Je sais, je sais, j'abuse sur les délais de publication. Je me suis surprise moi-même en voyant la date de la dernière mise-à-jour. Ce chapitre fait définitivement parti de ceux avec lesquels j'ai du mal, en plus d'un emploi du temps qui a dernièrement été plus chargé que jamais.

Réponses aux reviews anonymes :

Sonia-suki : Merci pour ta review. Entre nous j'adore aussi Gabriel mais je ne suis pas très objective ;)
J'ai tendance à penser que dans une telle situation beaucoup seraient prêt à pardonner à leurs proches. C'est dur d'être objectif dès lors qu'il s'agit de sa famille. Il ne faut pas non plus oublier qu'Ashley est jeune. A cet âge-là c'est d'autant plus difficile de couper tout contact avec sa famille.
FX est lui aussi jeune et a donc encore à faire ses propres expériences pour changer pour le meilleur ou pour le pire.


Chapitre 24 :

Pourquoi est-ce que Gabriel avait acceptait d'aller au cinéma avec Charles, déjà ? Il s'avérait que Charles faisait partie de ceux qui aimaient commenter un film de suite après la fin. A la grande exaspération de Gabriel.

- Ce n'était pas le meilleur, mais ce n'était pas le pire… et quand… tu n'es pas d'accord ?

- Hum hum

- Surtout que… et… Tu m'écoutes ou pas ?

- Oui ?

- Rah, c'est bon j'ai compris.

Gabriel laissa échapper un petit rire.

- Là j'ai surtout faim. Donc on commentera le film, si tu veux, une fois qu'on sera assis à une table avec une bonne assiette devant nous.

- Ok… On va où ?

Gabriel regarda sa montre. Il n'était pas encore trop tard vu qu'ils avaient été à la séance de 19h.

- Vu l'heure on peut peut-être trouver autre chose que le McDo qui nous serve encore.

- Si on remonte au niveau des Gobelins je connais un petit restaurant qui n'est pas fast food mais sans être étoilé. Cuisine simple mais bonne.

- Je te suis, répondit simplement Gabriel, qui se demandait où est-ce qu'ils allaient se retrouver.

Ils marchèrent quelques minutes pour arriver à une station de la ligne 6, puis s'arrêtèrent à Place d'Italie pour finir les quelques centaines de mètres restantes à pieds. Ils finirent par entrer dans un établissement s'appelant Canteen Bus au mobilier plus de type brasserie familiale avec un côté un peu rustique, que grand restaurant, en concordance avec la description précédente de Charles. Ce qui était aussi en adéquation avec le nom du restaurant.

- Bonjour, est-ce qu'il vous reste une table pour deux ? demanda Charles après avoir été accueilli par l'employé.

On les guida vers la seule table de deux encore libre. La salle n'était pas bien grande et Charles lui expliqua que selon le soir de la semaine il valait mieux se présenter tôt ou réserver pour être sûr d'avoir une table. Ils étaient chanceux de ne pas être un soir d'affluence.

- Je ne t'imaginais pas comme un fan de Marvel ou de comics en général, commenta Gabriel entre deux bouchées.

- Hum ?

- Tu sembles bien trop à te prendre au sérieux pour t'intéresser à quoi que ce soit d'affilier geek.

- C'est mal me connaître, répliqua simplement Charles avec un haussement d'épaules. Je suis un fan de comics ET un gamer.

- Gamer ou gaymer ? le titilla le plus jeune.

Charles se contenta de froncer les sourcils, ne saisissant pas le jeu de mots ou en tout cas faisant tout comme.

- Rien. Laisse tomber.

Il prit deux fourchettes avant de poursuivre.

- Tu t'entendrais bien avec un de mes frères. Toujours très sérieux mais qui a une collection impressionnante de jeux sur toutes les consoles possibles.

Gabriel pensait à Benedict en disant ça, qui était réellement tel que décrit. Là où Ashley n'était pas plus branché jeux vidéo que ça. Il jouait parfois avec ses frères, mais n'allait pas spontanément passer une soirée à jouer en solo.

- Et toi ?

- J'ai aussi quelques consoles et jeux vidéo sur lesquels j'aime passer quelques heures de temps à autre.

- Laisse-moi deviner… jeux de foot ou de voitures ?

Gabriel leva les yeux au ciel.

- Tu oublies les FPS, arqua Gabriel. Mais désolé de casser ton cliché, j'ai aussi des RPG.

- Tu joues en ligne ?

- Ca m'arrive. Y compris avec des amis via Steam. Files ton pseudo que je t'ajoute vu que je devine que tu ne posais pas cette question pour rien.

- De suite…

- Ne fais pas genre, dit Gabriel tout en roulant les yeux.

- Ok… Mais ne fais pas le rageux si je te massacre sur tous les jeux, répondit Charles d'un ton bien assuré.


Il y avait un côté assez exaspérant à assister aux séances du club de musique sans pouvoir réellement jouer. A chaque fois qu'Ashley avait l'occasion de « participer » il se retrouvait à devoir volontairement massacrer le pauvre instrument qu'il avait entre les mains. Non pas qu'on le forçait réellement à jouer cette comédie mais… l'adolescent en lui ne pouvait s'empêcher de vouloir prendre cette revanche. Bien sûr que ce n'était pas mature, mais qui l'est réellement à cet âge-là ?

Ce qui n'était pas des plus faciles non plus était de se retrouver en présence de François-Xavier. Mais Ashley n'avait-il pas rejoint le club en partie pour cette raison s'il était honnête avec lui-même ? Les moments où ils jouaient ensemble, l'année passée, lui manquait grandement aussi. Rien que de retrouver ça, même si François-Xavier ne serait plus son petit-ami, serait déjà une bonne chose.

Après d'intenses réflexions, Ashley finit donc par tenter sa chance en se rendant à la salle de musique un soir après les cours. Qu'avait-il réellement à perdre ? Au mieux, il retrouvait un ami de musique avec lequel il appréciait réellement de jouer. Au pire, il se retrouvait face à une porte fermée. Pas grand-chose à perdre donc.

Arrivé devant la fameuse porte, il prit une grande inspiration, puis actionna la poignée. La porte s'ouvrit sans difficulté et il se retrouva face à un François-Xavier en train de jouer. Un sourire commença à se former avant de s'effacer tout aussi tôt. La nouvelle copine de François, dont il ignorait toujours le nom, était présente aussi. Elle était assise dans coin de la pièce, à regarder et écouter le brun jouer. Elle ne faisait pas partie du club et ne tenait aucun instrument en mains. Ashley pouvait facilement conclure qu'elle était probablement là uniquement pour tenir compagnie à François.

- Oh, laissa échapper Ashley malgré lui. Je ne pensais pas que… Je vous laisse…, murmura-t-il avant de faire aussitôt demi-tour pour repartir.

- Hey, attends ! s'exclama François-Xavier, se levant de son siège. Mais Ashley ne lui laissa pas plus de temps. En deux temps, trois mouvements, il était déjà bien loin.

Foutu karma de merde…

Une grande vague de déprime l'envahit. Il savait qu'il ne devait pas la laisser s'installer. Il était encore bien trop fragilisé et en avait lui-même bien conscience. Ca semblait si tentant, si facile, de se laisser sombrer…

Il pleuvait dehors. Il leva le regard et les paumes vers le ciel, accueillant volontiers l'eau qui tombait.


Le lendemain matin, se fut un Ashley bien ahuri qui fut accueilli de façon particulière à son arrivée au lycée. Par la copine de François. Hystérique, visiblement.

- Tout ça c'est de ta faute ! Tu ne pouvais pas t'en empêcher c'est ça ? Je savais bien que les pédés étaient des chiennes en chaleur mais t'as vraiment besoin d'aller AUSSI à la pêche aux hétéros ? Parce que François-Xavier EST hétéro. Il est juste confus parce que… parce que… T'es juste qu'un sale pédé !

Ashley n'était pas prêt pour ce niveau d'argumentation à même pas huit heure du matin. Même avec une bonne dose de café. Ce qu'il n'avait pas dans le sang, en raison des limitations associées avec sa greffe et les traitements associés.

- Whaou, quel vocabulaire, constata ironiquement Gabriel à côté de lui. Je suis impressionné. Si tu veux avoir le bac avec mention, tu devrais malgré tout apprendre quelques synonymes, lui offrit gracieusement Gabriel comme conseil, tout en pianotant sur son téléphone portable. Comme tafiole. Ou pédale.

- Oh ta gueule toi ! S'écria-t-elle, pris au dépourvue.

- Quels vils mots dans la bouche d'une jeune fille !

Ashley était à deux doigts de rire. Il aimait bien ce Gabriel-là, quand il n'était pas dirigé contre lui, bien sûr.

- Si tu veux tout savoir, j'utilise ma baguette magique pour ensorceler les pauvres hétéros égarés, dit Ashley d'un ton qui se voulait sérieux.

Gabriel, lui, ne se retint pas d'exploser de rire.

- Oh. Mon. Dieu. C'est tellement de mauvais goût. J'adore.

- Toi aussi t'es pédé c'est ça ?

- Ah, mais tu n'as pas retenu la leçon ? S'exclama Gabriel. Les synonymes, voyons ! Tafiole, pédale, tapette…

- T'es vraiment un…, entama-t-elle avant de voir François-Xavier arriver vers eux, accompagné de Charles.

- Candice ? Tâtonna le jeune brun.

- Je ne sais pas ce qu'il t'a fait mais… commença-t-elle avant de s'effondrer en larmes devant un François-Xavier impuissant.

- Il te l'a pourtant dit, répondit Gabriel sans aucune once de pitié. Il a utilisé sa baguette magique pour ensorceler le pauvre hétéro égaré qu'était François-Xavier.

- Hein ?

- De quoi ?, répondirent les deux frères en même temps.

La sonnerie retentit enfin, au plus grand soulagement d'Ashley.

- Je te remercie – Candice ? C'est ça ?, pour m'avoir éclairé sur le fait que je suis un pédé et compagnie mais maintenant faut qu'on aille en cours. Au plaisir de t'avoir connue... termina-t-il avant d'attraper le bras de Gabriel pour s'échapper.

Charles partagea un regard un peu perdu et interrogateur avec son frère avant de suivre les deux autres garçons.

- Là, il faudra m'expliquer, annonça Charles à Gabriel. Tu m'envoies un sms me disant de vite ramener mon cul et celui de mon frère, pour qu'on se retrouve face à sa copine en larmes…

- Ex-copine de ce que j'ai saisis de la… « conversation ».

- T'as foutu quoi Martel là-dedans ? grogna Charles sans réfléchir.

- Tu veux que je le répète encore une fois… proposa sardoniquement Gabriel avec un sourire forcé et un soupire d'exaspération.

- …

Ashley n'avait même pas besoin d'essayer de répondre, Gabriel répondait et occupait très bien Charles à lui seul. Il était définitivement bien content d'avoir, à présent, Gabriel de son côté et non plus en ennemi.

- Et pourquoi tu traines avec lui d'abord ?

- Pour te faire chier, tu le sais bien, Charles…

- Venant de toi ça ne m'étonnerait même pas…

Le portable d'Ashley vibra dans sa poche pour notifier de l'arrivée d'un SMS.

« Hey. Il s'est passé quoi exactement ce matin ? »

« Ta copine est venu me voir pour me faire part de ce qu'elle pense des gays. Dit de façon moins édulcorée si tu vois ce que je veux dire. »

« Mince. Désolé. Et ex-copine.»

Ashley ne savait pas vraiment quoi répondre de plus. Le prof allait de toute façon débuter le cours. Il regarda une dernière fois l'écran de son téléphone avant de le ranger dans sa poche.


Arrivé au soir, Ashley et Gabriel était une fois de plus à finir leurs devoirs et révisions ensemble. Ce qui était devenu une habitude à part entière. Et comme à l'habitude, c'était aussi l'occasion de parler d'autres choses que le contenu du cours.

- Tu commences à moins faire attention et bien plus te lâcher, commenta Ashley à un tournant de la discussion où ils revinrent sur les évènements de la matinée.

- A croire que ma patience a atteint ses limites, dit Gabriel en haussant les épaules. Ce genre de fille m'exaspère au plus haut point.

- A qui le dis-tu… soupira Ashley. Dis-moi déjà pourquoi on n'a pas laissé tomber la prépa pour rejoindre Bene à Harvard ? ajouta-t-il dépité.

- Par fierté ? proposa Gabriel.

- Ouais…

- Ou parce que tu voulais faire chier notre cher père ?

Ashley grogna tout en basculant sa tête d'une épaule à l'autre pour se détendre. Il poursuivi par un étirement des bras, tout en se levant et commençant à faire quelques pas pour se vautrer sur le lit de Gabriel. Il attrapa une peluche de dragon rouge qui trainait par là et la tritura entre les mains.

- Dois-je te rappeler pourquoi il m'a foutu à la porte de ses propres mots ?

- La question est de savoir si tu comptes saboter certaines ouvertures dans ta vie en réponse, ou si tu vas saisir les opportunités qui sont les meilleures pour toi sans tenir compte de lui.

- … C'est toujours « dérangeant » quand tu essayes de jouer les psys.

Gabriel lui jeta un de ses regards dont il avait le secret. A la fois hautain, dédaigneux et un brin moqueur. Un vrai don.

- Désolé, je n'aurais pas dû dire ça, s'excusa presque aussitôt Ashley. Mais tu as aussi fait le vœu de rester à Cat' cette année au lieu de Harvard.

- Par fierté en grande partie, honnêtement. Ce n'est peut-être pas ce qui t'as le plus motivé à rester, mais je n'ai aucune honte de l'admettre dans mon cas.

- Tout à l'air si simple pour toi que je t'envie, là, maintenant, dit-il. Y compris en ce qui concerne les cours eux-mêmes.

- Tu dis ça uniquement parce qu'on arrive à une des parties les plus délicates qu'on ait vue en cours. Ce qui n'empêchera en rien que tu ais une des meilleures notes au prochain DS, et que tu restes dans le haut du classement.

- Mmm…

- Mais tu peux aussi tout laisser tomber et te lancer dans une carrière artistique quelconque. Notre père acceptera probablement sans rechigner pour se faire pardonner.

Ashley fronça les sourcils une micro seconde avant d'exploser de rire.

- Juste d'imaginer la conversation…, glissa-t-il.

- Mais tu pourrais.

- Je pourrais, acquiesça Ashley. Sauf que ce n'est pas ce que je veux. Le seul art que je maitrise c'est la musique, et même si j'adore ça, je ne me verrais pas en faire ma vie.

- Tout laisser pour vivre une vie de rentier sans te préoccuper de quoi que ce soit ?

- Tout en enchainant drogues et gigolos ? répondit le châtain tout en roulant des yeux.

- J'aurais plutôt dit tout en s'enfilant… répliqua-t-il fier de lui.

Ashley lui jeta à la figure la peluche qu'il avait sous les mains.

- T'as vraiment un humour pourri.

- Dit monsieur « baguette magique »

Les deux frères se fixèrent du regard avant d'exploser de rire. Ce moment resterait probablement gravé à jamais dans leur esprit.


Ashley ne croisa pas François-Xavier avant la séance suivante du club de musique. Il ne savait pas trop s'il devait lui adresser qu'un simple bonjour ou évoquer le dernier incident. A vrai dire il ne savait jamais vraiment trop comment se comporter avec l'autre jeune homme. Depuis qu'ils s'étaient séparés, des mois auparavant, chaque rencontre était malaisante.

François-Xavier fut celui qui résolut le problème en se dirigeant vers lui dès qu'il le vit, sur le chemin de la salle de musique, pour entamer la conversation.

- Hey ! Je voulais m'excuser pour hier matin. Je ne pensais pas que Candice viendrait te causer des problèmes.

- Tu n'as pas à t'excuser. La seule responsable de ses actions c'est Candice elle-même. Je suis simplement désolé pour toi si ça a causé la fin de ton couple.

- A vrai dire, j'ai cassé avec elle l'autre soir. Juste après que tu sois passé en coup de vent, elle a tenu des propos assez homophobes… et bon, j'ai réalisé qu'on n'était pas fait pour être ensemble, expliqua François-Xavier. C'est assez malaisant quand t'as copine rejette une part de ce que tu es.

- Tu ne te considères pas comme un hétéro égaré ? le chercha mi-gentiment, mi-sérieusement Ashley.

- J'étais sérieux avec toi…, se défendit le jeune homme.

« Mais pas assez pour vouloir t'accrocher » pensa fortement Ashley en serra les dents.

- Peu importe, dit-il finalement en haussant les épaules. Tu étais. C'est du passé tel que tu viens de le faire remarquer.

- On peut toujours rester amis, proposa François.

Ashley se mit à rire nerveusement malgré lui devant un François-Xavier surpris de cette réaction.

- Désolé de rire. C'est juste que ça semble tellement facile pour toi.

- Je ne vois pas vraiment où est le souci pour être honnête.

Ashley le fixa sans rien prononcer, le temps de trouver les bons mots.

- J'ai déjà du mal à tourner la page sur notre relation François… Une part de moi à envie de se contenter qu'on soit amis en me disant que c'est mieux que rien. Mais je sais aussi que ça me mettra d'autant plus en plein visage ce que j'ai perdu.

- Tu veux dire que tu souhaiterais toujours qu'on soit ensemble ?

- Oui ! Même si une part de moi t'en veux, répliqua-t-il avant d'avoir eu le temps de réfléchir.

François-Xavier ne feignit pas sa surprise à l'entente des paroles d'Ashley.

- Hein ? Pourquoi ?

Ashley n'avait pas prévu d'avoir cette conversation-là, surtout pas au milieu d'un couloir où d'autres camarades pouvaient passer et à l'heure d'aller au club de musique. Ils étaient bien partis pour être en retard.

- Tu ne m'as laissé aucune chance. Tu m'as plaqué d'un instant à l'autre sans état d'âme, devant tout le monde, sans prendre le temps au préalable d'écouter ce que je pouvais avoir à dire.

- Tu m'avais menti…, tenta de se défendre le plus jeune.

- Oui et non, répondit Ashley d'une voix lasse. Par omission, peut-être. Mais sans aucune volonté de nuire. Ca changeait quoi que je travaille dans un fast food ou dans un bar gay ? Oui ça m'arrivait de gentiment flirter avec des clients parce que c'était mon job, mais je n'ai jamais franchi cette limite. Je ne sais pas la raison qui fait que tu as une réaction aussi épidermique à tous ce que tu interprète comme de la malhonnêteté, mais je ne pense pas que je méritais de me prendre une telle claque dans la gueule et surtout pas en public.

- Je suis désolé si c'est ce que tu veux entendre, répondit le brun avec une pointe d'exaspération.

- Tu sais quoi, laisse-tomber…

Ashley était encore bien fatigué mentalement. Son état mental n'était toujours pas au mieux même s'il remontait petit à petit la pente. Il ne contrôla donc pas les premières larmes qui commencèrent à tomber de ses yeux, ni le torrent qui suivi. Il eut honte que François-Xavier le voit dans cet état et tenta de partir rapidement, peu importe la destination.

- Florian ? tenta de l'interpeler le brun en voyant son état, tout en attrapant sont bras pour tenter de le retenir.

Le tout ne fit que renforcer les larmes d'Ashley. C'était incontrôlable. Il ne pouvait pas s'arrêter de pleurer même en y mettant toute la volonté du monde. C'était comme si le trop plein accumulé depuis trop longtemps continuait de se déverser encore et encore. Ce n'était pas sa première crise de larme et probablement pas la dernière.

François se rappela alors les paroles de Gabriel. Comme quoi il était encore faible physiquement et psychologiquement.

Le brun prit alors spontanément Ashley dans bras et l'enlaça.

- Je suis désolé… Je ne voulais vraiment pas te mettre dans cet état…


A suivre...

En ce qui concerne les villes mentionnées dans mes histoires, Paris principalement, mais pas que, je m'inspire principalement de mon vécu. Ce qui ressort probablement dans ce chapitre plus que dans d'autres. Je vis à Présent à l'étranger, mais Paris reste une ville où j'ai particulièrement apprécié de vivre durant une partie de mes études. Quand je pense que quand j'ai commencé à écrire cette histoire J'étais à peine adulte et n'avait que peu bougé de chez moi et encore moins à l'étranger. Aujourd'hui quand je parle de Paris, New York, Boston et bien d'autres villes, c'est avec mes expériences et souvenirs. De même que des personnages comme Lila ont été inspirées par des personnes, parfois très proches, présentes dans ma vie.