour autant. Elle sortit une carte de visite de son sac à main.
« Je m'en doutais, confia-t-elle en lui tendant la carte. Néanmoins notre agence pourrait peut-être vous apporter un peu de changement ou davantage de satisfaction. Nous recherchons des jeunes hommes qui correspondent tout à fait à votre profil et…
– Merci, la coupa de nouveau Gaël avec un sourire avenant. Je vais y réfléchir. Je garde votre carte. »
Ils échangèrent encore quelques mots puis la femme – qui s'était présentée sous le nom de Nathalie Blanc – prit congé après s'être excusée une nouvelle fois de les avoir dérangés.
Il y eut un instant de silence. Gaël se racla la gorge.
« Désolé…
– Y'a pas de mal, lui assura Akim malgré sa difficulté à ne pas se mettre à rire. Ça arrive souvent ?
– Euh… De temps en temps…
– Je suppose qu'il va falloir que je m'y habitue. »
Gaël lui adressa un sourire tordu.
« Mais c'est vexant, quand même, poursuivit Akim.
– Vexant ?
– Ben oui, vexant ! Et moi, alors ? Elle m'a même pas regardé !
– Heu… émit Gaël, ne sachant pas si son petit ami plaisantait ou s'il était sérieux.
– C'est vrai, quoi ! »
Gaël sourit avec gêne.
« Tu vois ! C'est ce que je me tue à t'expliquer ! continua Akim.
– C'est-à-dire ?
– Il ne me reste qu'à me venger sur le chocolat ! » conclut Akim en engloutissant le morceau fourni avec son café.
Gaël se détendit et sourit.
« Tiens. Je t'offre le mien. »

(fin)