Je tiens à vous remercier tous : ceux qui m'ont laissé des messages et avis, comme les anonymes qui étaient au rendez-vous et semblaient apprécier puisque ils ont continué à lire et ne m'ont pas laissé d'avis négatifs

Merci d'avoir suivi cette histoire et cette bande de potes. J'espère vraiment que vous avez passé un excellent moment en leur compagnie, même si tout n'était pas parfait.

Et merci à ma harceleuse pour le rappel à l'ordre XD

Bonne lecture !

CHAPITRE 50 :

Valentin était penché sur le berceau du tout nouveau-né de la bande. Christèle avait accouché il y a deux jours d'un magnifique petit garçon en pleine santé, qui le faisait savoir à grands renforts de pleurs.

« Il a de sacrés poumons » observa-t-il en souriant.

« Ouais… je savais qu'il allait nous faire… »

Erwann n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il reçut un journal dans la tête.

« Eh ! Je t'interdis de parler de notre fils comme ça ! »

« Roh… si on ne peut plus rire, maintenant »

« Pff… ça commence bien, niveau éducation » ronchonna Christèle.

« Bah heureusement qu'il aura super papa Pierre pour remonter le niveau » rétorqua Axel.

Il venait de revenir avec un vase pour y plonger les fleurs qu'ils avaient apportées à la jeune maman.

Ils restèrent à parler de tout et rien quelques temps, avant de se décider à quitter les quatre parents. Lison fit un bisou à son petit frère et ses mamans. Christèle avait fermé les yeux depuis quelques instants, se reposant.

Ils avaient leur fille pour quelques jours, le temps que ses mères s'organisent avec le retour à la maison et le bébé. En sortant de la clinique, ils décidèrent de l'emmener au cinéma pour un film d'animation, puis un Mac Do. Lison était aux anges, excitée comme une puce, autant pour la naissance, que pour le fait de retrouver ses papas et d'être gâtée comme la petite princesse qu'elle était pour eux.

Cette année, la destination pour les retrouvailles de la bande avait complètement changé. Direction l'Europe de l'Est. Ils arriveraient les premiers, avec leur fille. Certains ne pouvaient pas venir, trop compliqué ou trop cher pour eux. D'autres, comme Pierre et Erwann viendraient un peu plus tard les rejoindre.

Valentin remonta son sac sur son épaule en soufflant, tourna la tête vers son chéri qui lui sourit en retour. Ce dernier venait de poser Lison sur le chariot encombré de leurs valises. Ils sortirent de l'aéroport, un peu désorientés.

Son portable vibra et Val leva la tête. Hugo et Evgueni les attendaient sagement devant leur superbe voiture. Il se précipita dans les bras grands ouverts du médecin.

Depuis qu'Hugo était casé avec lui, c'était les grands amours. Mais c'était également le cas entre Val et Evgueni. En fait, il s'était trouvé un deuxième meilleur ami. Il pouvait parler pendant des heures au téléphone, du moins lorsque l'emploi du temps du franco-russe le lui permettait, sans qu'ils ne voient le temps passer.

Erwann lui avait bien fait une petite crise de jalousie, mais ils avaient su apaiser tout cela et quand celui-ci avait compris que Valentin ne le laissait pas tomber au profit du petit nouveau, il était redevenu lui-même.

Hugo ricana un peu en regardant Axel.

« Et c'est parti » Souffla-t-il. « J'ai l'impression qu'on ne pourra pas en placer une ce soir »

Axel acquiesça, toujours silencieux, en lui serrant la main. Pour eux deux aussi, cela s'était amélioré. Ce n'était pas franchement au top, ils ne s'entendraient jamais comme deux merveilleux amis. Non, mais ils se respectaient. Aussi longtemps que chacun n'avait d' yeux que pour leur propre conjoint, tout irait pour le mieux.

« Tu veux de l'aide ? »

Il tendit les bras à Lison qui trépignait d'impatience d'aller voir tonton Hugo puisque tonton Evgueni ne voyait que son père. Elle enlaça son cou, le serrant fort, très fort.

« Tu sens bon, 'Go »

« Toi aussi, ma princesse. Ça faisait trop longtemps, tu m'as manqué »

Hugo ferma les yeux, inspirant la douce odeur de la petite fille. Quand il les rouvrit, son amant et le jeune homme qui avait fait tant de chemin continuaient de parler à n'en plus finir, tandis que le quatrième homme finissait de déposer les bagages dans le coffre.

« Tu sais… je te l'ai déjà dit, mais je voulais le faire de vive voix, Hugo. Félicitations pour ton livre. Il est vraiment excellent. J'ai… apprécié – et il marqua le ton sur ce mot – la pudeur avec laquelle tu avais décrit notre histoire. Et je te remercie de m'avoir fait parvenir certains passages pour… enfin tu sais… »

« Je ne pouvais pas écrire sur lui, toi… sans que tu me donnes ton accord sur ça. Et je te remercie de m'avoir laissé faire. J'en avais besoin, pour en finir, tourner une page et en commencer une toute neuve avec Evgueni. Je suis content de savoir que tout est ok entre nous maintenant. »

Evgueni venait de se rapprocher d'eux, les interrompant.

« Bon, les gars, quand vous aurez fini de faire les pipelettes, on y va ? Je crois que Lison s'endort… »

Amusés, Hugo et Alex le regardèrent en souriant. Evgueni attira doucement la tête d'Hugo vers lui et l'embrassa tendrement, sous le regard presque attendri de leurs amis. Val saisit presque timidement la main de son homme. Des années étaient passées, du chemin avait été parcouru. L'amour avait créé des soucis, en avait apaisé d'autres.

Sa tête se posa sur l'épaule de son amoureux, qui l'enlaça tendrement. Ils s'aimaient toujours autant et ce n'était pas prêt de s'arrêter.

Un bel été s'annonçait… Leur belle vie continuait.

FIN