Hey hey! Voilà une nouvelle histoire! Qui devrais être moins décousus que ma première fic' (enfin j'espère ) vu que (roulement de tambour) cette fois ci j'ai une chose qui ressemble à un scénario dans ma tête! ^^ si c'est pas beau sa XD! D'ailleurs un petit message si mes lecteurs de mon autres fiction passe par ici, je pense que l'assassin piégé va être totalement réécrit parce que c'est un peu le foutoir dedans je trouve (et en plus je bloque -_-')

bon j'espère que cette fiction vous plaira! A une dernière chose si l'histoire se passe dans le passé je ne tient aucunement compte des faits historique que l'on nous apprend si gentiment à l'école!

Et une dernière (promis c'est la bonne!) j' admet il risque d'y avoir des clichés sur la Bretagne donc ne m'en veuillez pas c'est juste pour les besoins de ma fic' (je suis bretonne et je sais pertinemment qu'il n'y pleut pas tout les jours! )

sur ce bonne lecture :

Chapitre 1

18 novembre 193 non loin du Conquet (1) se trouve un château battu par les vents glaçés de novembre. A l'intérieur, dans un salon deux silhouettes, un homme et une femme, éclairés par le feu brûlant de l'âtre s'entretiennent d'un sujet particulièrement important.

- C'est dans deux jours l'anniversaire de votre fils ainé si je ne m'abuse? Demanda l'homme, d'une voix douce mais pourtant aussi glacé que les vents;

- C'est exact il aura 17ans. Répondit la voix fluette de la femme.

- Vous n'avez pas changé d'avis j'espère!

- Et perdre tout ce que nous possédons? Voyons M. Le Comte, je n'ai qu'une seule parole, et puis je suis ravie de me débarrasser de ce garnement! Je vous souhaite bien du courage avec lui il est plutôt infernal!... Mais j'y pense, que comptez vous faire de lui?

- L'utiliser de la même manière que vous utilisez les hommes ma chère

la jeune femme rit.

- Vous êtes vraiment au courant de tout!

- Et vous trop audacieuse, chercheriez-vous à utiliser ces hommes pour vous défaire de mon emprise?

- Aucunement mon ami, je ne cherche que l'amusement que procure ce jeu. Les hommes sont si facilement manipulables...

- Pas tous, Ma dame, pas tous...

- Il est vrai que certains hommes ayant des penchants différents des autres sont malheureusement hors de ma portée.

- Et encore heureux, je n'ose imaginer ce que vous feriez avec tout les hommes du pays à vos pieds!

- Tant de chose, si vous saviez!

Les deux silhouettes se sourirent d'un air entendu.

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- Revenez ici! Bande de chenapan!

Le cri provenait d'une boulangerie d'où une bande d'adolescent venait de sortir en trombe, brioches et pains chauds sous le bras, courant de toutes leurs forces pour échapper au boulanger qui tentait vainement de les rattraper sous les yeux blasés des passants. La bande eut tôt fait de s'échapper et fila vers leur « cachette » pour déguster leur larcin. Cette cachette se trouvait légèrement en dehors de la ville, c'était une chaumière laissée à l'abandon qu'ils avaient réparés. Une fois arrivé, essoufflés mais heureux de leur méfait, ils se partagèrent le magot.

Une jeune fille rousse au visage emplit de tâche de rousseurs observait attentivement le chef de leur bande. Ce dernier, un grand brun, environ 1m70, au cheveux mi long retenu par un catogan avec des yeux d'un bleu nuit profond. Il était d'un rang social bien plus élevé que le reste de la troupe. Sa ne l'avait pas empêché de réussir à se faire une place parmi eux sans se préoccuper de cette différence. A son arrivé il n'avait pas hésité à exécuter toutes les basses tâches que lui assignait l'ancien chef de la bande, de façon à prouver sa bonne volonté et ainsi intégré leur bande. Il ne lui avait pas fallut longtemps avant d'évincer l'ancien chef et de prendre sa place. D'après ce que savait la jeune fille sa mère désespérait de voir son fils trainé avec cette bande de « sales gosses des rues », car c'était ce qu'ils étaient. Mais toute la volonté de cette femme n'y fit rien, et malgré les punitions et restrictions qu'elle lui fit endurer, rien n'empêchait leur chef de revenir encore et encore.

Sentant son regard le jeune homme leva la tête vers sa camarade:

- Quelques chose ne va pas Amélie?

Son regard pénétrant fit légèrement rougir la jeune fille.

- Rien, c'est juste que je me disais que ta mère allait surement savoir ce que l'on a fait et elle va encore te frapper.

Le jeune homme souris:

- Ne t'inquiète pas pour sa, j'ai l'habitude. Et puis elle n'est pas à la maison en ce moment.

Amélie sourit à son tour, rassurée, elle mordit joyeusement dans sa part de brioche. Yan le benjamin du groupe, il devait avoir environ 8 ans, s'écria soudain:

- Dit Gaétan, c'est vrai que c'est ton anniversaire aujourd'hui?

Le chef tourna la tête vers lui

- Si je ne pensais pas que tu t'en serais souvenus... mais pourquoi tu pleure Yan? Faut pas pleurer! s'écria t'il en voyant le bambin éclater en sanglots.

- Je ne m'en suis pas souvenus! C'est les autres qui me l'ont dit! Hoqueta t'il.

Gaétan éclata de rire avant de rassurer le gamin, comme quoi ce n'était pas grave et qu'il s'en rappellera par lui même l'année prochaine. Yan finit par arrêter de pleurer, et la bande passa son après midi sur les berges de la rivière qui coulait à côté de leurs maison.

Avisant l'heure tardive, Gaétan s'excusa auprès de ses amis et se dépêcha de rentrer. Sa mère devant être de retour dans la soirée, il espérait arriver avant elle et avoir le temps de se changer. Par malchance lorsqu'il arriva chez lui, une grande maison en pierre de taille non loin du centre de Brest, sa mère «était déjà arrivée et l'attendait de pied ferme. Gaétan savait que l'état de ses vêtement et de son visage parlait pour lui et ne chercha même pas à s'inventer une excuse.

- Tu était encore avec cette bande de gamins pouilleux?!

Gaétan baissa la tête, il avait beau avoir 17 ans aujourd'hui et dépassé sa mère d'une bonne tête, il ne pouvait s'empêcher de la craindre. Non pas d'elle en soit mais plutôt de ce qu'elle était capable d'inventer pour le punir. Il frissonna rien qu'à y penser. Sa mère ne s'apercevant pas de son trouble continua:

- Tu a vu ta tenue? Mais tu n'a pas honte? Regarde-moi! Ton visage est noir de crasse! Mais où as tu bien put trainer?! Va te laver et te changer! Et en vitesse! On a un invité ce soir et il s'impatiente! Aller file! Tu nous rejoindra dans le salon;

Obéissant Gaétan monta en vitesse jusqu'à sa chambre. Une fois à l'intérieur il se lava le visage dans un broc préparé à son intention, une fois fait il se déshabilla avant d'enfiler une tenue de soirée préparé à son intention, non sans avoir grimacé en la voyant. Après s'être habillé il se rattacha les cheveux. Pas une seule fois il ne fit attention à la valise qui se trouvait dans un coin de la pièce. Tout en se préparant il se demandait qui pouvait être cet invité. En général quand du monde venait à la maison il était consigné dans sa chambre, sa mère ayant honte de lui, comme elle se plaisait à lui répéter. Ainsi c'était son jeune frère qui y était convié. Remarque sa ne le dérangeait pas plus que sa, ayant horreur de ce genre de soirée. D'où son inquiétude face à sa présence se soir.

Cinq minutes plus tard il descendit rejoindre sa mère dans le salon. Cette dernière était assise en face de la porte, ses long cheveux blonds-roux étaient retenues en une coiffure compliquée d'où quelques mèches s'échappaient élégamment. Ses yeux marrons luisaient à la lueur des chandelles et du feu. Son fils cadet était assis à côté d'elle. Contrairement à Gaétan il ressemblait beaucoup à leur mère: des cheveux roux tirant sur le blond, les yeux de la même couleur, e tout aussi rond. Quoique à la différence de sa mère pour qui les rondeurs se trouvent aux bons endroits lui donnant un charme certain, lui elles lui donnaient plutôt un air légèrement grassouillet.

En face d'eux et dos à Gaétan, se trouvait le fameux invité, installé dans l'un des fauteuils du salon. De là où il était Gaétan ne pouvait voir que ses cheveux d'un noir de jais retenu par un ruban. Sa mère s'apercevant de sa présence lui ordonna de les rejoindre, elle le fit installé non loin de l'inconnu.

- Gaétan je te présente M. Le Comte Breacq (2)

Gaétan le salua et se mit à l'observer discrètement; Le comte devait avoir entre 25 et 30 ans, son visage lisse était dénué d'imperfection, ses yeux bleu violet avait un quelque chose d'envoutant. Ses habits étaient aussi noir que ses cheveux et à première vu il semblait plus grand que lui. Sentant son regard, le comte tourna la tête vers lui croisant leur regard un instant avant de revenir au visage de son hôte. Qui semblait dans l'attente d'un verdict, sur quoi? Sa Gaétan l'ignorait.

- Alors, comment vous le trouvez? Demanda sa mère.

Trouver quoi? Se demanda Gaétan.

- Parfais, tout à fait à mon goût, aussi beau que sa mère rajouta t'il, charmeur.

Cette dernière rougit sous le compliment avant de continuer:

- Vous souhaitez l'emmener quand?

- Ce soir si cela est possible.

- Ces affaires sont prêtes, prenez le quand vous voulez, le plus rapidement sera le mieux.

Gaétan avait peur de comprendre, c'était quoi cette histoire? Ils ne parlaient pas de lui quand même!? Son regard allait de l'un à l'autre, croisant soudain le regard de son frère qui le fixait, un sourire sadique et victorieux aux lèvres. Gaétan en eut froid dans le dos. Il fut ramener sur terre par sa mère qui prononça ses terribles paroles qui allaient changer sa vie:

- Gaétan tu es désormais la propriété de M. Le Comte, tu partira avec lui dès ce soir.

Gaétan la regardait peinant à réaliser, il parvint à demander:

- Comment ça « sa propriété »?

- Ta mère t'a échangé contre une vie confortable sans soucis. Il a été décidé que le jour de tes 17 ans tu m'appartiendrai, et ce jour est arrivé, je viens donc réclamer mon dû! Fit le comte d'une voix aussi dénuée de sentiment que si il achetait une pomme.

Gaétan se leva, tremblant de colère et s'écria:

- Je n'appartiens et n'appartiendrai à personne! Jamais!

Puis il s'enfuit. Il n'alla pas loin; Vincent l'un des domestiques lui barra la route et l'attrapa. Quelques secondes plus tard ce fut le comte qui se saisit de lui, ignorant ses tentatives, pourtant violentes, de s'échapper. Agacé le Comte le gifla, le sonnant à moitié. Il s'adressa ensuite à la mère du jeune homme:

- Je part de suite, j'enverrais quelqu'un chercher ses affaires demain.

Puis il sortit dehors, rejoignant la voiture(3) qui l'attendait, portant le jeune homme à moitié inconscient dans les bras

- Bon débarras! Murmura la femme sur le pas de la porte serrant son fils cadet dans ses bras.

À suivre

(1)Le Conquet se trouve sur la pointe de la Bretagne légèrement au dessus de Brest

(2) c'est bizarre comme nom mais là j'ai fait sur l'inspiration du moment XD si y'a des propositions...

(3) pas une automobile, une tirée par des chevaux .

J'espère que sa vous a plus!