Bonjour, voici une sorte de nouvelle que j'ai écrite pour passé le temps mais qui m'a quand même plut alors j'espère qu'elle vous plaira aussi. Je fais juste une petite précision sur le fait que je l'ai enregistré dans "Romance": l'homme est amoureux et fais tous cela par amour.
Je fais une autre petite parenthèse, je vous conseil de lire la fiction d'hamako, c'est vraiment bien, c'est dans la catégorie Thriller et sa fic s'appelle "mourir au passé, tuer au présent, pleurer au future" c'est vraiment bien! Bon bah je vais vous laisser lire maintenant, bonne lecture =p
Cela faisait environ trois mois qu'il était seul. Jamais le temps ne lui avait parut si long, sa vie si vide…
Elle l'avait quitté depuis plusieurs mois mais il était toujours fou d'elle. Même après tous ce temps, ses sentiments ne tarissaient pas.
Mais il faut dire ce qui est, Sandra avait été la plus belle rencontre de sa vie. Elle l'avait comblé jusqu'à la fin. Et après avoir cherché l'amour pendant des années, il était enfin tombé sur son âme-sœur. Ils se chérissaient, s'adoraient. Ils étaient marier depuis trois ans et Sandra attendait un enfant lorsqu'elle parti.
Après tous ce qu'ils avaient vécus ensemble, comment aurait-il pu se douter qu'elle le laisserait seul en emportant sa progéniture. Pourtant il continuait d'aller la voir tous les jours et lui amenait ces roses rouges vifs qu'elle aimait tant. Il lui parlait et lui racontait ce qu'il avait fait dans sa journée passionnante qu'était celle d'un comptable, et une fois par semaine, il lui racontait ce qu'elle avait été pour lui.
Après chacune de ses visites, il fantasmait sur le temps où ils vivaient tous les deux ensembles. Il se rappelait également le jour où ils s'étaient promis l'un à l'autre, oui, ce jour là fut le plus beau de toute sa vie.
Cela faisait une semaine qu'il attendait pour lui dire à quel point il l'aimait. En sortant de l'entreprise de comptabilité où il travaillait, il se rendit immédiatement chez le fleuriste du coin avec qui il avait sympathisé depuis ces trois dernier mois. En entrant dans la boutique, le fleuriste afficha un sourire radieux.
- Aaaaaaah, le voilà, mon meilleur client est enfin là ! Alors, qu'est ce que je te vends aujourd'hui ? Des roses atomiques, comme tous les jours ?
- Tu lis dans mes pensé ! Mets m'en quinze.
Le fleuriste parut soudain mal à l'aise, comme s'il hésitait à lui dire quelque chose d'important. Il ne tint plus et lui explique :
- Tu sais que depuis trois on s'est rapproché toi et moi… et je ne serai pas un vrai ami si je ne te disais pas la vérité…
- Tu m'inquiète là…
- Ben justement c'est que j'allais te dire, j'ai peur pour toi. Enfin, mec, elle est partie depuis si longtemps, il faut que tu avances. Elle t'a dis de refaire ta vie avec une autre quand elle t'a quitté. Pourquoi tu ne suis pas son conseil. Tu vie dans le passer et ça ce n'est pas bon mec.
- Mais qu'est ce que ça peut te foutre ?! Je l'aime, tu comprends ça ?! Je ferais n'importe quoi pour elle.
Il sort de la boutique avec les fleurs et se rend à la nouvelle demeure de Sandra. Lorsqu'il voit le nom de son amour perdu inscris sur la pierre, il s'agenouille et commence sa confession pleurant toutes les larmes de son corp :
- Oh mon dieu Sandra ! Tu me manques, depuis que tu es morte rien n'est pareil. Je suis seul, vide de toute sensation si ce n'est que je ressens en continue de la douleur. La douleur de t'avoir perdu. Pourquoi a-t-il fallut que cette maladie t'emporte. Je t'aime et même si tu m'as demandé de repartir à zéro avec quelqu'un d'autre, je ne peux pas et même si c'était sur ton lit de mort, je ne peux pas, je ne parviens pas à t'oublier. Tu portais mon enfant et j'étais fou de toi mais j'étais encore plus fou de penser que tu pourrais survivre au cancer. L'espoir ne fait pas vivre et j'en suis navré. Mais même après trois mois mes sentiment son toujours présent et tellement puissant que j'ai pris une grande décision, j'ai décidé de te rejoindre. Ma vie n'a plus de sens si tu n'es pas à mes cotés pour me guider alors même si tout est terminé pour toi, je ne veux pas continuer dans la douleur. Lorsqu'on s'est marié, je t'ai promis de n'aimer que toi et toi seule jusqu'à la fin de mes jours, je respecterai ma promesse. Tu es, et resteras toujours mon seul amour. Comment aurais-tu pu en douter ? Plus rien ne m'intéresse. Je me rappel se jour où tu m'as quitté…
C'était en décembre, l'homme, affolé était arrivé à la clinique où était hospitalisée sa femme. Les médecins l'avait appelé en urgence.
- Elle n'en a plus que pour quelques heures, lui avaient-ils dit.
En effet, le traitement qu'elle suivait intensivement depuis cinq mois n'aboutissait à rien et Sandra n'était passée en phase terminal qu'une semaine avant le drame. Les médecins et les infirmières trouvaient que le cancer se développait trop vite et qu'ils étaient dans l'incapacité de la sauver.
L'homme était alors entré en trombe dans la chambre de sa femme et s'était assit à son chevet.
- Tu es là, merci. Je… je… vais mourir.
Il n'avait jamais entendu la voix de sa femme si faible.
- Je t'en pris ne dis pas ça ! –s'exclama-t-il d'une voix étranglé-
- Pourquoi se voiler la face ? J'ai autre chose à te dire également… Les médecins sont formelles, le bébé est mort, il n'y a aucun moyen de le sauver, c'est fini, je porte un cadavre.
L'homme porte la main de sa dulcinée à sa bouche et tenta de retenir ses larmes qui coulaient malgré lui.
- Je t'en pris, ne sois pas triste. Je vais te quitter mais je veux que tu sache que tu as été la plus merveilleuse rencontre de ma vie…
- On avait encore… encore tant de chose à voir ensemble, parvint-il à dire entre deux sanglots. On attendait un enfant que tu va emmener avec toi et moi je vais me retrouver seul face au monde entier. Tu… tu es ma moitié… je ne suis rien sans toi.
- Chut… Tu as été là chaque jour de ma vie, tu m'as soutenu, tu m'as aimé et je ne te remercierai jamais assez pour cela. Tout comme je t'ai aimé et soutenu chaque jour de ma vie. Il n'y a rien à regretter si ce n'est de ne pas avoir eu assez de temps pour vivre ce rêve à fond. Tu as été parfait, et je veux que tu le sois pour une autre quand je ne serai plus là. Je t'en supplie, refais ta vie. Je veux que tu sois heureux. Je t'en pris, vie ta vie, vie pour moi la vie que je n'ai pas eu le temps de vivre…
- Mais je…
- Promets le moi !
- Je te le promets.
Les doigts de Sandra commencent à se desserrer dans sa main.
- Non ! J t'en pris, ne me laisse pas ! Ne pars pas tout de suite je t'en pris ! Ne m'abandonne pas. Je t'aime tellement, je ne veux pas que tu partes, reste, bats toi ! Je… je ne sais pas quoi faire ! Qu'est ce que je dois faire ! Je suis complètement affolé ! NE PARS PAS !
Un flot de larmes roulaient sur les joues du jeune homme.
- Je… t'…aime…
Ce furent ses derniers mots, l'instant d'après, le bruit strident de la machine indiquait au jeune marié qu'il était désormais veuf. Le décès fut prononcer par les médecins et l'enterrement eut lieux trois jours plus tard. L'homme entra dans une sorte de monde parallèle où il ne voyait plus tous ce qui l'entourait. Il était vide, le cœur déchiré, cette boule au ventre qui ne le quittait plus, il n'était plus que souffrance et douleur. Elle l'avait laissé, elle n'avait que vingt-cinq ans et rien n'aurait pu laisser présager trois ans plus tôt qu'elle quitterait se monde prématurément.
L'homme avait fait son choix, il voulait la rejoindre. A peine fut-il rentré chez lui qu'il prit son couteau le mieux aiguisé et sans réfléchir ni laisser la moindre lettre, s'égorgea. L'homme tomba au sol, plus apaisé que jamais. La douleur l'avait quitté. Il cru même voir les bras de sa femme s'ouvrir pour qu'il s'y blottisse. Il était mort et heureux.
Voila, j'espère que cette petite histoire vous aura plu. Laissez moi un commentaire pour me dire ce que vous en avez pensez. (Je trouve que cette histoire n'a pas sa place dans romance alors si quelqu'un pouvait me conseiller une autre catégorie, je lui en serai reconnaissante) merci !