Ô corbeau
- Viens à moi, ô corbeau, être que plus que tout je chéris... Viens sur mon épaules m'aider à encore aimer, à continuer de luira et de vivre. Aime moi, tue moi, fais de moi ce que tu voudras. Sors-moi de cette autodérision, de ce costume ; aime-moi pour moi...
- Je t'aime, te chéris, autant que je t'envie de ce courage qui t'emplit ; je t'aiderai à te surmonter, supporter cette oppression ; je t'aiderai à sortir de la dérision, de cette apparence superficielle...
Je t'aime et t'aiderai jusqu'à ma fin, Gabriel.
Maîtres célestes
Grands oiseaux, maîtres du noir,
Amants des ténèbres, représentants fatals.
Battez de vos ailes, venez à moi...
Revenez-moi, chérissez-moi.
Moi, ange déchu, enfermé dans cette prison
Aux portes lacérées de trahison.
Imposez-vous à moi, restez sur mes épaules ;
Et faîtes en sorte que vos ailes me frôlent...
Laminez-moi, pourrissez-moi, tuez-moi.
Ces dieux-là
Ô corbeaux, ô grands dieux,
Funeste voyage, je viens avec eux.
Qu'ils m'aiment me chérissent,
Me laminent, me tuent, qu'ils me finissent.
Dieux de la mort,
Dieux de mon corps,
Dieux mortels,
Déploient leurs ailes...
Quand dans ma tête ils dansent,
Je ne ressens que leur présence...
Je ne voie pas que je me blesse,
A leurs jeux auxquels je m'abaisse.
Dieux des leurs,
Dieux de mon cœur,
Dieux aux déboires,
Aux belles ailes noires.