Coucou !

Ceci est une traduction (ma première traduction en fait ^^"). C'est aussi la première fiction que j'ai lu en anglais, et j'ai été vraiment conquise. Tellement que j'en ai lu une deuxième, et puis une troisième ... Et je me suis dis "pourquoi pas traduire ?". Donc voilà traduite la première fiction que j'ai lu, avec l'accord de l'auteur.

Come with me est une fiction de fragmented blue, qui a généreusement acceptée de la laisser à la lecture et aux bons soins (n'est-ce pas ?) des français. Je suis sûre que vous l'adorerez, cette fiction est merveilleuse.

Désolée pour les fautes d'orthographes et quelques tournures grammaticales un peu étranges, que j'aurais trop conservées de l'anglais ... je suis à la recherche d'un/d'une béta-lectrice pour tout ça ! ;p

Bonne lecture à vous !


Don't you wanna come with me? Don't you wanna feel my bones
on your bones?
It's only natural.
Don't you wanna swim with me? Don't you wanna feel my skin
on your skin?
It's only natural
Bones (The Killers)

Est-ce que tu ne souhaites pas venir à mes côtés? Ne veux-tu pas sentir mes os
contre tes os ?
C'est tout naturel.
Est-ce que tu ne souhaites pas nager à mes côtés ? Ne veux-tu pas sentir ma peau
contre ta peau ?
C'est tout naturel
Bones (The Killers)

La vie est faite de nombreux éléments interconnectés. Des choses qui semble être indépendantes ne pourraient pas être sans d'autres choses. Une action met en mouvement un enchaînement de réactions; le choix que l'on fait détermine le chemin emprunté, et défini ce qui arrivera en suivant. Les possibilités sont infinis : si je n'avais pas fait ceci, cela ne serait pas arrivé; si j'avais décidé autre chose, ç'aurait fini différemment.

Si je n'avais pas était assez étourdi pour oublier mon cachier après mon cours d'histoire, je n'aurais jamais eu à revenir le récupérer. Si je n'avais pas eu à revenir, je ne l'aurais pas rencontré. James. God, James.

Il était déjà assi à sa place quand je me suis précipité, à bout de souffle, à la recherche de mon cahier perdu. Il était assi au troisième rang, bien droit. Sa place. Ma place. Je ne l'avais pas remarqué jusqu'à ce que j'atteigne son bureau et qu'il me tapote l'épaule.

"C'est à toi ?" Il tenait mon cahier. Je l'ai dévisagé. Des cheveux en batailles. D'énorme, solennel yeux. De fines lèvres féminines. Il s'est fendu en un sourire alors que je continuais à le détailler. "Ummm... hello ?"

"Oh ! Désolé, je, uh - " ai je bafouillé, géné d'avoir été surpris. "Ouais, c'est à moi. Merci."

"Pas de problème. Tu devrais y aller. Ca a sonné depuis, genre, une minute."

"Ouais. Oui, uhh ... a plus."

Il a rit "C'est ça. A plus."

Je me suis rué vers l'extérieur avant que mes nerfs délicats ne me trahissent, me faisant dire quelque parlé plus intelligiblement et par la même quelque chose de plus humiliants. Jusqu'à la fin de la journée, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à sa façon de sourire. La façon qu'avaient ses lèves de se tourner vers le haut, timidement. La façon dont se sourire illuminé son visage si sérieux. Encore et encore; je ne pouvais pas arrêter d'y penser, je ne pouvais pas m'arrêter de le revoir dans ma tête et pouvais ainsi me prélasser dans toutes les sensations que ce souvenir m'apportait.

C'était le pire. Son sourire ... m'avait captivé. Quand il a sourit, j'ai eu envie de sourire. Je voulais être la raison de ce sourire.

Je ne pouvais pas comprendre ma réaction. C'était un mec, bon dieu. A mec mignon, oui - bon, un mec assez sexy, si j'avais été honnête. Mon dieu. C'était ridicule. J'essayais de remplacer mon souvenir de lui par des image de quelqu'un, quelque chose d'autre. Et puis ça n'a pas marché, alors j'ai eu recours à l'autre meilleure solution : l'ignorer.

A ma cinquième heure d'anglais, j'étais mentalement épuisé. Ca ne m'a certainement pas aidé quand Mme Reed a annoncé que nous allions étudier la poésie. Et que notre premier devoir serait l'écriture d'un poème de notre composition.

"ca peut être à propos de ce que vous voulez" a t elle dit "Essayez d'exprimer vos émotions"

"Puisez au plus profond de vous même" a dit quelqu'un d'une voix douce, murmurée, et la classe a ricané. Mme Reed a rougit mais n'a rien dit. Elle était nouvelle dans l'établissement, commençait dans l'enseignement. Je me suis sentie désolée pour elle.

"Je pense que c'est un bon devoir" j'ai dit, suffisamment fort pour que le reste de la classe m'entende. J'ai souri à Mme Reed. Elle a encore rougit, mais la classe est redevenue calme. Elle m'a lancé un sourire de reconnaissance avant de se tourner vers le tableau et de commencer à déblatarer à propos de Shakespeare. Durant le reste du cours, le rouge n'a pas quitté ses joues.

Jake, mon meilleur ami, m'a taper l'épaule alors que nous sortions de la salle.

"Ow" ai je protesté, même s'il ne m'avait pas réellement blessé.

Il a sourit "Il y a quelqu'un qui t'admire, Parker."

"Huh ?" Etait-ce Lui ? Est-ce que Jake savait déjà ? Comment pouvait-il avoir découver si tôt ? "Merc, je n'ai aucune idée de ce dont tu peux parler."

"Aller ... tu ne vas pas me dire que tu n'as pas remarqué comment elle était pendant le cours ?"

"Quoi ? Qui ?" Elle ? mauvais pronom. Peut-être que Jake ne savait finalement pas.

Jake m'a dévisagé, incrédule. "Tu ne sais vraiment pas ?" J'ai secoué la tête. "Je te parle de Reed !"

"Mme Reed ?" j'ai demandé, étonné. "Mais de quoi tu parles, putain ?"

"Wow, tu n'as vraiment rien remarqué."

"Remarqué quoi ?"

"La façon qu'elle avait de rougir quand tu lui as sourit. Ou comme elle t'interroge toujours pour lire les poèmes d'amour, et t'appelles Bartimaeus -"

J'ai grimacé. Mon prénom était pitoyable. "Ca ne veut rien dire, Jake. Elle était seulement sympa avec moi parce que j'ai été sympa avec elle, ce qui est plus que ce qu'on peut dire du reste de la classe."

"T'es trop sympa, tu sais. Être toujours équitable, et reconnaissant, et ... tout ça"

"Il n'y a rien de mal à être équitable, et reconnaissant et tout ça."

"J'imagine que non" a rigolé Jake. "Je disais "les gars sympas ne se trouve pas de filles", mais tu es de toute évidence très populaire." Il m'a jeté un regard. "Ca doit être cool d'être si mignon."

"Quoi ? Arrête, je ne suis ni mignon, ni populaire. C'est TOI qui l'es."

"Et modeste, avec ça. Tu sais, tu es le seul mec que je connais qui dise ça et le pense. Une modestie véritable. On ne se demande pas pourquoi je suis ton meilleur ami."

"Parce que je te flatte ?" blaguais je

"Il y a ça, aussi." a t il acquiscé, puis ri.


J'ai frotté mes main sur mon jeans plusieurs fois pour enlever la sueur avant de l'approcher.

"Hey." l'ai-je accosté. Et s'il ne se rappelait pas de moi ? j'ai pensé nerveusement.

Mais au lieu de me dévisagé étrangement, il m'a souris en retour. Je ne m'inquiétais pas d'analyser la sensation qui a dénouer le noeud dans mon ventre. "Hey." a t il répondu. "Un livre perdu, dernièrement ?"

"Non. Donc, uh, tu rentres chez toi ?" ai je demandé de façon évidente, considérant que les cours étaient terminés et qu'il tenait ses cours.

"Nan, je dois me rendre a une réunion. Pour débattre."

"Tu ne ressembles pas au genre de gars qui participe aux débats."

"Les apparences sont trompeuses. Tu ne serais pas ... - eh bien, tu n'es probablement pas ce que tu sembles être, de toute façon."

"Et qu'est-ce que je semble être ?" j'ai demandé dans l'attente.

Il a seulement haussé les épaules. "Oh, tu sais. Le mec régulier, sympa - au fait, je ne t'es jamais demandé ton nom."

"Parker" ai je répondu, étrangement déçu par sa réponse.

"Juste Parker ? Ou c'est Peter, toi aussi ?"

J'ai rit. "Juste Parker. Tu ne veux pas savoir mon prénom."

"Essai quand même."

"Bartimaeus" j'ai dis en grimaçant.

"Wow."

"Ouais."

"Bartimaeus Parker, hein ? Pourquoi pas Bart ?"

"Parce que c'est ridicule à l'oreille. Et puis, tu ne trouve pas que te faire appeler par ton nom de famille, c'est plus mystérieux ?"

"Je parie que c'est branché avec les filles."

"Peut-être. Et avec toi ?"

J'ai tout de suite eu envie de me baffer. Qu'est-ce que c'était que ça, bon dieu ?

Il a seulement haussé un sourcil "Je ne juge pas les gens par leur nom."

"Ummm, eh bien, tu sais ... c'était juste une blague et -"

"J'ai compris. Bon, je dois y aller, maintenant. Je suis déjà en retard pour la réunion. On se reverra ?" C'était une question, pas une affirmation, et je ne comprenais pas pourquoi j'avais a lutter pour prendre une décision. Oui ou non, Parker ? C'était une question simple.

Il n'a pas attendu de réponse, et a simplement commencé à partir.

"Attend !" l'ai-je appelé. Il s'est retourné. "Tu ne m'a pas encore dis ton nom."

"Je devrais ?"

"Je t'ai dis le mien. Je pense que ça ferait un échange équitable."

Il a sourit, et j'ai compris ce que j'attendais. "C'est James" a t il sorti. "A plus, Spider-Man."


"Eprimez vos émotions." Jake murmurait entre ses lèvres. "Putain, qu'est-ce que c'est sensé vouloir dire "exprimez vos émotions?"". Il m'a arraché le papier sur lequel je griffonnait. "qu'est-ce que tu écris ?"

"Hey !" J'essayais de récupérer ma feuille, mais il la tenait hors de ma portée. "Allez, Jake, je ne suis pas venu chez toi pour que tu plagies mon poème."

"Je ne vais rien copier du tout. Bon dieu, Parker, relax. Je veux juste avoir une idée de ce qu'on est supposé faire.

"Alors puise en toi même, pas en moi. Maintenant rend moi mon devoir."

"Pas moyen. Je vais le lire. Tu es tellement sur la défensive, ça doit être vraiment intéressant."

"Jake, allez ..."

"Dans l'obscurité, dans la lumière," Jake a commencé a lire. "Partout ou je vais, c'est toi que je vois,

ta voix, ton touché, délicat sur ma peau

Seules choses que je connais dans mes rêves

Je veux être le vent qui carresse ton corps." Il a détourné son regard de la feuille vers moi. "Parker ... qui est l'heureuse élue ?"

"C'est pas une fille" j'ai murmuré, récupérant finalement mon poème.

"Tu essai de me dire que c'est un gars ?"

"Quoi ? Non, mon dieu. C'est personne. C'est - C'est juste - "

"Parker, tu n'est pas une pédale, pas vrai ?"

"Non. Pourquoi tu es tellement obsédé par cette idée ?"

"On dirait que c'est toi qui est obsédé."

"Le poème ne parle de personne. C'est juste ... ce que je ressent."

"A propos de la fille de tes rêves ?" a ri Jake.

"Ouais. Quelque chose comme ça."

Jake a claqué sa main dans mon dos. "Bien, j'espère que tu la trouveras bientôt."

"Bien sûr."

Mais quelque chose me disait que c'était déjà fait. Seulement "elle" était un "il". Qu'est-ce qui cloche chez moi ?


"Parker," James a grogné, sa hanche se mouvant au rythme de ma main.

J'ai acceléré les vas et viens, le carressant. Mon pouce a brossé le bout de son érection, et il a frissonné. "Mon dieu" a t il murmuré.

Encouragé par son plaisir évident, j'ai continué, penchant de temps en temps mes lèvres vers les siennes. Il est venu dans un cri rauque, et s'est affalé, épuisé, entre mes bras. J'ai embrassé sa tête."Ca va ?"

"Ouais ..." il a soufflé. "Bon dieu, Parker, c'était incroyable."

Il s'est mis a mordiller mon nez. J'ai soupiré et pressé mes hanches contre lui, révelant mon désir. J'étais gêné par l'état que j'avais atteint juste en l'entendant soupirer.

James a compris sans qu'un mot. Il a déboutonné mon jean, baissé ma fermeture éclair. Puis il l'a repoussé, exposant ma peau sensible. J'ai frissonné. "James ?" ai je tenté.

"Assied toi un peu." m'a t il recommandé, et j'ai obéi sans réfléchir. C'est seulement quand il a commencé à baisser sa tête que j'ai compris ce qu'il allait faire.

"J-james" j'ai bégayé. "Tu n'es pas obligé. C'est bon, je -"

"Shhh," m'a t il calmé. Son souffle plongeait sur mon sexe et j'ai grogné, mes hanches bougeant involontairement. Horrifié, j'ai regardé sa tête penchée. Ses cheveux ombrageaient son visage; je ne pouvais pas voir son expression, mais le bout de sa langue était visible alors qu'il se léchait les lèvres. Il m'écartait gentiment les jambes. Je les ai ouvertes, à moitié honteux, à moitié désireux.

Le premier contact de sa bouche, humide et chaude, a suffi à taire mes objections. Mon souffle était haché. J'ai emmêlé ma main dans ses cheveux et ohgodohjesusjames - j'allais bientôt jouir. J'ai poussé mes hanches vers l'avant et -"

Je me suis éveillé avec un souvenir si frais que tout ça m'a semblé réel. Je savais que tout ça avait été un rêve, rien de plus; mais le douleureux renflement dans mon bas était vraiment présent. Grinçant des dents, j'ai descendu ma main à mon pantalon, et commencé à me masturber. J'imaginais les doigts de James m'ensserant, gémissant son nom à haute voix. Puis j'ai plongé mon visage dans mon oreiller, détestant de telles pensées pour un autre garçon, me dégoutant pour le vouloir malgré tout.


Je me suis senti sale juste en m'asseyant à l'eglise le lendemain. J'étais malade. Malade et tordu. Je voulais un autre garçon, revait de coucher avec lui. Qu'est-ce que je foutais dans cette église ? Je n'avais rien à y faire.

Alors où devais-je aller ?

La moitié de l'église était remplie quand j'ai remarqué le garçon assis sur le banc devant moi. C'était James. Je l'ai regardé jusqu'à ce que lui, sentant un regard, est levé les yeux et capté mon regard. Il m'a sourit, me saluant. Je le saluais en retour, avant que le souvenir de mon rêve ne ressurgisse et que je baisse précipitamment ma main sur mes genoux. Il avait un regard intrigué, levant un sourcil en guise d'interrogation. Je ne pouvais pas lui répondre, seulement secouer un peu ma tête pour lui montrer que tout allait bien. Je l'esperais.

Il a articulé : "après la messe." et j'ai compris qu'il voudrait parler un peu plus tard. Je lui ai sourit et murmuré en retour, "bien sûr.". Je savais que je ne devais pas; je ne devais pas m'approcher de lui. Mais je voulais voir son sourire. Je voulais voir la douce courbe de ses lèvres, la lumière qui se propageait peu à peu à son visage.

Mon dieu, j'étais malade.


"Hey Spider-Man," m'a t il salué, désinvolte, me rejoignant alors que je me précipitait vers les marche de l'église. Il remarqua mes parents et ajouta poliment : "Bonjour, Monsieur et Madame Parker.

"Bonjour" a répondu ma mere avec prudence. Elle était clairement étonné par le surnom qu'il avait employé. Mon père était seulement suspicieux, peut-être un peu hostile.

James a semblé s'en rendre compte. "Je suis James Dalton" s'est il présenté lui-même, tendant la main."Parker et moi allons en cours ensemble."

"Vous êtes métis ou quelque chose ... ?" a demandé mon père franchement.

"Papa." ai je grogné. "Soit pas impoli." même si je me posais moi même la question. James semblait asiatique; mais j'avais remarqué que ses cheveux avait une teinte marron, ondulés plutôt que raides. Son nez était droit et haut, ses yeux larges et profonds et d'une couleur noisette, illuminés, sa peau pâle, presque blanche. Tout en lui, après une étude plus détaillée,était un peu étrange, différent; et cependant parfait. Ses caractéristiques faisaient simplement parti de lui.

Il ne semblait pas outré par la question de mon père. "En effet" a t il répondu "Ma mère est vietnamienne."

Mon père a grogné. J'ai bondi avant qu'il ne puise dire quoi que ce soit d'autre : "elle t'accompagne aujourd'hui ?"

"Oui. C'est la seule raison pour laquelle je suis venue à la messe; elle m'a traîné là."

"Tu ne - tu n'est pas vraiment croyant ?" Ma mère a demandé, la désaprobation palpable dans sa voix.

"Personnellement, je pense que tout ça, c'est des conneries." James n'était pas aussi timide que son visage sérieux le suggérait. "Mais bien sûr, ce n'est que mon avis."

A ce moment, une femme s'est approché, l'appellant. "James !"

James a roulé des yeux. "Ma mère" il a dit, et l'a interpellé, "Juste ici, Maman !" Il s'est tourné vers moi. "Je dois y aller, maintenant." a t il dit, et sourit. "Bye, Parker."

"A plus," j'ai répondu le plus normalement possible, considérant son sourire pour moi.

Il a agité la main par dessus son épaule tandis qu'il descendait les marches. Je l'ai regardé parler rapidement à une petite, frêle mère, jusqu'à ce que tous deux soient emportés par la foule des pratiquants.

"Ton ami est..." ma mère à commencé, hésitante, "intéressant."

Intéressant ? Il est sublime. "Il est sympa," j'ai dis, sur la défensive." Et sex. Putain, il faut que j'arrête de pensé à ça. Stopstopstopstop. Stop.


Jake regardait James avec humeur. "Qu'est-ce que tu veux ?" Il a demandé.

"Parler a Parker, ce qui ne te concerne pas du tout."

"C'est qui ?" m'a demandé Jake, comme si James n'était pas juste en face de lui.

Nous étions assis à l'extérieur pour la pause déjeuner. J'essayais de me choisir si j'étais ravi ou terrifié que James vienne me parler. Un regard lancé à la tention évidente entre Jake et James m'a fait pensé que ce n'était probablement pas "ravi".

"Je note que c'est trop te demandé que de faire attention à moi," a dit James froidement, "mais dès que ce n'est pas à toi que je veux parler, Morrison, je m'en fou."

"Vous vous connaissez ?" ai je demandé, décontenancé.

"On a cours de physique ensemble," a dit James en même temps que Jake a ricané, "Je ne connais aucune pédales."

Jame s'est raidi. "Va te faire, Morrison."

"Tu aimerais, pas vrai, Dalton ? Ou peut-être que c'est Parker que tu veux." Son visage s'est tordu. "C'est pour ça que tu veux lui parler ? tu veux lui mettre le grappin dessus ?"

"Bon Dieu, Jake" j'ai soufflé, "qu'est-ce qui cloche chez toi ?"

Jake s'est tourné vers moi. "Qu'est-ce qui cloche chez moi ? Qu'est-ce qui cloche chez toi? Comment est-ce que tu connais même ce gay ?"

"Oh, voyez vous ça, l'imbécile peut faire des rimes," s'est moqué James. "Jaloux, Morrison ? Peut-être que tu devrais réciter ta poésie à Parker, si tu le veux. Parce qu'on dirait que c'est le cas."

"Fils de pute -" Jake s'est jeté sur James. Surpris, James a répondu et les deux se sont retrouvés à ce battre à terre.

Je me suis ressaisi rapidement, essyant de les séparer. Finalement, j'ai réussi à les écarter l'un de l'autre, mais pas sans que plusieurs enseignants n'aient remarqué la bagarre et ne se soient précipités.

"Qui a commencé ?" a demandé l'un d'eux. Deux autres retenaient Jake et James. Jake insultait James, essayant de s'échapper; James était silencieux mais menaçant, et semblait près pour une autre bagarre. "Qui a commencé ?" a répéter le prof comme je ne répondait pas.

J'ai dis "Jake, monsieur", et regardé, désolé, mon ami. Il a détourné la tête.

James ne m'a pas regarder non plus, alors qu'il était conduit plus loin. J'étais seul dans la cour avec les étudiants rassemblés, chuchotant à propos de la dispute, et je me demandais ce qui venait de ce passait. Et plus encore, pourquoi ?


Jake m'a appelé tardivement, cette nuit. "Ecoute, mec, je suis désolé à propos de ce qui s'est passé ce midi. Okay ?"

"Non. Pas Okay. Jake, putain, qu'est-ce qu'il s'est passé ?"

Jake a soufflé, un courant électrique me parvenant a travers le téléphone. "J'ai juste perdu mon calme. Ce putain de suceur -"

"James" l'ai je corrigé. "Il s'appelle James." La colère a commencé a gronder dans mon ventre. De quel droit Jake parlait-il de James en ces mots ? Qu'est-ce qu'il détestait tant chez lui ? Et, je me demandais soudainement, si j'étais gay, est-ce que Jake me détesterait ?

"Peut-importe." Jake m'a coupé dans mes pensés. "Bref, Dalton - je sais pas, il me rend juste hors de moi."

"Pourquoi ?"

"Aller Parker, je sais pas. C'est juste - il est juste ..." Jake est resté silencieux, puis à lâché. "C'est comme si toute les filles de notre classe l'appréciaient, ou quelque chose. Elles pensent, parce qu'il est calme, timide, et qu'il a de grand yeux et une putain "d'expression pensive" stupide, il est profond et matûre alors que c'est juste un bâtard."

"Comment tu le sais ?" La voix de Jake semblait teinté de mépris, mais j'étais tout de même jaloux de lui, jalous qu'il ait la moindre chance de connaitre James.

"Parce que, je suis assis à côté de lui. Je lui ai parlé." La jalousie a à nouveau remué. "Il est tellement - tellement suffisant. Sa façon d'agir, c'est comme s'il pensait qu'il peut obtenir tout ce qu'il veut. Ou," Jake a ajouté vivement "qui il veut."

"Mais pourquoi dis tu qu'il est gay ?"

"Il l'est. Crois moi, Parker, il me l'a dis lui même."

"Vraiment ?"

"Oui. Cette fois là, il était - il flirtait avec moi et je lui ai demandé s'il tentait quelque chose avec moi, et il a dis .. il a dis que peut-être que oui, et que je devais juste saisir ma chance parce qu'il savait que j'aimais ça." Jake respirait difficilement maintenant. "Je l'ai appelé pédale, et il a répondu 'Sûr que j'en suis, et toi, qu'est-ce que tu es ?'"

J'ai fermement aggripé le téléphone. James était gay. James aimait les gars, lui aussi. Peut-être - Peut-être -

"Parker" ? La voix de Jake était faible, vulnérable. "Parker, tu n'est pas - tu ne l'aime pas, pas vrai ?"

"Je ne sais pas, Jake. Je ne sais vraiment pas."


J'ai esquivé James pour le restant de la semaine, mais il a réussi le Vendredi à me coincer a mon casier.

"James, je dois y aller," j'ai dis laconiquement.

"Il faut qu'on parle."

"On parlera plus tard. La, je dois aller en cours."

"Non !" Son injonction m'a surpris, et il s'est calmé quand il a vu mon étonnement. "Non," a t il dit plus calmemant. "Je n'ai pas le temps. Je dois aller à un tournoi de débat dans cinq minutes, et puis je pars -"

"Tu pars ?" j'étais choqué "Mais - ou -"

"Vietnam."

"Quoi ?"

"Oh, pas pour toujours. Mais je pars pour un mois. Peut-être plus. L'oncle de ma mère est mourrant, et il veut qu'elle soit a ses côtés."

"Pourquoi dois-tu partir ? Tu ne peux pas rester avec ton père ?"

"... mes parents sont divorcés. Mon père vit en Viriginie."

"Oh. Je -"

"Ne dis pas que tu es désolé. Juste - "James a soupiré, passant sa main dans ses cheveux. "Je n'ai pas beaucoup de temps."

"Quand pars tu ?"Ma voix était faible.

"Minuit, Samedi."

La sonnerie à retentie, mais je l'ai ignoré. "Donc ... de quoi voulais tu me parler ?"

"Premierement - Qu'est-ce que Morrison t'as dis à propos de moi ?"

"Jake ? il a dit ... que tu étais arrogant et vraiment suffisant. Que tu aimais penser que tu pouvais obtenir qui tu voulais."

"Vraiment ? et t'a t il dit que j'étais une pédale ?" ses lèvres se sont courbées en un rictus, moquant Jake, se moquant lui même.

"Il a dit - oui, il a dis ça." J'ai fait une pause, puis courbé la tête."Il a dis que tu lui avais fait du rentre dedans. C'est vrai ?"

"Christ ! " Son visage était tordu par la colère. "Parker, écoute - oui, j'ai flirté avec Morrison. J'admet qu'il me plaisait -"

J'étais gelé. Mon corps semblait paralysé. "Alors pourquoi est-ce qu'on se parle ? Si tu l'aimes -"

"Je l'aimais. Parker, tu ne saisi pas ?

"Saisir quoi ? Que tu es intéressé par Jake ? Que tu ne m'accordes pas une once d'attention ?" j'ai commencé à m'énerver."Pourquoi est-ce que tu me parle déjà ?"

Il m'a repoussé contre les casiers. "Pourquoi ?" a t il soufflé. Il parcourait mon menton de ses lèvres, suivant ma machoire. "Bon Dieu, Parker, tu es vraiment sans espoir." il a soufflé.

"N - Non, je ne le suis pas. Arrête ça. Arrête, James," ai je supplié, alors qu'il mordillait mon nez. "S'il te plaît, c'est mal. Tu ne peux pas -"

Il s'est éloigné brutalement. J'ai soupiré de soulagement, même si je me sentais moi même de plus en plus excité. J'ai cherché à calmer mon coeur avant de le regarder a nouveau. Ses yeux étaient plus foncés, et il avait baissé les paupières, refusant de rencontrer mon regard. Les yeux baissés, il m'a demandé d'un voix basse, "Tu penses vraiment que c'est mal, Parker ?"

"Oui," j'ai dit, la voix tremblante. "Oui, ça l'est. Je suis malade, James. Je - On ne peut pas. C'est mal de ressentir ça."

"Qui l'a dit ?"

"C'est comme ça, c'est tout. James -"

"Je dois y aller," a t il murmuré, se retournant.

"James-" Son nom s'était échappé de ma gorge en un bruit étranglé. "Je suis désolé - Je suis désolé -" Je ne savais pas pourquoi je m'excusais, ou pourquoi j'étais désolé. James avait raison, j'étais sans espoir. Je ne savais rien, excepté qu'il allait partir et que je ne le voulais pas. Du moins, pas sans savoir, pas sans avoir trouvé -

James a semblé lire quelque chose dans mes yeux. Il a fait demi tour, et je me suis dirigé vers lui, accaparant ses bras. Sans rien d'autre, je l'ai embrassé. Ses lèvres étaient fermes et douces à la fois; il a saisi ma langue et j'ai gentiment découvert sa bouche, le dégustant. Il a doucement grogner. "Parker," a t il marmonné contre mes lèvres. "Je dois vraiment y aller. Je vais être en retard -"

"Ne pars pas -"

"Je reviendrais." Il m'a à nouveau embrassé. "Ne t'inquiète pas, je reviendrais, et puis -"

"Et puis ?"

"Et puis nous verrons comment ça marche. Prend ton temps, Parker. Pense y pendant que je suis parti."

"Pourquoi ?" J'ai demandé. "Pourquoi tu le veux ? Je suis tordu," ai je commencé a babiller." "Je suis tordu. Je te connais à peine mais je te veux. Je n'arrête pas de penser à toi, alors qu'on ne s'est parlé que trois fois, et -"

"Parker." Il a pris mon menton. "Parker, écoute moi, tu n'es pas malade. Il n'y a rien de mal avec ce que tu ressens. Tu dois me croire, parce que je ressens la même chose à propos de toi et - " Il a fait une pause "Parker, s'il te plait ne te hait pas. S'il te plait." Je ne lui ai pas répondu. J'étais trop choqué par ce qu'il venait de me dire. James ressentait la même chose que moi. "Parker, tu m'écoute s ?"

"Oui" j'ai soufflé."Oui, j'ai entendu".

"Promets que tu y repenseras quand je serais parti."

"Promis," ai je dis comme un automate. "Oui, c'est promis."

Il a souri. "Okay. On se reverra alors, Spider-Man ?"

Cette fois j'ai tout de suite répondu. "Pour sûr." Je me suis rapproché pour retracer la ligne de ses lèvres de mon doigts, sans aucun dégoût pour une fois. "Prends soin de toi ... MJ" Il a ri, et je me suis tenu face a lui, admirant ses yeux qui s'illuminait. Mon dieu, James. Il était beau quand il riait. J'ai adoré son sourire, son rire. Et, finalement, je me suis demandé, qu'est-ce qu'il y avait de mal à ça ?


J'avais fait un choix au sujet de James, et dans une semaine, il sera de retour, et alors il sera temps de savoir ce qui va arriver, et d'apprendre à le connaître.

J'ai fait un choix à propos de Jake. Ou plutôt, il a fait le choix de commencer a m'ignorer. Ca fait mal, et il me manque. Mais je sais qu'il n'y a rien à y faire.

La vie est faite de nombreux évènements interconnectés. On fait un choix, et puis on voit ou il mène.