Auteur: MissNutella

Genre : romance dégoulinante accessoiremet yaoi

Note: alors tout d'abord le perso de Stan n'est pas à moi mais à Mékyah ensuite ces persos sont issus d'une petite bande de délire fanfikeux et sont notre propriété exclusive alors pas touche ou sinon, je mord et je griffes... Vous pouvez d'ailleurs les retrouver dans leurs " vraies" aventure ici harrypotterandcompagnie. et aussi ici harrypotterandco. de quoi, c'est de la pub, oui et alors?!

Note 1 : si vous demandez d'où me vient le sujet la faute revient à Shakes Kinder Pingui et son blog... Voilà!


Titre: Just a kiss

« Oh non! Murmura Benjamin, ses yeux fixant l'homme debout prés du bureau »

Et pourtant si. Aucun doute possible, son nouveau professeur et CET homme ne faisait bel et bien qu'une seule et même personne.

Stan Swift et Benjamin Laguinot se connaissaient depuis l'enfance, plus précisément le CE1. A l'époque, rien n'aurait pu laisser supposer qu'ils puissent un jour devenir amis. En effet, dés le premier regard Stan avait décidé qu'il ne supportait pas Benjamin et inversement. S'en était suivi un série de disputes et de « bagarre » par le biais de défi tous plus stupides les uns que les autres: « qui grimpera le plus haut dans l'arbre », « qui ira piquer la gamelle du bouledogue du gardien de l'école », « qui restera le plus longtemps sous l'eau à la piscine », etc... Leurs tempérament excessif et leur ténacité les avait conduit plus que souvent au sein des locaux de l'infirmerie. Les défis stupides et leur animosité s'étaient égrener sans graves conséquences le long de leurs scolarités jusqu'à... Jusqu'à ce fameux jour en Seconde où un de leurs défis les avait entraîné à entrer bien malgré eux dans la ligne de mire de la bande de Lucien Boker. Suite une bagarre mémorable, et à un séjour de trois jours chacun à l'hôpital, ils s'étaient jurés une amitié à la vie à la mort. Les défis stupides n'avaient pas cessé, au grand désespoir de leurs entourages.

Mais cette fois-ci, sous le soleil exceptionnellement chaud de cet mi-mai, Benjamin réalisa l'infantilisme de leurs comportements. Les yeux pétillants, le menton en appui sur son poing, Stan le dévisageait attendant qu'il assimile le contenu du défi, tandis que sa petite-amie Lyssandra Berthelet se prenait la tête dans les mains. Benjamin prit une longue inspiration puis s'écria, un peu plus fort qu'il ne l'aurait voulut:

« Nan mais t'es malade! »

La moitié des personnes assises à la terrasse de ce petit café de la place Bellecour se tournèrent vers eux et il rentra la tête dans ses épaules. Stan eut un petit sourire innocent, prit le temps d'avaler une gorgée de soda glacé et répliqua:

« Enfin Beny, c'est juste un petit baiser de rien du tout! C'est pas comme si je te demandais de faire une fe... »

Lyssandra, qui avait cesser de se lamenter sur l'attitude puérile de son petit-ami, lui assena brusquement une claque derrière la tête et l'interrompit dans sa phrase:

« C'est bon, on a compris l'idée générale...

Aïe-euh! protesta Stan en lui lançant un regard en coin »

Benjamin secoua la tête, amusé, puis revient au sujet premier et lança, d'une voix un peu chevrotante:

« Mais quand même... Pourquoi a un parfait inconnu? Hein?!

sourire débile Bin... Parce que c'est plus drôle, non?! »

Lyssandra et Benjamin échangèrent un regard légèrement lasse en avisant l'air ravie du jeune homme. Puis Stan eut un petit sourire et pencha légèrement la tête sur le côté, ajouta d'une voix suave:

« Qu'est-ce qu'il y a Beny?! T'as peur, hein?! Même pas capable de relever un p'tit défi? »

Lyssandra tourna lentement la tête vers Benjamin, les sourcils froncés.

« Aie! - pensa-t-elle – Il tire sur une corde sensible là... »

Les yeux bleu du jeune homme se plissèrent alors que Stan poursuivait, remuant son fond de soda avec sa paille:

« Tss! J'le savais bien de toute façon... T'as la trouille! »

PAF! La petite table de bar fut secouer d'un soubresaut alors que Benjamin se levait brusquement et s'appuyer de ses deux mains dessus. Il planta son regard dans les yeux bruns de Stan et déclara d'une voix lente et hachée:

« Je relèves le défi. »

Il tourna ensuite le dos au couple et s'enfonça dans la foule qui parcourait la place. Un sourire étira doucement les lèvres de Stan et il murmura alors que Lyssandra se prenait la tête dans les mains:

« Gagné! »

Lyam s'étira souplement, étendant ses bras vers le soleil, sous le regard goguenard de son meilleur ami, Graig. Il saisit ses sacs à nouveaux, tira la langue à son colocataire et se dirigea d'un pas rapide vers la bouche du métro légèrement distancé, Graig le suivait tant bien que mal. Les deux jeunes anglo-saxons avait débarqué à Lyon au début du mois de mai et logés ensemble dans un petit appartement du quartier de la Croix-Rousse. Profitant du temps clément de ce week-end de l'ascension, ils s'étaient décidé à aller place Bellecour, flâner et faire du lèche-vitrine. Comme d'habitude, Lyam n'avait pas su résisté à l'appel des librairies et se retrouver les mains encombrées de sac contenant en vrac: romans, manga, livres ésotérique, recueil de poèmes, etc... Graig secoua la tête avec amusement et suivit le jeune homme en sautillant gaiement, tentant d'éviter tant bien que mal les divers démarcheurs en tout genre qu encombrer la place. Alors qu'il venait d'esquiver un petit groupe de jeunes qui tenter d'effectuer une enquête sur les célibataires de moins de trente ans, il constata qu'il avait perdue de vue son meilleur ami. Il fronça les sourcils et fouilla la foule du regard. Il poussa un petit soupir de soulagement en avisant la haute stature de son ami, immobile prés de la Fnac. Intrigué, il aperçut devant lui un jeune homme, jean noir, chemise bleue et cheveux en pétards. Arrivés à à peine un mètre de distance, il se figea net en avisant l'inconnu se dresser sur la pointe des pieds et poser ses lèvres sur celle de son meilleur ami.

Benjamin, qui se maudissait pour son orgueil de mâle, poussa un profond soupir de désespoir et stoppa sous l'enseigne de la Fnac. Il ferma les yeux et inspira un grand coup, tentant de se calmer tant bien que mal. Mais pourquoi avait-il relever ce stupide pari?! Il expira et se décida à expédier l'affaire au plus vite, cherchant dans la foule un homme qui pouvait répondre à ces attentes.

« Tant qu'à embrasser un parfait inconnu, autant qu'il soit beau gosse! »

Il se faufila discrètement derrière un groupe de jeunes filles parlant à bâtons rompus de manga, scrutant la foule avec attention. Alors qu'il grimaçait en avisant un vieux bedonnant et rougeaud qui le suivait du regard avec intérêt, il percuta quelqu'un de plein fouet. Massant son épaule endolorie, il releva la tête et s'apprêtait à houspiller avec animosité le fauteur de trouble avec animosité mais ne put que déglutir avec difficulté. Devant lui se tenait un jeune homme, grand, les yeux couleur métal en fusion, un visage au trait fin mais pas féminin pour autant, des cheveux châtains clairs tombant légèrement sur la nuque. Mais surtout, se furent ses lèvres sensuelles, délicatement ourlées et charnues, d'un rose presque framboise qui le firent rougir sans qu'il sache réellement pourquoi. Il hésita une seconde, prit une inspiration puis se hissa sur la pointe des pieds et posa ses lèvres sur la bouche tentatrice.

Il y a avait d'abord d'abord eut les yeux. D'un bleu incroyable, couleur saphir. Puis cette adorable rougeur inexpliquée sur les joues. Et puis... Et puis ses lèvres souples et douces sur les siennes. Lyam cligna des yeux , ses mains se crispant sur les anses de ses sacs. Une langue audacieuse vient explorer la jonction de ses lèvres et le plus naturellement du monde, il lui laissa le passage. Il s'émerveilla de la bouche contre la sienne, du goût de caramel des lèvres, de la timidité avec laquelle la langue vient explorer son palais, chercher la sienne, jouer avec. Et tout s'arrêta. Lyam, sentit les lèvres inconnues quittaient les siennes, une respiration un peu rauque, un murmure, un dernier regard. Le temps de graver le visage dans ses souvenirs. Puis l'inconnu ne fut plus qu'une tâche bleue disparaissant dans la foule. Les paquets du jeune homme tombèrent au sol dans un bruit sourd et il porta la main à ses lèvres. Graig, surgit dont ne savait où, se posta à côté de lui. Il y eut un silence puis:

« Ça te prends souvent de te laisser embrasser par des inconnus? Huuummmmmmmmm?! »

Lyam tourna la tête vers lui, sans le voir hanté par des lèvres au goût de caramel.

« Merci. »

Rien qu'un souffle.

Benjamin sentit le rouge gagné ses joues et détourna le regard. Heureusement pour lui que l'amphi était quasiment plein. Aucune chance que son nouveau professeur, Lyam Kasershift, et put le repérer. Aucune chance également qu'il se souvienne de lui. Presque trois mois déjà. Il poussa malgré lui un petit soupir déçu. Machinalement, il se mit à gribouiller sur sa feuille attendant que le reste des étudiants est achevé de remplir la fiche de route. Alors qu'il traçait avec soin la grille pour un jeu de morpion, une ombre apparut sur le papier blanc. Il leva la tête et croisa un regard gris métallique. Le professeur resta cinq longues minutes planté devant lui, l'observant avec attention. Benjamin eut toute les peines du monde à conserver son sang froid et également à ne pas fixer les lèvres pleines. Enfin, les lèvres de l'homme s'étirèrent sur un lent, trop lent sourire.

« Vous avez fini? demanda une voix qu'il mit quelques secondes à identifier comme étant celle de son professeur »

Il ne put que hocher positivement la tête et tendre le feuillet cartonné. Son regard accrocha une dernière fois les yeux couleurs métal en fusion puis le professeur s'en fut vers son bureau.

« Et shit! Pensa Benjamin au bout d'une minute »

Lyam considéra d'un air pensif le tas de feuilles cartonnées roses pâles qui s'accumulaient au fur et à mesure que les étudiants quittés l'amphi. Il s'attendait certes à bien des surprises, après tout le système éducatif français était bien différent du système anglais, mais certainement pas à retrouver au premier rang de l'amphithéâtre « son » inconnu. Ses yeux se posèrent sur la feuille de route mise à l'écart. Benjamin Laguinot. Il resta un instant indécis, regardant sans les voir les étudiants quittant la salle dans un joyeux brouhaha. C'était sans doute idiot, voir à la limite de la midinette en mal d'amour, mais depuis trois mois il ne pouvait pas s'empêcher de penser à ce baiser échanger en pleine rue. Il se leva brusquement et appela d'une voix grave:

« Benjamin Laguinot? Vous pouvez rester un instant s'il vous plaît? »

Il vit les épaules sous la chemise blanche se raidir alors que le jeune homme s'arrêtait. Lentement, il se retourna avec un petit sourire un peu forcé aux lèvres et une légère rougeur aux joues.

« Bien sûr professeur... »

Il s'approcha de lui alors que le dernier étudiant sortait et Lyam eut un très léger sourire, lançant d'un ton badin alors qu'il lui faisait signe de s'asseoir:

« Je crois que j'ai droit à certaine explication par rapport à certain de... vos comportements inattendus, non?! »

En face de lui, le regard saphir s'écarquilla et Benjamin Laguinot déglutit avec difficulté.

« Merde. Merde. Merde. MERD-EUH! fut la seule chose que Benjamin put penser »

Il prit place sur le siège désigné par son professeur et le regarda s'appuyait nonchalamment contre le bureau. Il y eut une ou deux minutes de flottement puis la voix calme et posée s'éleva dans l'amphi vide:

« Il vous arrive souvent d'embrasser de parfait inconnu au milieu d'une rue surbondée?! »

Le jeune homme grimaça.

Erk...Il est direct

« Euh... Non. »

L'enseignant haussa un sourcil, ses yeux devenant inquisiteur.

« Mais encore? »

Benjamin osa enfin poser son regard sur lui. Les bras croisés sur le torse, la tête légèrement inclinée sur le côté, il fixait d'un air perplexe.

Après tout... Je pourrais au moins lui donner des explications, ne serait ce parce qu'il ne m'a pas giflé...

Les deux regards se croisèrent à nouveau, dans un silence un peu pesant. Puis Benjamin inspira un grand coup et se lança dans des explications un peu embrouillé.

Lyam contempla d'un air pensif son étudiant achevé des explications un peu vagues à propos d'un meilleur ami et d'une suite de paris stupides. Benjamin acheva enfin son monologue et il le regarda d'un air à la fois indécis et gêné. Le professeur rejeta la tête en arrière puis demanda d'une voix calme:

« Et... Pourquoi moi?! »

La rougeur présente depuis le début de leur entretien sur les joues du jeune homme s'accentua.

« Euh... Je... En faites, c'est parce que vous... Euh... Vouêtiezlepussexyévoilakoi... »

Benjamin rentra le plus possible la tête dans ses épaules alors que sa phrase s'achever dans un murmure.

« Oh! - un ange passa – Hé bien! Je... Je supposes que je ne peux que vous conseillez d'éviter ce genre de paris stupides à l'avenir... »

Le jeune homme hocha la tête et saisit son sac qui traînait sur une des tables de l'amphi puis se dirigea vers la sortie. Lyam regarda un instant le jeune homme s'éloigner. Tâche blanche.

« Merci. »

Il se leva subitement de son bureau et effectua en quelques pas la distance qui le séparer de Benjamin. Il posa la main sur son épaule et le fit se retourner:

« Monsieur Laguinot? »

Le jeune homme le regarda d'un air interrogateur alors qu'il s'approchait de lui.

« It was just a kiss, no?"

Benjamin cligna des paupières et hocha simplement la tête. Lyam posa doucement sa main sur la joue et se pencha vers son étudiant.

« Dans ce cas... - il approcha son visage à un centimètre de celui de son vis-à-vis – il n'y a aucun mal à ce que je reprennes mon bien... »

Deux lèvres sur les siennes. Un goût de miel et une douceur incroyable. Une bouche qui happe doucement sa lèvre inférieur, la suçote puis fait de même avec sa lèvre inférieur. Une langue qui vient taquiner la commissure de ses lèvres, demandant un droit de passage qu'il lui accorda bien volontiers. Un ballet sensuelle, tendre duel puis la langue vient explorer sa bouche et le baiser se termine. Benjamin resta un instant les yeux clos puis ouvrit lentement les paupières. « Son » inconnu se tenait devant lui, un léger sourire aux lèvres. Il effleura doucement ses lèvres de son pouce et murmura :

« Just a kiss... »

L'étudiant ferma à nouveau les yeux, savourant simplement l'instant.

FIN

Alors?! Qu'est-ce que vous en pensez?! Une rewiew?! yeux de chat potté que tu peux pas résister...

Par ailleurs, je tiens à vous signales quela publication de Ugly style et de Rebelles est suspendue jusqu'au 4 septembre, la faute au rattrapage de la fac et à des vacances à la Réunion, mon île de rêve et paradisiaque mais malheureusement trés peu pourvut de cet outil miraculeux qu'est internet... Donc a+b pas de possibilités de publier... Mais je vous promets au moins trois chapitre pour Ugly style et deux pour Rebelles ainsi que plusieurs petits one-shots...

Lyam : sifflote, regarde en l'air puis Je tiens quand même à faire remarquer que en ce moment tu ne fais qu'écrire des histoires d'amour entre profs et élèves...

Graig: Un fantasme inavoué?

Benjamin : Une liaison secréte?!

Stan : Une... baîllonné en plein milieu de sa phrase par l'autoteuze

Autoteuze : Si j'entends encore ne serez-ce qu'une respiration, je vous fait tous moines perdus dans une fusée sans eau, ni nourriture et peu d'oxygéne au fin fond de la galaxie de Pégase, capice?!

Tous : Gloups...

Autoteuze: XD C'est pas le moment de m'énerver, moi et les partiels de rattrapages ça fait pas bon ménage...