Disclaimer : Cette histoire ainsi que ses personnages sortent entièrement de ma tête, et à ce titre m'appartiennent dans leur intégralité.
Note de l'auteur : Cette histoire est destinée à un public yaoiste. Qui plus est, le rating M n'est pas là pour faire jolie... Il y aura donc du lemon et de la violence.
Eh bien me revoilà comme promis pour vous offrir l'épilogue de LSI qui clos définitivement l'histoire. J'espère sincèrement qu'elle vous plaira jusqu'au bout !
Si vous voulez savoir ce qu'il va advenir de Maxime et Eric c'est par ici ^o^
Remerciements : Merci chachat (Gatto Nero) t'as vu on a vaincu ! C'est parce que le suicide, c'est COOL Mudadah !
Épilogue :
- Chéri, tu pourrais arrêter de tourner en rond dans le salon ? Sincèrement, c'est fatiguant, soupira Éric depuis la table sur laquelle il épluchait le dossier sur une affaire en cours. C'est qu'un accouchement !
- Et si ça se passait mal ! Ca ne se passe pas toujours bien les accouchements ! répondis-je en arrêtant cependant de faire les cent pas.
- Serena est jeune et elle est en pleine forme ! L'accouchement se passera merveilleusement bien ! Alors calme-toi…
Je soupirais en m'approchant de lui pour venir l'enlacer par-dessus le dossier de la chaise. Mon amant frotta doucement sa joue à la mienne avant de reprendre l'analyse de son dossier. Il avait changé depuis notre rencontre. Avait mûri, autant physiquement que psychologiquement, si tant est qu'il en ait eu vraiment besoin un jour… le fait était qu'en deux ans à peine, on avait emménagé ensemble dans mon appartement, Éric avait passé ses examens avec brio, et avait été affilié à une ma brigade puisque mes supérieurs avaient trouvé que nous avions su faire preuve d'un sang-froid exceptionnel malgré notre « situation », et nous avions commencé à prendre nos aises dans notre petite vie de couple.
En deux ans, beaucoup de choses avaient changées… Et pas que pour moi et Éric… rien qu'à son retour du Japon, où il avait enfin fait un coming-out en bonne et due forme, mon amant m'avait annoncé que ses parents avaient accepté notre relation – bien qu'ils aient au début assez mal prit le fait que je ne leur ai pas dit moi-même la vérité. J'avais aussi appris à mieux connaître, Jérémy qui, avec le temps, avait fini par excuser le mensonge commun que son ami et moi lui avions laissé croire. Et bien sûr la meilleure évolution avait sans doute était de voir mes pronostics se réaliser !
Alex et Serena s'étaient installés ensembles, et après peu de temps, Éric et moi avions appris que nous serions sous peu « tontons » d'un adorable petit garçon.
Voir mes deux amis se mettre en couple et concevoir leur premier enfant avait été un bonheur intense pour moi, mais aussi une source de préoccupation impensable. Alors qu'Éric et moi étions ensemble depuis plus de deux ans, je m'étais mit à ressentir un certain besoin de paternité qui n'avait pas échappé à mon amant.
Bien sûr, comme tout n'était jamais simple, ça avait bien faillit briser notre couple… Tout ça parce que mon compagnon s'était sentit plus bas que terre à s'accaparer ma personne et mes sentiments sans pouvoir m'offrir le bonheur que pouvait représenter une vrai famille.
Je poussais un soupire en resserrant mon étreinte autour des épaules de mon amant qui posa doucement ses mains sur mes bras comme pour me rassurer. Il tourna alors le visage vers moi pour m'observer avec sérieux.
- Maxime… chéri je connais se regard, déclara-t-il en repoussant mes bras pour se lever et me faire face. On en a déjà parlé tous les deux… je veux juste un peu plus de temps. Mais je te promets qu'on finira par l'avoir notre famille, ok ? Mais comprends moi, j'ai juste vingt-trois ans. Je ne me sens pas encore prêt à devenir papa. Je sais que de ton côté tu as l'impression qu'on attend trop… mais…
- Je n'ai que trente cinq ans, soupirais-je. Alors ça ira… je peux bien attendre encore un peu que tu te sentes prêt. Et si on parlait de choses plus joyeuses ? demandais-je en attirant mon amant à moi pour l'enlacer. Tu as préparé nos valises ?
- Je… euh… bafouilla-t-il en détournant le regard. Non je ne les ai pas faites.
- Mais on part dans deux jours Éric ! m'exclamais-je avec surprise.
- Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de partir au ski aussi prêt de chez tes parents ! Ils recommencent tout juste à te parler ! Et encore, juste pour te demander de tes nouvelles ! S'ils n'ont jamais demandé à me rencontrer ce n'est pas pour rien Maxime ! Ils ne veulent pas voir l'homme qui a fait changer leur fils de bord !
- Je me contrefous de mes parents Éric ! Si je veux qu'on aille là-bas c'est parce que je veux te faire découvrir l'endroit où je suis né. Te faire connaître les lieux dans lesquels j'ai grandi. Je veux que tu voies ce qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui, ok ?
- D'accord, souffla-t-il en se serrant contre moi pour venir plonger son visage dans mon cou.
Je profitais de l'instant pour le câliné. Des moments comme celui-ci, on n'en avait plus autant qu'on l'aurait voulu depuis quelque temps. Entre nos boulots respectifs et le temps qu'on passait avec Serena et Alex, nos moments à nous s'était fait bien moins présent.
Je m'écartais quelque peu, juste assez pour attraper le menton d'Éric et attirer son visage à moi pour l'embrasser, d'abord doucement, puis avec plus d'ardeur quand ma langue fini enfin par rencontrer la sienne. Alors qu'il commençait à soupirer contre mes lèvres, je le poussais vers la table, et l'attrapant par les fesses, je le soulevais pour l'y asseoir sans même prendre le soin de retirer les documents qu'il était en train de lire. Éric entoura ma taille de ses jambes en me rendant mon baiser avec fièvre. Je laissais alors mes mains parcourir son torse pour descendre se perdre sur le bouton de son pantalon que je m'empressais de défaire. J'en profitais pour glisser une main dans l'ouverture pour commencer à caresser mon amant par-dessus son boxer. Éric laissa échapper un hoquet de surprise avant de gémir. Je décidais donc de passer aux choses plus sérieuses en passant la main dans le sous-vêtement, mais je n'eus pas le temps de faire quoi que ce soit que mon portable de mit à sonner bruyamment dans ma poche.
Avec une pointe d'énervement, je dégageais ma main entravée par le boxer d'Éric tout en attrapant mon portable de l'autre pour répondre. Je n'eus même pas le temps d'ouvrir la conversation que la voix d'Alex me vrilla les tympans faisant rire Éric qui avait entendu lui aussi :
- VOUS ÊTES TONTONS LES GARS ! VOUS ÊTES TONTONS !
- Ok on arrive ! répondit Éric en s'approchant du téléphone.
Je raccrochais ensuite et regardais mon amant droit dans les yeux. Le bébé s'était fait attendre pendant des heures, et maintenant qu'on était enfin occupé à quelque chose d'on ne peut plus agréable, on devait tout plaquer pour aller voir le nouveau né ?! Triste ironie du sort constatais-je en soupirant.
- Ce n'est que partie remise Maxime… on est en vacance, on aura toute la soirée, puis demain… et… à l'appartement de la station, me susurra-t-il érotiquement.
Un frisson parcouru ma colonne. Je me reculais cependant pour le laisser descendre de la table et se rhabiller correctement.
- Tu es sûr que D. a vraiment disparu ? questionnais-je avec un petit sourire. Je te trouve très pervers par moment.
- Je pourrais bien danser pour toi autant que tu veux, totalement nu, et en se chevauchant… je suis sûr que ça te plairait espèce de vieux pervers ! répondit-il en partant vers la porte non sans rire un coup.
Je me laissais aller à rire à mon tour. Alors qu'on allait quitter l'appartement ce fut le portable d'Éric qui sonna. Quand celui-ci le sorti de sa poche, je distinguais le mot « papa » s'inscrire que l'écran. Mon amant arqua un sourcil avant de décrocher :
- Papa ? C'est surprenant que tu m'appelles aujourd'hui, on ne devait pas s'appeler que demain ? questionna-t-il avec une pointe d'inquiétude.
Si je n'entendis pas la réponse de son père, il ne me fut pas difficile de voir Éric pâlir. Il recula ensuite vers moi pour venir se coller à mon torse et attraper une de mes mains. Je passais mon deuxième bras autour de ses épaules pour le rassurer un peu plus. La conversation entre le père et le fils se prolongea un petit moment. Les nouvelles n'étaient, semble-t-il, pas des meilleures, et Éric devait se sentir faible pour se coller à moi ainsi. Alors qu'il restait silencieux, écoutant son père de l'autre côté du fil, je le retournais dans mes bras pour l'embrasser sur le front. Mon amant leva alors les yeux vers moi pour m'offrir un petit sourire. Je caressais alors une de ses joues de manières rassurante. Il mit alors la main sur le micro du portable pour murmurer un petit « c'est rien » en souriant un peu.
En trente-cinq en de vie, j'avais expérimenté nombres de situations, je ne me leurrais sur la vie et ses difficultés. Rien n'était jamais facile… Mais avec Éric j'étais prêt à traverser les épreuves.
Avec lui, mais surtout pour lui. Parce que je l'aimais. Parce que je voulais être là pour lui. Alors, si aujourd'hui ce « n'était rien », je savais qu'à l'avenir, quand il y aurait quelque chose, nous y ferions face ensemble.
Eh bien voilà cette fois c'est la fin de la fin T-T ! Un petit mot à laisser ? L'histoire vous a-t-elle plu ? Une petite review pour me dire ce que vous en avez pensé ?!
À bientôt sur une autre histoire, je l'espère !