Coucou ! Et voilà la fin, j'espère que ça vous aura plu ….

Je voulais remercier un commentaire anonyme que je n'ai pas pu remercier en privé faute d'adresse, merci de me suivre donc et de me faire part de ton avis, je suis ravie que ça te plaise et que tu aies pris le temps de me le dire ;)

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Une nuit pour faire le point et une nuit pour guérir

_ Cory ? Tu ne dors pas ? Je croyais que tu étais fatigué ? S'étonna Mel en entrant chez lui pour trouver son petit ami dans le fauteuil en cuir brun du salon, emmitouflé dans son plaid beige.

Le cuivré bailla et s'étira pour chasser les envies de sommeil qui le prenaient. Il était environ trois heures et demi et Keith était parti depuis un peu plus d'une heure. Il lui manquait déjà horriblement. Il lui avait envoyé un message pour le rassurer et lui dire qu'il était bien rentré chez lui, rajoutant qu'il lui manquait déjà et l'assurant de tout son soutient pour sa discussion à venir. Cory lui avait simplement renvoyé un petit smiley cœur, il avait besoin de faire le point avec Mel avant pour ne pas sentir plus mal encore.

Il se passa une main sur le visage et se frotta les yeux tout en se levant pour faire face au blond qui le dévisageait comme si il cherchait la réponse au pourquoi de l'existence sur son visage. Il tendit une main vers la joue de Cory et tourna son visage de façon à braquer son regard dans le sien.

_ Tu as quelque chose de changé mon cœur, affirma-t-il, oubliant qu'il n'avait pas eu de réponse à sa question précédente. Tu rayonnes, déclara-t-il encore, en proie à une intense réflexion.

Cory ne put empêcher un sourire un peu triste d'apparaître sur ses lèvres malgré la joie évidente qui illuminait ses yeux gris. Et Mel compris. Il aurait pu comprendre plus vite, certes, mais il ne fallait pas non plus oublier l'heure qu'il était et la soirée harassante qu'il venait de passer.

_ Oh ! Je vois … murmura-t-il pour lui-même, tu as vu Keith n'est-ce pas ? Lui demanda-t-il gentiment.

Cory hocha la tête, les larmes aux yeux. Il avait espéré toute sa vie qu'un jour son meilleur ami lui retourne ses sentiments et maintenant que ça arrivait, il n'arrivait pas à être pleinement heureux. Il avait beau savoir que Mel n'était pas amoureux de lui, ce qu'ils avaient partagé n'en était pas moins intense et il avait l'impression de l'abandonner.

Il secoua la tête alors que des larmes s'échappaient de ses yeux. Il était si dépité qu'il ne vit pas la lueur de tendresse dans les yeux du blond. Ce dernier soupira et l'attira contre lui.

_ Écoute-moi bien tête de mule, commença Mel, ne t'avise pas de venir me dire que tu es désolé, que tu ne veux pas me faire de mal ou une autre connerie de ce genre, c'est clair ? Le menaça-t-il faussement.

_ Mais … renifla Cory d'une manière peu élégante, dévisageant son ami sans comprendre.

_ Chut, le coupa Mel en posant un doigt sur ses lèvres avant de laisser sa main glisser sur sa joue. Je sais ce que tu penses parce que je te connais par cœur, lui dit-il tout bas, et là tu dois culpabiliser à mort parce que ton brun est venu te dire qu'il t'aimait et que tu crèves d'envie d'aller le rejoindre mais que tu ne me veux pas me quitter sans rien dire et … faut-il que je continue ? Demanda-t-il doucement, gentiment moqueur.

Il avait réussi à le faire sourire au milieu de ses larmes. Il était assez fier de lui sur ce coup, surtout à une heure aussi avancée de la nuit.

_ Tu veux aller le rejoindre ? S'enquit-il.

Il ne pouvait s'empêcher d'espérer égoïstement que la réponse serait négative. Il voulait profiter de lui une dernière fois.

_ Non, je reste avec toi cette nuit, répondit-il avant de se mordiller la lèvre inférieure, mais …

_ Ne t'inquiète pas mon cœur, je ne compte pas abuser de toi, sourit Mel devant le désarroi du cuivré. Ah tu me tueras avec tes airs de chaton perdu, soupira-t-il en voyant Cory faire la moue, blasé d'être si prévisible. Viens là, fit-il en l'attirant à lui pour poser ses lèvres sur les siennes, juste ça, un contact tout doux pour montrer qu'il avait compris qu'il n'y aurait plus rien entre eux à ce niveau là maintenant.

Allongés dans le lit de Mel, conscients que c'était la dernière nuit qu'ils passaient ensemble, ni l'un ni l'autre ne parvenaient à trouver le sommeil. Ils se câlinaient gentiment, sans ambiguïté tout en discutant de tout et de rien. Cory savait pourtant de quoi il souhaitait vraiment lui parler mais il avait du mal à trouver la façon d'aborder le sujet, alors il décida d'y aller franchement.

_ Mel, l'appela-t-il doucement alors qu'ils étaient silencieux depuis plusieurs minutes, je voulais te dire quelque chose, continua-t-il après s'être assuré d'avoir son attention. Je sais que ça va sonner comme des adieux mais ça n'en est pas je te le jure, je n'arrêterai pas de te voir quoi qu'il se passe avec Keith, lui promit-il.

_ Je te crois mon cœur, lui assura le blond.

_ Voilà, je voulais te remercier pour avoir été près de moi tout ce temps, pour m'avoir soutenu aussi quand j'allais pas bien, et j'allais pas bien souvent, ajouta-t-il d'une petite voix navrée. J'ai passé des moments forts et intenses avec toi que je n'oublierai jamais et je souhaite de tout mon cœur que tu trouves bientôt quelqu'un que tu pourras aimer comme moi j'aime Keith. Je ne veux pas que tu restes seul et je m'en veux énormément, j'ai l'impression de t'abandonner et de m'être servi de toi comme d'un palliatif, un remplaçant qui dégagerait dès que le titulaire du poste referait surface, je me sens vraiment minable, conclut-il en enfouissant sa tête dans le cou du blond.

Mel resta silencieux un moment, un trop long moment pour Cory qui pensa alors avoir commis une faute quelconque, il ne voulait surtout pas que Mel soit fâché contre lui. Ses muscles se tendirent et sa respiration se fit plus rapide sous le stress de l'attente, le blond dû le sentir car il resserra un bras autour de la taille de son maintenant ex-petit ami et de l'autre main il lui caressa doucement le dos.

_ Et bien mon cœur, on a bien fait de parler tous les deux, s'inquiéta Mel en voyant que Cory était sincèrement peiné. On était tous les deux d'accord sur la relation qu'il y avait entre nous, on savait à quoi s'en tenir et je me doutais, après l'avoir rencontré, que ton Keith ne te laisserait à moi bien longtemps. J'ai eu le temps de m'y faire ne t'en fait pas, le rassura-t-il. Et pour ce qui de me laisser seul, il faut que je t'avoue quelque chose. Je ne voulais pas t'en parler avant parce que tu n'allais pas bien, mais en fait, il y a un mec qui m'intéresse, souffla-t-il comme si c'était le secret le mieux gardé de l'univers.

_ Ah oui ? S'exclama Cory en relevant la tête si brusquement qu'il manqua d'assommer son ami.

_ Oui, sourit Mel devant sa réaction un peu enfantine. En fait, ça fait plusieurs fois qu'il vient et il m'a vraiment tapé dans l'œil. Au début je n'ai rien fait, déjà parce qu'on était ensemble et ensuite parce que j'ignorais où allaient ses préférences, ce n'est pas parce que c'est un club ouvertement gay friendly que tout ceux qui y viennent le sont, alors je me suis contenté de le mater discrètement, lui expliqua-t-il ensuite.

_ Il est comment ? S'enquit Cory, curieux comme une fouine.

_ Comment t'expliquer … physiquement tu es beaucoup plus attirant mais …. il dégage un charme et un charisme de dingue, il m'a coupé le souffle en un seul geste.

_ Tu as eu un sacré coup de foudre, commenta Cory, ravi pour son ami. Et alors, maintenant que je ne suis plus dans tes pattes, tu vas essayer de le draguer ?

_ Déjà ne dis pas ça, on dirait que tu étais un fardeau ou une gêne et je t'assure que ça n'a jamais été le cas, bien au contraire, le corrigea Mel en fronçant les sourcils. Ensuite, je crois que je n'aurais pas besoin de le draguer, reprit-il plus timidement, les deux dernière fois, on a discuté un peu, ce qui était déjà nouveau en soi et puis, surtout, il a fait quelques allusions, je crois que je lui plais bien, termina-t-il en fixant son plafond mais les yeux perdus dans le vague.

_ Je suis heureux pour toi, mon ange-gardien, souffla Cory en se rencognant un peu plus contre lui pour se laisser enfin emporter par le sommeil.

Mel le regarda s'endormir et lui embrassa le front délicatement avant de sombrer à son tour.

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_ Allô ? Fit Cory en attrapant son portable de justesse.

_ Cory, c'est Quincy, s'annonça son ami. Comment vas-tu ? Je ne te réveille pas j'espère ? S'inquiéta-t-il à juste titre, connaissant la propension de son ami à jouer les marmottes les jours où il ne travaille pas.

_ Non, t'inquiète on était déjà levé, le rassura le cuivré en tentant d'enfiler son jean sans faire tomber son téléphone qu'il avait coincé entre son oreille et son épaule.

_ On ?

_ Oui, t'en fait pas, Mel est levé aussi, il est sous la douche, lui apprit-il.

_ Oh, souffla Quincy sans parvenir à cacher sa déception.

_ Ba quoi ? S'étonna Cory au ton du blond qu'il aurait pu qualifier de déçu.

_ Non rien, juste que … Tu es toujours avec Mel alors ? Les choses ne vont pas mieux avec Keith ? Demanda-t-il d'une toute petite voix ne sachant pas si il avançait en terrain miné ou non.

_ Ah c'est ça … En fait tout s'est passé si vite et si tard que je n'ai pas pu te tenir informé comme promis.

Et Cory narra à Quincy l'entrevue de la veille avec son australien. Il avait discuté avec lui à plusieurs reprises au cours de la semaine, en profitant pour se confier sur de nombreux sujets et mettant au clair plusieurs choses pour que son ami comprenne tous les tenants et les aboutissants de cette histoire.

Il avait également dû le rassurer, lui dire qu'il ne lui en voulait pas de n'avoir rien vu et que personne ne pouvait l'aider parce qu'il en avait décidé ainsi, qu'il n'y avait pas non plus mort d'homme et qu'il n'était pas non plus atteint d'une maladie incurable.

Il avait fini par le faire rire, comme d'habitude, et l'ambiance s'était allégée et là il clôturait son histoire en lui expliquant qu'il passait la journée avec Mel avant de retrouver Keith pour la soirée. Il avait des choses à régler avec son ange- gardien et quelques affaires à trier.

_ Alors je ne t'embête pas plus longtemps Cory, on se verra plus tard et prends soin de toi, le salua Quincy, on ne peut plus ravi de la tournure des événements.

_ Pas de problème, embrasse Sheryl pour moi, fit Cory avant de raccrocher.

Finalement habillé, il attendit que Mel sorte de la salle de bain, ensuite ils iraient prendre un brunch dans un pub sympa qu'ils aimaient tous les deux et passeraient le reste de la journée à se promener dans les endroits qui avaient marqué leur histoire avant que Mel n'aille ouvrir son pub et que Cory rejoigne Keith.

C'était la fin de leur histoire en tant que couple mais certainement pas en tant qu'amis et il fallait juste passer le cap, garder les moments passés ensemble comme des souvenirs précieux mais ne pas les laisser empiéter sur leur vie future au risque de devenir source de conflits avec leur futur compagnon. Ce n'était pas évident mais ils étaient tous deux persuadés qu'ils y parviendraient sans trop de problème.

Ce fut une magnifique journée et ce fut avec une boule d'angoisse dans le ventre que Cory embrassa Mel une dernière fois, lui offrant un baiser de cinéma dans lequel il mit toute sa gratitude et son amour. Il lui sembla durer une seconde et pourtant cela faisait bien plusieurs minutes qu'ils s'embrassaient quand Mel prit sur lui pour rompre leur étreinte.

_ Et bien, quel baiser, murmura-t-il mi-amusé, mi-ému. Mais il faut que tu t'en ailles maintenant mon cœur. Il t'attend et moi j'ai un club à ouvrir. Tu m'appelles demain pour me rassurer ? Lui demanda-t-il sans pour autant le lâcher alors qu'ils se trouvaient sur le pas de l'appartement cuivré.

_ Tu as raison, sourit Cory. Et oui, je t'appelle demain, c'est promis.

Mel parti, Cory alla se changer avant de partir retrouver Keith. Il faisait traîner les choses mais il craignait tellement que le brun n'ait changé d'avis ou qu'il y ait eu un imprévu ou … Bref, il avait peur. Aussi, une heure et demi plus tard, devant la porte de l'appartement de l'australien, il n'osa pas se servir de sa clé et se contenta de frapper à la porte.

Il crut mourir d'une crise cardiaque lorsque la porte s'ouvrit. Perdu dans ses pensées, il n'avait pas prêté attention aux bruits derrière la porte. Son hôte se dessina devant lui, immobile et silencieux comme une statue, une statue dont les yeux l'auraient transpercé de part en part …

Alors qu'il se demandait ce qu'il devait faire ou dire, si Keith avait changé d'avis, si il devait entrer ou faire demi-tour, une main attrapa doucement son poignet et le tira vers l'intérieur. Il suivit le mouvement sans lâcher le regard de glace, respectant le silence du brun.

Arrivés dans le salon, Cory put voir la table dressée pour un dîner et sa gorge se serra. Ça ressemblait étrangement à un rendez-vous et il angoissa brusquement, se sentant incroyablement intimidé. Il vit la main de l'australien remonter de son poignet à son épaule puis glisser sur son cou, l'effleurant doucement, avant d'atteindre sa joue et sans qu'il ne s'en rende compte, le corps de Keith était tout contre lui et il l'embrassait fiévreusement.

Il savoura ce baiser comme il n'avait pas pu le faire pour les premiers échangés la veille, encore trop abasourdi qu'il était par la tournure des événements. Cette fois, il ne laissa pas Keith mener la danse seul, il participa activement et se fit liane pour s'enrouler autour du corps de l'australien. Il se pressa contre lui en gémissant dans le baiser, glissant ses mains le long de son torse, mordillant et léchant ses lèvres avant d'enrouler ses bras autour de son cou pour se hisser plus haut contre lui et gagner les quelques centimètres qui lui manquaient pour être face à face avec le brun.

Keith n'était pas en reste et pétrissait ses fesses allègrement, collant leur bassin dans un déhanchement lascif qui leur coupait le souffle à tous les deux. Le brun était totalement transporté, il n'avait jamais été aussi excité par un simple baiser et réaliser que la personne qui lui procurait cette sensation était un mec et qui plus est son meilleur ami ne le perturbait pas tant que ça finalement. Il fallait dire qu'il avait eu le temps de se faire à l'idée depuis sa dispute avec Cory. En attendant, il dégusta ses lèvres comme si c'était la dernière chose qu'il puisse faire avant de quitter cette terre.

Leur étreinte leur sembla durer une éternité jusqu'à ce qu'ils se décident à respirer enfin. Reprenant son souffle, Cory se détacha quelque peu et plongea ses yeux dans ceux de Keith, cherchant une explication à ce qui venait de se passer.

_ J'en mourrais d'envie, souffla Keith qui semblait avoir compris les interrogations de son ami.

Cory le dévisagea, incrédule, avant de baisser la tête en souriant doucement. Après tout, à quoi bon chercher plus loin. Keith avait raison, pourquoi renier ses envies ? Ce n'était pas si compliqué. Il releva la tête, une toute nouvelle assurance au fond des yeux et son ami frissonna des pieds à la tête.

_ Tu as faim ? Demanda-t-il en tentant de reprendre contenance.

_ Tu m'invites à dîner ? Le taquina Cory, retrouvant son flegme habituel.

Il avait décidé de se laisser porter par le courant, redevenant celui qu'il avait toujours été en présence de son ami. L'ambiance se détendit nettement et tout parut alors beaucoup plus simple.

_ Et bien, j'en ai fait largement assez pour deux alors si tu veux rester … laissa-t-il sa proposition en suspens, agrémentée d'un petit clin d'œil.

_ C'est une proposition intéressante en effet, sourit Cory pour entrer dans son jeu. Comment as-tu su que je serai là pour dîner ? Demanda-t-il en reprenant finalement son sérieux.

_ Je ne le savais pas, je l'espérais seulement, avoua Keith à un cuivré soudain ému. Viens, lui dit-il en lui désignant une chaise.

Cory lui sourit et s'installa à table. Le dîner se passa sans qu'ils n'abordent le sujet de leur relation. Ils partagèrent un bon moment comme ils le faisaient auparavant, ni plus ni moins. C'était une nécessité pour eux que de retrouver leurs marques. Ce ne fut qu'au moment du café que Cory le sentit beaucoup plus tendu, limite distant, comme si il cherchait à lui dire quelque chose.

_ Cory ? L'appela ce dernier brusquement, donnant raison à la petite voix de celui-ci.

Il ne répondit pas mais posa sa tasse et se leva pour venir s'accroupir devant Keith qui n'avait pas bougé de sa chaise.

_ Je ne sais pas ce qui te tracasse d'un coup, mais je suis toujours le même, je n'ai pas changé et tu peux toujours tout me dire tu sais ? Lui dit-il doucement, comme pour ne pas le brusquer.

Keith sourit en retour et secoua lentement la tête, se traitant intérieurement de sombre crétin. Bien sûr que Cory était toujours le même, il était son ami depuis si longtemps maintenant que ce n'était même pas envisageable de ne pas lui parler de ce qui le tracassait. Le tirant par la main, il le releva et le fit asseoir sur ses genoux, face à lui. Il posa ses mains de chaque côté de son visage, le dégageant des mèches de cheveux sauvages et finalement les posa sagement sur son cou.

_ J'ai peur, avoua-t-il dans un souffle. Pas de ce que je ressens pour toi, reprit-il en voyant l'inquiétude se peindre sur les traits du cuivré, mais de ce qui pourrait se passer si je fais tout foirer encore une fois, s'emporta-t-il en repensant à leur dispute où il avait été en-dessous de tout. Je ne veux pas te perdre et si jamais tu te rends compte que je ne suis pas comme tu l'espérais ou que je me comporte encore comme le roi des connards ou …

_ Hey ! Le coupa Cory. Chut, souffla-t-il en posant une main sur sa bouche. Et bien … il y en a des choses là-dedans, dit-il encore en tapotant gentiment la tête brune qui lui faisait face. Je ne suis pas médium Keith, mais je sais ce que j'éprouve pour toi depuis toutes ces années alors crois-moi quand je te dis que je ne nous laisserais pas aller dans le mur et que pour ce qui est de ton caractère de connard et bien … franchement ! Tu crois que je ne m'en étais jamais aperçu ? Le taquina-t-il avec un sourire à damner un saint.

_ Je suis désolé, s'excusa le brun piteusement, je crois que c'est la première fois que je m'engage dans une relation, une vraie je veux dire et pas simplement un plan cul, crut-il bon de préciser, je ne sais pas vraiment quoi faire et j'ai peur que tu en viennes à regretter d'avoir quitté Mel.

_ Quoi ? S'écria Cory, choqué. Mais Keith … je croyais que c'était clair, Mel et moi nous aimons beaucoup mais nous n'étions pas et ne serons jamais amoureux l'un de l'autre, lui rappela-t-il d'une voix claire et ferme, histoire de bien se faire comprendre cette fois. Notre histoire aurait pris fin bientôt de toute façon, quoi qu'il se passe entre nous, je crois que Mel a rencontré quelqu'un avec qui ça pourrait marcher. Il devait d'ailleurs tester ça ce soir, conclut-il avec un petit sourire taquin.

_ Je suis un crétin non ? Se moqua Keith de lui-même.

_ Oui, approuva sérieusement Cory, mais tu es mon crétin maintenant ? Demanda-t-il avec un soupçon de timidité dans la voix.

Keith approuva en hochant la tête mais Cory vit bien que quelque chose le tracassait toujours, ils se connaissaient depuis trop longtemps pour pouvoir se cacher le fond de leurs pensées. Il savait également qu'il ne servirait à rien de le brusquer. Il fallut plusieurs minutes d'un silence de plomb pour que le brun se décide à exprimer ses craintes.

_ Il y a autre chose, souffla-t-il contre le cou de Cory qui ne put retenir ses frissons. Je n'ai jamais couché avec un homme, j'ai peur de mal faire, de te faire du mal pour être exact ou de ne pas te …

_ Tais-toi, écoute. J'attends depuis dix ans qu'un jour comme celui-ci n'arrive, en fait, je n'y croyais même pas, je le fantasmais plutôt … Quoi qu'il se passe, ce sera parfait parce que je t'aime Keith.

Le brun ne répondit pas mais l'embrassa passionnément. Tout en prenant bien garde à ne pas se détacher du corps du brun, Cory se leva en l'entraînant avec lui dans son mouvement. Une fois debout l'un contre l'autre, sans se lâcher des lèvres, il accrocha la ceinture de son homme, oui il pouvait l'appeler comme ça à présent, et le tira à sa suite vers la chambre à coucher, bien décidé à faire taire tous les doutes de son nouveau compagnon le plus vite possible.

Ils trébuchèrent contre les murs, la porte, et enfin le lit mais ils se foutaient pas mal des hématomes qu'ils pourraient avoir par la suite. Keith se laissait transporter par les sensations nouvelles qu'il éprouvait.

Jamais une femme ne lui avait fait cet effet et pourtant il était sûr qu'aucun homme ne pourrait lui faire éprouver autre chose que de l'indifférence, mais là c'était Cory et ça voulait tout dire.

Il se laissa emmener sur cette vague de plaisir, laissa sa langue jouer dans la bouche du cuivré, explorant et savourant, alors que ses mains en profitaient pour détailler avec envie ce corps pressé contre le sien. Quand il sentit Cory partir en arrière, il suivit le mouvement et s'effondra avec lui sur le lit sans grâce aucune.

Leur corps roulèrent l'un sur l'autre à tour de rôle, l'un prenant le dessus une minute, renversé par le second l'instant suivant, entraînés dans leurs mouvements par des déhanchements langoureux mettant en contact leur sexe déjà douloureux.

Les mains se faufilaient dans chaque interstice entre les vêtements pour atteindre la peau, palpant, caressant et griffant chaque partie du corps de l'autre comme pour rattraper le temps perdu.

Leur étreinte s'enflamma, se fit fougueuse, dévoreuse. Keith s'entendit gémir comme cela ne lui était jamais arrivé lorsque Cory, alors au-dessus de lui, passa l'une de ses mains sous son t-shirt pour jouer avec l'un de ses tétons dont il n'aurait jamais cru qu'il puisse lui procurer de telles sensations. Il grogna et reprit le dessus, roulant sur Cory pour le coincer sous lui, mordillant le lobe d'une oreille par ici, une épaule à moitié dénudée par là, suçotant la base de la gorge, piquant la nuque de petits baisers, avant de reprendre la bouche de celui qui était devenu son amant.

Comme il l'aurait fait avec une femme, puisque son expérience s'y limitait, il posa ses mains sur les hanches étroites sous les siennes et se frotta langoureusement contre Cory, lui rendant la pareille et se réjouissant des petits bruits si érotiques qu'il tirait de cet instrument de musique si particulier. Très fier de lui, il décida de continuer en suivant son instinct, ça lui avait plutôt bien réussi jusque là. Du bout des ongles il effleura les flancs qu'il sentit se soulever de manière erratique à son passage et il sut qu'il avait trouvé une zone sensible chez son compagnon.

Pourtant, lorsque ses mains glissèrent des hanches à l'aine et qu'il approcha du point névralgique du plaisir masculin, il se fit nettement plus hésitant.

Il avait bien conscience de la masculinité évidente de Cory, surtout dans cette position, toutefois le moment restait nouveau pour lui, est-ce qu'il pouvait vraiment le caresser comme il avait caressé n'importe quelle autre partie de son corps ? Ne sachant quoi faire, il remonta ses mains doucement, effleurant le ventre et les abdominaux avant de passer sur les flancs. Cory sentit le changement soudain au milieu du maelström d'émotions qui le submergeait et fit en sorte de calmer un peu le jeu, le temps que Keith prenne ses marques.

Les mouvements de bassins se firent alors moins violents, moins sauvages, plus tendres, plus joueurs. Leurs érections se frottaient pourtant toujours douloureusement l'une contre l'autre, leur arrachant des plaintes sourdes et des grognements.

Brusquement, d'un savant coup de bassin, Cory immobilisa Keith sous lui. Il prit appui sur ses bras pour se redresser, collant d'autant plus leur bas-ventre l'un contre l'autre. Ils fermèrent les yeux en même temps sous la décharge de plaisir puis, reprenant ses esprits, Cory planta son regard dans celui de son homme. Lequel s'interrogea lorsqu'il vit une lueur qu'il ne reconnut pas passer dans ses pupilles noircies par le désir.

_ Qu'est-ce que …

_ Chut, le coupa Cory d'un doigt sur ses lèvres.

Sans dire un mot, il se redressa, assis sur Keith il entreprit de se dévêtir avant de faire subir le même traitement au brun. Il goûtait pleinement l'instant même si des rougeurs inopportunes apparaissaient gentiment sur ses joues. Keith ne le quittait pas des yeux, se laissant faire comme une poupée de chiffons, il ne pouvait simplement pas détacher son regard du corps nu qui s'offrait à lui.

C'était limite orgasmique comme vision, son cœur battait si fort ... Il devait sans cesse se faire violence pour se rappeler que tout était réel. Il déglutit difficilement devant la vision du sexe de Cory dressé devant lui comme pour le narguer.

Un baiser chaud et rassurant le reconnecta au moment présent et il vit clairement la lueur d'amusement et d'envie dans les yeux gris-verts de son amant. Ça y était, il allait vraiment passer le cap. Il allait coucher avec un mec et pas n'importe lequel. Relâchant son souffle, il se laissa complètement aller contre le matelas, s'offrant tout entier à Cory et à son expérience.

Les lèvres de ce dernier commencèrent à descendre, goûtant une oreille, une gorge offerte, une clavicule, un torse brûlant. Les lèvres papillonnaient, la langue dessinait à même sa peau des estampes exotiques venus d'un nouveau monde. Keith passa du stade de la surprise à celui de l'excitation en un temps record.

Un simple regard lui avait suffit pour comprendre où Cory voulait en venir. Le regard de son cuivré avait été plus qu'explicite. Il comptait bien le goûter le premier. Il tressaillit, Cory venait de passer sa langue sur son nombril et continuait de descendre ne laissant plus aucun doute sur sa destination, si tant est qu'il y en ait eu à un moment.

Il le surprit malgré tout quand il se détourna de son objectif premier pour descendre plus que ce que Keith avait escompté. Cory atteignit le creux du genoux et prit alors un malin plaisir à faire découvrir au australien qu'il possédait plus de zones érogène que ce qu'il pensait. Il glissa sa langue dans ce petit creux et l'effleura doucement avant de le goûter plus franchement, s'attirant un hoquet de surprise et de plaisir de la part de son amant. Il fit subir le même traitement à l'autre genoux et au creux des chevilles avant de remonter doucement en déposant de petits baisers à l'intérieur des cuisses pour arriver enfin à sa destination finale.

Keith avait les larmes aux yeux, il ne parvenait plus à contenir toutes les émotions qui jouaient en lui à ce moment. Son cœur était sur le point d'exploser mais lorsqu'il vit Cory lever les yeux et les planter droit dans les siens, un petit sourire gourmand aux lèvres ... sa raison vola en éclats. Sa tête partit en arrière sans qu'il n'y puisse rien et un gémissement de bête blessée sortit de sa gorge. Ses mains vinrent trouver leur place dans la chevelure maintenant dénouée de son amant, il oublia sa gêne à voir Cory lui faire ça et se laissa porter par son instinct.

Ce dernier était ravi de ses effets sur Keith. Il y avait réfléchi rapidement en sentant les hésitations du brun et en avait conclu que le meilleur moyen était de lui montrer tout ce qu'on pouvait faire entre hommes. Il aurait pu y aller doucement en commençant par de simples attouchements, de simples caresses mais d'un autre côté, il n'en pouvait plus de renier ses désirs, ses besoins ...

Ses mains se posèrent sur les hanches du corps coincé sous lui et ses lèvres vinrent taquiner le membre gorgé de désir de son compagnon. Elles le frôlèrent et un bout de langue vint se poser timidement dessus, le goûtant, de bas en haut, de haut en bas. Encore et encore. Il descendait de plus en plus bas, jusqu'à caresser ce chemin entre son sexe et son intimité et Keith tressaillit de la tête au pied. Comment se faisait-il que Cory connaisse mieux son corps que lui ? Jamais une femme ne lui avait procuré de telles sensations ...

Son souffle devint saccadé, il se cala sur le rythme imposé par la bouche de Cory. Ce dernier en voulait plus, les expressions qu'il lisait sur le visage du brun lui procuraient une douce chaleur dans le ventre et une excitation de plus en plus conséquente à l'entre-jambes. Soudain, il le prit complètement en bouche, Keith se cambra, les mains crispées sur les cheveux de Cory, la bouche entrouverte sur un cri muet.

Cory crut qu'un essaim de papillons tentaient de s'échapper de son estomac. C'était si bon de procurer du plaisir à la personne aimée, si satisfaisant et exaltant ! Il redoubla de vigueur, ajoutant ses mains à sa bouche. Elles jouaient sur les cuisses et les fesses, les chatouillant, les malaxant, parfois plus douces, parfois plus fortes.

Quand il le sentit sur le point de venir, il remonta une dernière fois sa langue le long de son sexe et y déposa un baiser avant de prendre le chemin du retour, aine, nombril, ventre, pectoraux, gorge pour atterrir sur sa bouche et couper le peu de souffle qui lui restait.

Keith découvrait un nouveau sens au verbe planer. Sans vouloir se vanter, il avait eu pas mal de conquêtes et des très douées … Aucune ne lui avait jamais fait éprouver autant avec une simple fellation.

Quoique, simple … Il avait l'impression que Cory lui avait littéralement fait l'amour avec sa bouche. Et les regards indécents qu'il lui lançait ! C'était jusqu'à présent le moment le plus érotique qu'il n'avait jamais vécu !

Cory gémit et enfoui sa tête dans le cou de son amant, lequel le serra fort dans ses bras. Le moment qu'ils venaient de vivre était unique, parfait en tout point, mais Cory n'en pouvait plus, son excitation devenait vraiment douloureuse et Keith sembla le comprendre. Pour autant, il n'osait pas faire le moindre geste, inquiet de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir s'y prendre correctement.

Sans qu'il ne puisse s'en empêcher, il revit le corps de Cory chevauchant celui de Mel, se tordant et gémissant de plaisir et il ne put s'empêcher de craindre ne pas être à la hauteur. Le blond avait indéniablement une expérience des hommes que lui n'avait pas et Cory … Cory méritait ce qu'il y avait de mieux.

Ne voulant pas briser l'instant, mais voyant que Keith avait besoin d'encouragement, Cory repris ses déhanchements. Son bassin allait et venait contre celui de l'australien qui finalement n'y tînt plus, reléguant ses interrogations au fond de son esprit. Il repris sa bouche comme un affamé, une des jambes du cuivré vint s'enrouler autour de sa taille comme une énième invitation.

Cory prit la main de Keith pour lécher ses doigts un à un, très lentement, le plus délicieusement possible sans le quitter des yeux, une lueur provocante au fond de ses iris. Le brun grogna, à la fois frustré et excité comme jamais, ce n'était pas ses doigts qu'il voulait dans sa bouche !

Il allait devenir fou, sa peau était si sensible qu'il frissonnait à chaque effleurement, chacun de ses muscles lui semblait tendu comme un arc. Il voulait que ça finisse mais en même temps, il voulait que ce moment dure à jamais.

Cory suça son index une dernière fois et le guida enfin jusqu'à son intimité. Il lui montra sans un mot comment le préparer à ce qui allait suivre, sortant de sa table de nuit préservatifs et lubrifiant sans quitter son amant des yeux, cherchant à le rassurer comme il pouvait.

Keith retenait son souffle, la peur de mal faire et de blesser son amant était toujours présente mais à cela se rajoutait un sentiment excitant d'anticipation. Il ne pouvait éviter d'imaginer que bientôt ce ne serait plus ses doigts qui se mouveraient en lui ainsi mais bien son sexe impatient qui palpitait contre les cuisses de Cory.

Il suivit donc les indications du cuivré, ce dernier se tendit quelque peu sous l'intrusion mais se relaxa aussitôt, ne voulant pas inquiéter d'avantage Keith. Il s'habitua doucement à l'intrusion puis aux intrusions et finalement, son corps se détendit de telle façon qu'il ne prit que du plaisir. Il se laissa aller à venir à la rencontre de ces doigts curieux qui le découvraient, gémissant à perdre haleine, les mains accrochées aux épaules puissantes du brun.

Quand il se sentit prêt, n'y tenant plus, haletant et brûlant de désir, une de ses mains lâcha prise et entreprit de caresser le sexe de son homme.

_ Viens … murmura-t-il en le fixant dans les yeux sans flancher.

Une plainte sourde lui répondit, Keith le dévisageant avec une inquiétude bien visible. Il lui sourit pour le rassurer et l'attira plus au-dessus de lui pour qu'il se glisse entre ses cuisses ouvertes. Keith suivit gentiment le mouvement et trouva sa place sur le corps de son amant d'une façon tellement naturelle que toute crainte disparut. Il lui sourit alors également et posa un baiser tendre sur ses lèvres.

Puis, sans attendre d'avantage, il commença à le pénétrer délicatement. Leurs sens s'embrasèrent, la combustion spontanée des corps ne leur paraissait plus être une légende, ils la vivaient. Keith n'avait plus besoin d'être guidé. Instinctivement, il sut quels mouvements adopter et leur bassin commencèrent à se mouvoir en silence, leurs yeux ne se lâchaient plus. Les vas et vient se firent bientôt plus sûrs, plus puissants. Keith savait comment retarder l'instant fatidique, comment faire durer le plaisir. Entre deux allers-retours en Cory, il se contentait de faire de petits cercles avec son bassin alors que son sexe était puissamment logé en lui, les rendant fous tous les deux.

Il n'y avait plus entre eux qu'un sentiment de plénitude et de complémentarité enivrant. Ils se consumaient dans leur amour et c'était juste bon, immensément bon. Ils n'avaient jamais connu ça. Toujours dans un mouvement instinctif, Keith prit en main le membre de son amant et lui appliqua de douces caresses qui se firent plus entreprenantes à mesure que ses coups de rein les rapprochaient de l'apogée de leur étreinte.

Keith se sentait si bien, son sexe s'enfonçant dans l'antre chaude et étroite de l'homme qu'il avait découvert aimer. Son corps était si accueillant, il n'aurait jamais pensé que faire l'amour à une personne du même sexe que lui, lui procurerait de telles sensations. Il avait toujours imaginé ça brutale ou en tout cas sauvagement passionné. Il n'aurait jamais pensé que ce pouvait être si tendre. Que Cory puisse être si tendre, si érotique dans ses expressions et malgré les propos parfois salaces qui lui échappaient, leur étreinte était tout simplement la plus pure et la plus belle qu'il ait jamais vécu.

Il sentit les picotements familiers annonciateurs de la jouissance le parcourir des pieds à la tête, la tension dans ses muscles se fit plus violentes. Il se redressa, lâchant le cou de Cory dans lequel il laissait échapper ses grognements de plaisir depuis plusieurs minutes et le regarda. Les joues roses, le souffle court et les yeux à moitié ouverts, il était à se damner, juste à se damner ...

Il le sentit se tendre également et juste pour voir, pour tester, il accéléra les mouvements de sa main sur ce sexe qu'il n'avait plus eut aucune hésitation à toucher dans le feu de l'action et il le vit se mordre la lèvre avant d'ouvrir la bouche, le souffle saccadé. Cette vision le fit durcir plus encore et il donna un violent coup de rein sans pouvoir se contenir, s'enfonçant le plus loin qu'il put, jouissant en lui dans un grognement sourd et se laissa emporter par les mouvements de son corps qui ne voulait simplement pas s'arrêter, laissant venir l'orgasme qu'il attendait depuis le début.

Dans un râle extatique, Cory se libéra à son tour. Un éclair blanc traversa son champs de vision, suivit par une myriade d'étoiles colorées. Il laissa lui aussi les derniers réflexes post-orgasme secouer son corps de quelques mouvements de bassin supplémentaires mais beaucoup plus doux, et se laissa aller complètement sur le matelas, accueillant son amant sur lui.

Aucun des deux n'arrivaient plus à parler, ils cherchaient leur respiration qui leur avait été volé dans les dernières secondes de leur union. Haletant, le cœur battant à tout rompre, ils restèrent dans les bras l'un de l'autre jusqu'à que Keith pense à se retirer, il se dégagea à grand peine du cocon protecteur des bras de son cuivré afin de mieux s'installer et enlever le préservatif maintenant usagé et une fois sa tâche accomplie, il y reprit place, Cory le recouvrant en même temps du drap si frais contre leur corps en sueur.

L'australien ne parvenait pas à croire ce qui venait de se passer. Il ne le regrettait pas non, au contraire, simplement, il réalisait qu'une nouvelle envie naissait dans son ventre et ses fantasmes, quelque chose qu'il n'aurait jamais cru possible mais, après tout, depuis qu'il avait pris conscience de ses sentiments pour Cory, le mot « jamais » n'avait-il pas changé de sens ?

Après avoir savouré ces instants de plénitude, Keith reprit ses esprits, suffisamment du moins pour souffler une ultime requête à son amour.

_ J'ai envie de toi en moi Cory.

Ce dernier sourit. Après tout, ils avaient toute la nuit.

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Voilà voilà …. Pas déçue ? N'hésitez pas à me le dire hein ... J'espère que ça n'a pas été trop rapide dans la mise en couple mais sachant qu'ils se connaissent par cœur depuis des années, je ne l'imaginais pas autrement alors … quant au lemon, j'avoue que je l'ai vite passé mais j'avais du mal à me motiver, désolée ^ ^

Merci de m'avoir suivi jusque là et à bientôt pour une nouvelle fic !

p-s : juste un petit mot pour pousser un petit coup de gueule qui n'intéressera peut-être personne mais bon ... donc voilà, en tant qu'auteur je sais parfaitement à quel point il est frustrant de voir dans nos stats que beaucoup de personnes nous lisent et que peu prennent le temps de laisser un petit mot, je le sais, j'avoue même ne pas forcément laisser de com à chaque fois moi non plus ;) , je le vis aussi et je fais avec, après tout je poste mes fics avant tout pour vous les faire partager plus que pour avoir des commentaires, même si ça fait du bien et que ça peut aider à progresser.

Ce que je voulais dire c'est que lorsque quelqu'un prend la peine de laisser un petit mot, la moindre des choses c'est de lui répondre ! Je ne laisse pas de com à chaque fois c'est vrai, mais j'ai constaté que certains auteurs ne prennent même pas le temps de répondre, même pas une petite phrase en début du chapitre suivant si il y en a un, dans ce cas ne vous étonnez plus de ne pas avoir de review ! (non anonyme évidemment dans ce cas là on ne peut rien faire si on a plus de chapitre à poster). Bref voilà qui est dit, désolée pour ceux que ça a embêté ...