Une chtite histoire toute mignonne (histoire de prouver que non, je suis pas morte )
PERM'
Semaine une
Ah, la fac, ses amphis gigantesques, les nouvelles connaissances, l'indépendance, les amis, la nouvelle vie, et ... les loooongues heures vides qui s'écoulent très lentement, vides de tout sens. Comment ça je dramatise ? J'ai trois heures de trous à combler moi ... Et ce, deux fois par semaine, jusqu'à la fin du semestre. Pauvre de moi.
Bon, bien sur, un semestre de fac ne dure que quatre mois, mais quand même c'est long trois heures. Et je ne peux tout de même pas aller au cinéma deux fois par semaines. Au prix où sont les places, même avec le tarif étudiant, sans compter qu'avec les navets qui passent en ce moment... Pas envie de m'abrutir non plus.
Bref, me voila avec trois heures devant moi. Je ne connais pas grand monde ici depuis que mon meilleur ami a changé de cursus. Le jour où il est parti, il m'a dit de voir les choses du bon côté, au moins, les mecs sauraient que je suis libre... ce qui n'était pas couru d'avance puisqu'on était toujours fourrés ensemble.
Me voici donc plus ou moins seule avec trois heures à tirer, heureusement que j'ai toujours un gros bouquin sur moi.
On va éviter la bibliothèque, contrairement à ce que son nom laisse supposer, il y a toujours un vacarme impossible dans ce bâtiment. Une salle vide, ça devrait faire l'affaire. Comme ça je serais au calme.
Moi solitaire ? Non ? Où avez-vous été chercher ça voyons ? J'adoooore ma solitude. C'est une compagne de tous les instants, elle ne déçoit jamais.
Direction donc, une salle déserte, pas bien difficile à trouver ça en début d'année, surtout que les travaux dirigés n'ont pas encore commencés.
Finalement pas si facile que ça, vu que je cherchais une salle absolument déserte. Et oui, on tient à sa solitude, ou on n'y tient pas. Aller jusqu'au bout de ses convictions. Oui, encore une fois j'exagère. Vous avez du remarquer, j'adore exagérer.
Oh pardon, je ne me suis pas présentée, Morgane, dix-neuf ans et toutes ses dents, un châtain clair basique, des yeux verts pâles, assez classiques, couleur menthe à l'eau diluée (trèèèès diluée), taille moyenne. Basique.
Ce que j'aime ? Ca vous intéresse ? Si vous voulez, j'adore lire tout ce qu'il me passe sous la main, livres, fics, ... J'aime la musique, fouiner, écouter ce que personne ne connaît. Moi ? Originale ? Vous me flattez ? Peut-être …
Mes études ? Rien de très original, je prépare un concours d'administration, enfin, ça c'est l'année prochaine, si tout se passe bien. Rien n'est moins sûr, mais ce n'est pas la peine de stresser plus d'un an à l'avance.
Mais me voila avec trois heures devant moi, tiens, j'ai des stats à faire … cette prof est folle, donner autant de travail … oui, bon en même temps on est quand même là pour bosser, mais … pfff.
Et puis faut que je relise mes cours, j'ai toujours très mal écrit –écriture de cochon d'après Johan mon meilleur ami-, il est vrai que j'ai parfois du mal à me relire, et puis mieux vaut prévenir que guérir… Parce qu'il y a pire que de me relire, c'est de relire les autres sur des photocopies …. Un véritable cauchemar. Donc, j'anticipe, je me corrige pour que ça reste lisible.
Et puis, s'il me reste un peu de temps, j'ai toujours mon bouquin sur moi …
Une heure plus tard :
Me voici débarrassée des stats, je m'étire un bon coup en me hasardant à regarder autour de moi pour la première fois depuis une bonne heure. Il faut d'ailleurs que je vous précise que pour moi, travailler sans musique est inconcevable, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai toujours mon lecteur MP3 sous la main. Et donc, je n'entends, et ne me rends absolument pas compte de ce qu'il se passe autour de moi.
Je suis donc plus que surprise lorsque je m'aperçois qu'à côté de moi, il y a quelqu'un ! Enfin, à côté, c'est vite dit, deux rangés plus loin serait plus exact. Un jeune homme qui apparemment, aime sa solitude autant que moi. Je souris doucement, heureuse de constater que mon désir de solitude n'est pas si incongru que cela.
Mes connaissances à la fac me prennent souvent pour une folle, mais Johan lui me comprenait, c'est d'ailleurs pour ça qu'il me manque autant, il me comprenait.
Bon bah puisque je suis partie pour glander, … mon regard s'attarde sur le dos et la nuque de mon collègue en matière de solitude. A première vue, je ne le connais pas, mais en même temps, connaître un amphi de cinq cent personnes, même en les ayant côtoyés un an, je vous mets au défi de tous les connaître, ou du moins de tous les reconnaître.
Il y aura toujours un certain nombre de personnes que vous n'aurez jamais vues, ni entendues.A la fac, on est noyés dans la masse.
Lui je ne le connais pas, ne le situe pas … pour autant il n'est même pas dans mon amphi…
Comment savoir ?
Et puis de toutes façons, ça n'a aucun intérêt. Je souffle un bon coup, et je plonge avec délice dans mon bouquin du moment, l'Assassin Royal de Robin Hobb (coup de pub, cette série est excellente). Avec ma musique en accompagnement, je ne vois pas le temps passer. Et c'est de justesse que j'arrive devant la porte de l'amphi suivant, non sans avoir noté que mon inconnu solitaire avait quitté la salle avant moi.
Sans me dire qu'il était l'heure … grrr … mouais, je suis de mauvaise foi là, j'aurais encore plus fait la gueule s'il m'avait dérangée. D'autant plus qu'il n'était pas censé savoir à quelle heure je reprenais. Et au moins, il a respecté mon désir de paix.
Bref, me voici devant l'amphi suivant, plus qu'à se concentrer.
C'était vraiment pas facile... m'enfin, la journée est enfin finie.
Je vais pouvoir réaliser mon petit plaisir de la journée, mater dans le Métro.
Evidemment, c'est l'heure de pointe, on est serrés comme des sardines. C'est pas des plus agréables, mais bon, si je veux renter chez moi, il faut en passer par là. Et l'avantage, c'est qu'il y a pleins de jolis garçons à admirer. Et oui, j'avoue, j'adore me faire plaisir aux yeux. A défaut de toucher avec les mains, je touche avec les yeux.
J'aime aussi observer les gens, essayer de deviner leurs vies, leurs âges, leurs métiers …
En parlant d'admirer -ou d'observer, comme vous voulez, je ne suis pas contrariante- je reconnais ce sac, et les épaules qui vont avec, c'est mon monsieur Solitaire, mon alter ego masculin …. – pur délire de ma part, juste parce qu'on a partagé une salle vide … la fatigue des fins de journées ça … -
Ah un mouvement de foule, je déteste ça, j'ai toujours l'impression que je vais me prendre la porte dans la figure ou rester sur le quai … je suis sûre que vous les connaissez ces mouvements de foule là, ceux où les gens se battent pour entrer contre ceux qui veulent sortir. Bravo si vous réussissez à conserver votre place. Moi en général, je m'accroche à ma place comme une moule à son rocher, mais aujourd'hui….
Aujourd'hui, me voila collée à monsieur l'Inconnu. La première chose que je remarque, c'est son odeur, ça sent vraiment très bon. Et j'en profite à fond. C'est plus qu'agréable.
Et c'est bien la première fois que je trouve dans l'heure de pointe des transports quelque chose d'agréable. Comme quoi, il y a une première fois à tout …
Voilà, je descends ici, je n'ai pas osé le regarder franchement, et encore moins lui parler. Je suis quasi certaine de ne pas le reconnaître, mais c'était un agréable moment.
Commence alors la traditionnelle ruée vers le RER, toute une histoire, je suis sûre que les franciliens savent de quoi je parle.
Je fais un adieu silencieux à mon fantasme de la journée, et je monte dans le premier wagon qui ouvre ses portes devant moi… pour sentir à nouveau ce parfum si particulier.
Mais comment ça se fait que je ne l'ai jamais aperçu avant ?
Je passe les dernières vingt minutes de mon trajet quotidien à le détailler minutieusement.
Ce n'est pas à proprement parler un apollon, mais il a vraiment du charme. Pas le genre sur lequel on se retourne dans la rue, mais celui sur lequel on s'attarde en souriant, accessible en fait. Il dépasse la plupart des usagers, moi y compris, il a les yeux assez clairs, même si je n'ai pas osé le regarder droit dans les yeux. Il a les épaules assez larges, mais ça je le savais déjà, et les cheveux courts, mais … pas tant que ça, en tous cas, ça lui va très bien.
Pas canon, mais … vraiment charmant…
Semaine deux
Une semaine s'est écoulée, et me re-voici à nouveau avec mes trois heures devant moi.
Et c'est tout naturellement que je me retrouve dans la même salle que la semaine dernière, c'est comme une routine agréable qui s'installe. Et oui, déjà une routine, prendre des habitudes et s'y tenir, ça se fait très rapidement, et on s'en rend à peine compte. A peine une semaine, et déjà une routine …. Je ne sais pas vraiment s'il y a de quoi en être fière. Mais c'est un fait.
J'avoue cependant que si j'ai choisi cette salle ce n'est pas pour rien, quelque part, au fond de moi … j'espère qu'Il sera là.
Ce qui ne m'empêche pas de plonger dans mes cours et mes exercices.
Et cette fois encore, quand je relève la tête, il est là.
Cette fois-ci, il est sur la même rangée que moi, et je vois son profil. J'avoue, je l'observe, et ce n'est pas un profil de statue grecque, pas fin et ciselé, non, lui est plus … brut, moins travaillé, et donc plus accessible, plus impressionnant peut-être aussi … je ne sais pas vraiment en fait, mais, je suis sure d'une chose, j'aime le regarder.
Je ne sais pas trop vous, mais quand on me regarde, parfois, j'ai une impression de … oh, c'est idiot vraiment, mais comme si on me chatouillait…et généralement, je tourne la tête et je tombe pile dans le regard qui m'observait.
Ça n'a pas manqué …. Sauf que c'est lui qui a senti que je le regardais et qui a plongé ses yeux dans les miens. Et moi j'ai plongé dans les siens. Comment ça je mélodramatise et je romance ? Il avait vraiment des yeux… à tomber par terre. Verts, vert forêt, magnifiques ; comme la forêt lozérienne, verts foncés, bruns clairs, bruns sombres et verts sombres, j'avais l'impression d'être tout en haut de la montagne et de voir le camaïeu foncé qui n'existe que dans le Gévaudan. Et j'ai plongé dans ces yeux magnifiques.
Et j'ai souris, un peu, timidement.
Je ne m'attendais réellement pas à une réponse quelconque de sa part, mais … il m'a sourit aussi.
Un signe de tête, et nous sommes retournés chacun à nos occupations.
Heureusement pour moi que j'ai finis tout ce qui demande une grande concentration.
Cette fois-ci aussi, il est parti avant moi, sans me prévenir, mais … ça devient comme une habitude entre nous.
Depuis, dans les transports, je lui souris, et il me répond.
C'est toujours discret et rapide, mais ça suffit à me donner la pêche pour la journée (oui, parce que je le vois aussi tous les matins –ou presque-… pourquoi je lui parle pas ? … heu … j'ose pas…).
Le lendemain :
Ce matin, j'ai pris un soin particulier à ma toilette -dieu comme ce mot sonne vieillot - mais c'est pourtant bien le cas, j'ai mis des vêtements dont je sais qu'ils me vont particulièrement bien, je me suis maquillée, (plus que d'habitude en tous cas), et puis, j'ai mis mon pull fétiche, qui, miracle pour moi, s'accorde parfaitement avec mon pantalon, je suis sauvée, mais non je ne suis pas cynique. Ce pull, il me suit depuis trois ans. Lors du passage des épreuves du bac, lors des résultats dudit bac, ma première sortie en boite, ma première cuite, mon premier petit copain (oui, j'ai mis un peu de temps avant de sortir avec un mec), et plus important que tout, je l'avais lors de ma rencontre avec Johann.
Me voici donc armée, prête à tout, le pire comme le meilleur…
Tiens ça sonnerait presque comme les serments des bouquins à l'eau de rose.
Bref, me voici parée, et je monte dans le wagon qui depuis quelque temps est devenu le notre, celui où nous nous voyons pour la première fois de la journée, celui où nous nous saluons pour la première fois de la journée. Celui où j'ai la nette impression que tout va se jouer.
Automatiquement, je le cherche du regard, et … je ne le trouve pas. Mais où est-il ? Pourquoi n'est-il pas là ce matin ? Déçue, je jette un coup d'œil à mon portable –comme s'il allait m'appeler, il n'a pas mon numéro…
Nom de nom ! Je sursaute. Mais je suis en retard … très en retard même. Mais comment j'ai fait mon compte ? Je suis toujours en avance d'habitude. Toujours. Sauf ce matin. Comme par hasard. Combien vous pariez qu'il va -en plus- y avoir des problèmes de transport ?
J'étais tellement impatiente, me suis bien pomponnée, et voila… en retard. Non mais je vous jure… on a pas idée. Bon, on se calme, ça ne changera pas grand-chose. Juste que je ne le verrais pas ce matin.
J'y pense, je ne connais toujours pas son prénom. Faudra quand même que je le lui demande à l'occasion.
Semaine trois
Une autre routine s'installe, on se salue à chaque fois, mais sans plus. Je commence à vouloir le connaître plus, et quelque part, je suis frustrée de ne pas lui parler. De ne pas échanger avec lui.
S'il ne s'était rien produit, j'aurais très certainement fini par le coincer dans le wagon et lui parler.
Mais … j'étais arrivée en retard en cours, et pour ne pas me faire remarquer, je m'étais installée sur le côté à proximité des portes d'entrée. Je vous laisse deviner ma surprise lorsque je l'ai vu pousser la porte, quelque peu essoufflé, et cherchant du regard une place qui ne l'oblige pas à traverser l'amphi tout entier. Je pense qu'il a vraiment autant horreur que moi d'être en retard. D'être le point de mire de tout un amphi.
Je lui ai fait un sourire comme à l'habitude, espérant je ne sais trop quoi. Et pourtant, ce jour là, il s'est assis à côté de moi, m'a soufflé un « salut » et m'a sourit.
Je suis d'abord restée bouche bée, et puis j'ai réussi à faire fonctionner mon cerveau et à lui répondre.
Et évidemment avec mes divagations, j'ai manqué le titre… bah en voila une bonne raison pour parler ! Et ça nous fera une bonne occasion de discuter, et pas qu'une salutation, somme toute frustrante… très frustrante.
Je dois avouer que depuis le départ de Johann, c'est la première fois que je me concentre aussi peu sur un cours.
Il a une belle voix. Et il est gentil, … et serviable. Serait-ce l'homme idéal ? À la fin de l'amphi, on est resté à parler. Et il m'a demandé mes cours. En général je refuse net, mais, il a l'air sérieux, et on a déjà parlé un peu. Comme en plus, il ne veut faire que des photocopies et que j'ai du temps à tuer, je l'accompagne.
Il s'appelle Vincent, il a 21 ans, il est beau (je ne peux pas le lui enlever), gentil, galant, et dispose d'assez de cynisme et de causticité pour ne pas paraître ballot ou lourd. Le mec idéal n'est ce pas ? Assez grand, brun, des beaux yeux verts… le mec PAR-FAIT n'est ce pas ?
A mon grand regret, je suis tout à fait d'accord avec moi-même. Il doit d'ailleurs être totalement inaccessible, sûrement avec une superbe fille super sympa, bref une "rivale" comme je n'en veux pas. M'enfin, au moins j'aurais parlé avec lui.
Après nos photocopies (oui, il m'a passé ses cours –échanges de bons procédés-), nous sommes allés boire un café (enfin, lui, moi je me suis contentée d'un des excellents muffins des Starbucks), et… nous avons refait le monde.
C'est étonnant de voir qu'une personne que je ne connaissais pas deux heures auparavant me semble être si complémentaire. Etrange, et un peu effrayant.
Comme les cours étaient finis (enfin … finis, on se comprend, le dernier est totalement inintéressant), on a été au ciné, voir le fameux film du moment, le film à ne rater sous aucun prétexte … une daube, nullité totale, mais j'ai rarement autant rit devant un film sensé être dramatique.
Là n'est pas le plus important, vous saviez que la distance normale entre deux inconnus (pour préserver son espace vital) est de 46cm ? Moi non plus je ne le savais pas j'ai découvert ça avant-hier). Tout ça pour dire que si au début de l'aprèm, il y avait effectivement un grand espace entre nous, vers 18h, en sortant du film, il devait y avoir 5 malheureux centimètres.
Parce que, sans que je comprenne ni pourquoi, ni comment, en sortant du ciné, on se tenait la main.
Parce que sans que je comprenne ni pourquoi, ni comment, en sortant du ciné, on s'est embrassés.
Et parce que sans que je comprenne ni pourquoi, ni comment je me retrouve à sortir avec quelqu'un que je ne connaissais pas la veille.
Alors que je ne connais presque rien de lui. Ni sa famille, ni ses amis.
Je me demande ce qu'il va se passer demain. Va-t-il m'ignorer ? Juste me sourire ? Ou bien allons nous continuer comme ce soir ? J'avoue que quelque part, j'ai hâte d'être à demain, mais d'un autre côté, je m'inquiète de sa réaction.
Deux mois plus tard
Ça fait plus de deux mois que je le connais. Et deux mois qu'on sort ensemble. Vous y croyez vous ? Le mec sur qui je fantasmais dans les transports, qui galérait avec moi en perm', avec qui je croyais n'avoir aucune chance … je sors avec lui.
Bon évidemment le lendemain matin, j'étais stressée, je ne savais pas comment me comporter … l'embrasser, le saluer de loin, l'ignorer, l'éviter…
Et puis, par habitude, j'ai baissé les yeux sur mon portable (histoire de vérifier l'heure), et j'ai vu que j'avais un message… de lui. Où il me disait que je comptais pour lui et que RER blindé ou pas, j'avais intérêt à l'embrasser pour lui dire bonjour. Le train est arrivé, et je suis sûre que j'ai du éblouir le chauffeur tellement je brillais. Tellement j'étais heureuse. Bien évidemment que je l'ai embrassé. Un mec en or comme ça, je n'allais pas le laisser partir à cause de ma peur d'agir. Et très franchement, dire bonjour à MON homme le matin dans le RER, y a rien de mieux. D'ailleurs, c'est devenu une routine entre nous. Et oui…encore une routine, mais je ne changerais celle là pour rien au monde.
Il a bien évidemment rencontré Johan, et vous savez quoi … ils se connaissaient avant. Et ce traître (lequel des deux je qualifie de traître ? franchement ? j'en sais rien du tout) ne me l'avait pas dit.
Bon, j'ai pardonné à Johann quand il m'a dit qu'il avait eu l'intention de me le présenter. Mais qu'il était drôlement content de voir que je pouvais me débrouiller seule.
Et bien évidemment, j'ai pardonné à Vincent quand il m'a embrassée.
Comment résister ? À l'un comme à l'autre ?
Je ne sais pas si ça durera, mais c'est pas trop mal parti ? Non ?
Fin
Voila, une tite histoire toute mimi, comme j'aimerais en vivre. J'espère que vous aurez eu autant de plaisir à la lire que moi à l'écrire.