Cette histoire et les personnages sont tout droit sortis de mon cerveau. C'est ma toute première fiction donc veuillez pardonner les fautes et les maladresses de style... surtout n'ayant pas de correctrice.
Je tiens à remercier Donnola pour toute l'aide qu'elle m'apporte que ce soit en étant ma Beta-lectrice ou en me guidant dans la réécriture de ma fiction !
J'espère que vous apprécierez la lecture de ce chapitre tout autant que j'ai apprécier de l'écrire.
Je m'excuse encore une fois pour le retard.
Je voulais aussi vous avertir que je mettais "Se souvenir de nous" en pause... Mais c'est pour la bonne cause je travaille actuellement sur d'autres fictions.
Rassurez-vous je n'abandonne pas Sano et Dai car d'une je les aime trop et de deux j'ai vraiment envie que vous découvriez ce qu'il va leur arriver ^o^
Chapitre 8 :
Daisuke se réveilla, surprit de sentir quelqu'un contre lui. Il tourna la tête, et vit Sano profondément endormi, collé contre son dos. Il se retourna, afin de lui faire face, et le serra contre lui, se demandant pourquoi il était venu dans son lit. Il lui embrassa le front, lui caressa le dos espérant ainsi le réveiller. Il avait besoin de savoir ce qu'il faisait là. Sano ronronna dans son sommeil, se colla un peu plus, mais ne se réveilla pas. Déçu, Daisuke entreprit de l'embrasser. Il déposa un tendre baiser sur sa bouche, puis lui caressa les lèvres de la langue. Cette fois-ci, il obtint l'effet voulu. Le jeune homme ouvrit les yeux.
— Bonjour toi, dit Daisuke avec un ton amusé.
— Bonjour vous, répondit timidement Sano conscient de l'étrangeté de la situation.
Sanosuke sourit. Il se demandait comment il allait lui expliquer ce qu'il s'était passé… à propos de son rêve et surtout de ses sentiments. Cependant avant même qu'il puisse s'expliquer, Daisuke prit la parole.
— Bien que cela soit une surprise des plus agréables, peux-tu me dire pourquoi tu te trouves dans mon lit ?
Le ton restait doux, pas accusateur. Seulement surprit par la situation.
— J'ai fait un rêve étrange la nuit dernière, je ne sais pas vraiment si c'était juste un rêve ou une partie de mes souvenirs, du coup quand je me suis réveillé j'ai eu besoin de venir te voir afin de te demander. Je pense sincèrement que ce sont des souvenirs, enfin je le souhaite vraiment. Et tu es le seul à pouvoir me le confirmer
Stupéfait, Daisuke resta sans voix. Sano se redressa, puis enlaça ses genoux avant d'y poser le menton. N'osant pour le moment regarder l'homme près de lui, il poursuivit :
— Je meurs d'envie de te poser la question… et en même temps je suis terrifié… c'est étrange non ?
Daisuke qui n'avait toujours rien dit, se racla la gorge avant de prendre la parole :
— Et si tu me racontais ton rêve.
Le photographe avait prononcé ces mots doucement, il ne savait pas s'il devait sauter de joie ou redouter un songe qui n'aurait rien à voir avec des souvenirs. L'appréhension de la réponse lui coupait la respiration. Ses muscles étaient tendus. Il sentait une boule d'angoisse se former dans ses entrailles.
— Ça a commencé par une scène où tu te trouvais dans une galerie d'art. Tu étais en train de discuter avec quelqu'un que je n'ai pas vraiment pu voir. Mais quand j'ai tenté de m'approcher tout a disparu et je me suis retrouvé devant l'université où j'ai fait mes études. Je l'ai reconnu.
Il s'interrompit afin de reprendre son souffle. Sano tourna son regard vers Dai, et ne sut plus quoi dire en voyant l'expression effaré sur son visage. Le photographe murmura :
— Et ?
— Là je t'ai à nouveau vu, repris le jeune métis. Tu attendais quelqu'un qui est arrivé en courant et s'est jeté dans tes bras. Et… bah je crois que c'était moi… c'était qu'un rêve ?
Sano avait fini en posant sa question dans un souffle, un léger murmure à peine audible, qui montrait à quel point il redoutait la réponse. Il avait noté le changement d'expression chez Dai et la lueur de son regard ainsi que les traits détendus de son visage le soulagèrent quelque peu.
— …
Ne trouvant pas de mot capable d'exprimer ce qu'il ressentait, le photographe attrapa Sano dans ses bras et le serra fort contre lui. Il lui embrassa tendrement le front puis répondit enfin :
— Ce sont bien des souvenirs !
— Sérieux ?! Vraiment ce n'était pas juste un banal rêve ?
— Vraiment ! Pour ce qui est de la galerie d'art c'est en fait le jour de notre rencontre. Tu te souviens je te l'ai raconté.
— Mais alors ça ne veut rien dire c'est peut être justement parce que tu …
— Attend ! Calme-toi, dit Dai tout en caressant tendrement la joue du jeune homme. Ce n'est pas tout, on a vraiment vécu la scène de l'université. Cette fois-là je revenais d'un voyage de deux mois en Inde. Je t'avais envoyé un message pour te dire que j'étais devant l'entrée et que je t'attendais. Et oui, tu es arrivé en courant pour te jeter dans mes bras. Et si je suis aussi sûr de moi c'est simplement que le peu de fois où je suis venu te chercher, je suis resté dans la voiture.
Sano lâcha un profond soupir de soulagement. Il était tellement rassuré que tout ceci s'avère réel. Il avait l'impression d'avoir fait un grand pas, il allait enfin se souvenir il en était sûr. Il fallait qu'il se souvienne ! Oui une chose était certaine, il en avait fini avec l'abattement, fini de s'apitoyer sur lui-même, de pleurer de frustration, oui ! Il avait enfin quelques souvenirs qui refaisaient surface et il n'était vraiment pas question pour lui de s'arrêter en si bon chemin ! Et puis la joie et le soulagement qu'il avait pu apercevoir sur le beau visage de cet homme qui le tenait si tendrement dans ses bras, était aussi une des raisons qui l'incitait dans cette direction.
— J'ai pas juste rêvé ! Si tu savais à quel point ça me soulage ! Tu sais j'ai enfin l'impression d'exister vraiment ! Je sais pas comment l'expliquer, mais jusqu'à présent j'avais l'impression que tout me filait entre les doigts, que je ne maitrisais plus rien… en fait, je subissais et franchement c'est un sentiment horrible ! Je suis…
Il s'interrompit, les joues en feu, après une manifestation peu discrète de son estomac. Dai ne put retenir un fou rire.
— Bon et si on allait déjeuner ! J'ai le sentiment que quelqu'un ici se meurt de faim !
— J'avoue que toutes ces émotions m'ont creusé !
Sano un sourire radieux aux lèvres se leva et alors qu'il avançait derrière le photographe, une impulsion soudaine le fit se jeter contre le dos de son amant et se serrer fortement contre lui. Il était tellement heureux à cet instant, tellement soulagé, qu'il voulait à tout pris le partager avec lui.
Installé devant une tasse de café, Daisuke, les yeux rieurs, répondait à toute la kyrielle de question que lui posait Sano. Ce dernier semblait ne plus pouvoir s'arrêter. Il lui avait d'abord demandé de lui raconter à nouveau leur rencontre, puis avait voulu en savoir plus sur la scène de son rêve, pour enfin finir par poser une pluie de questions, lui laissant à peine le temps de répondre que la suivante arrivait ! Mais malgré tout Dai était heureux. Oui, il était heureux de voir son amour si joyeux, si curieux à propos d'eux, si soulagé d'avoir l'impression d'enfin avancer vers un semblant de guérison ! Le photographe se dit qu'il l'aimait, oui il l'aimait comme un fou, se demandant même s'il était possible d'autant aimer ! À cet instant il se dit qu'il comprenait enfin toutes les personnes qui, un jour, étaient mortes d'avoir trop aimé.
— Dai... ? Dai tu m'écoutes ?
— Excuse-moi, j'étais perdu dans mes pensées. Qu'est-ce que tu me demandais ?
— Oh pardon ! Je me suis laissé emporter. Je te harcèle de questions depuis ton réveil ! Je suis désolé… fini Sano dans un souffle, gêné de son comportement.
— Non, non, mon cœur, ne t'excuse pas. Tu ne peux pas imaginer à quel point je suis heureux de répondre à toutes tes interrogations. Alors, dis-moi, je t'écoute, répondit Dai tout en posant sa main sur celle du jeune homme.
— Je te demandais vers quelle heure tu voulais aller chez moi ?
— On finit le p'tit dej, une douche et après on décolle. Ça te va ?
— Super ! Le programme me convient parfaitement !
Il ponctua sa phrase par un petit rire joyeux avant de croquer avec faim dans un croissant.
oOoOoOo
Daisuke gara la voiture devant le petit immeuble où habitait Sano. Il ouvrit la portière à son compagnon, puis lui pris le bras afin de l'aider. Ils entrèrent, et le jeune métis se dirigea vers sa boite aux lettres sans aucune hésitation. Dai le remarqua mais ne fit aucun commentaire. Ils prirent l'ascenseur et comme pour la boite, Sano appuya sans réfléchir sur l'étage à atteindre. Voyant le petit sourire en coin de son ami, le jeune homme l'interrogea :
— Quoi ? Qu'est-ce qui te fait sourire ?
— Rien… répondit-il en accentuant le R toujours le même sourire aux lèvres.
— Rien ? Ouais c'est ça ! Allez crache le morceau !
Le photographe ne put retenir un rire joyeux devant le ton de la remarque, notant que le jeune homme se sentait de plus en plus en confiance avec lui et retrouvait petit à petit son ton légèrement insolent. Le brun passa le bras autour des épaules du jeune homme puis fini par lui répondre :
— Tu ne t'es même pas rendu compte que tu étais allé spontanément vers ta boite aux lettres ? Ni que tu avais su sur quel étage appuyer quand tu es entré dans l'ascenseur ?
Sano le regarda, sincèrement surpris. Non, il ne s'était rendu compte de rien, il avait fait tout ça machinalement. Il se passa une main nerveuse dans les cheveux, ferma les yeux puis un immense sourire se dessina sur ses lèvres. Il ancra son regard dans celui de Dai puis annonça avec beaucoup de sérieux :
— Non j'avais pas remarqué… mais tu sais quoi ? Pour moi c'est un bon signe ! Je sens que cette journée va être merveilleuse. En fait non ! Elle l'est déjà, elle est merveilleuse depuis que j'ai ouvert les yeux ce matin.
Daisuke n'eut pas le temps de répondre, ils étaient arrivés. Sano pris la main de son amant puis le tira à sa suite jusqu'à la porte de chez lui. Avec un clin d'œil il demanda :
— J'ai bon ?
N'attendant pas de réponse il glissa la clé et ouvrit la porte avec un air victorieux ! En même temps Daisuke devait reconnaître que pour le jeune homme cela ressemblait à une victoire sur sa mémoire défaillante ! Il le vit se mettre sur le côté afin de le laisser entrer en prononçant un « après vous » plein de fierté.
L'appartement était petit, mais le jeune homme l'avait aménagé de façon à le rendre fonctionnel. La pièce à vivre n'était absolument pas encombrée au contraire, elle était lumineuse et parfaitement bien rangé. Par contre il en était tout autre pour la seule chambre qui avait été transformée en atelier. Un immense chevalet trônait en son centre, une bâche recouvrait le sol afin de le protéger de la peinture. Hormis les toiles qui reposaient bien rangés entre des panneaux, le reste de la pièce était un capharnaüm sans nom ! Une odeur entêtante de térébenthine et de renfermé planait. Sano entra dans son atelier, se dirigeant vers la fenêtre pour l'ouvrir en grand afin d'aérer.
— Tu es toujours ok pour que je prenne de quoi peindre ?
Ne voulant surtout pas décevoir le jeune homme, Dai répondit par l'affirmative d'un hochement de tête avant d'ajouter :
— Prends tout ce dont tu auras besoin. Par contre tu devras installer ton matériel dans la chambre d'ami…
Le photographe s'interrompit et regarda attentivement Sano. Il voulait être sur que le jeune artiste comprenait ce que cela sous-entendait.
— Je, euh… vais devoir dormir dans le salon ?
Il tenta de masquer sa gêne par un ton léger, mais en apercevant le regard du brun, il se rendit compte qu'il avait complètement raté son effet. Ils avaient déjà passé une nuit entière ensemble, puis la nuit dernière, il s'était faufilé dans le lit de Dai. Mais à aucun moment il n'avait pensé dormir avec lui toutes les nuits ! Enfin du moins pas tant qu'il n'aurait pas retrouvé tous ses souvenirs. En cet instant il était sûr d'avoir de réels sentiments pour cet homme, d'ailleurs la façon dont son cœur s'emballait rien qu'à l'idée de dormir à ses côtés en était la preuve.
Mais en même temps il avait peur.
Peur d'aller trop vite.
Peur de blesser cet homme si doux et si patient avec lui…
Oui, vraiment peur de brûler les étapes en se précipitant tête baissé dans ses bras.
Avant de pouvoir se l'autoriser, il tenait vraiment à remettre sa vie sur les rails, après tout elle avait suffisamment été mise en pause. Il était grand temps pour lui de se reprendre en main afin d'aller de l'avant ! Et surtout, c'en était fini du temps de l'auto-apitoiement ! Et puis il devait aussi parler à Axel. Et même s'il redoutait vraiment cette entrevue, il savait qu'il ne pourrait pas l'éviter.
Plein de ces pensées positives, Sano demanda :
— Plus sérieusement Dai, j'aimerais réellement dormir dans le salon. Je pense que pour le moment c'est ce qu'il y a de plus raisonnable pour nous deux. T'en pense quoi ?
— On fera comme tu le sens. On prendra le temps qu'il faudra.
Daisuke se rapprocha pris le jeune homme dans ses bras puis le visage enfouit dans ses cheveux il lui murmura :
— Je t'aime Toshi.
Il glissa un doigt sous le menton de Sano, déposa un très léger baiser sur les lèvres aimées puis ajouta avec un sourire en coin :
— À mon avis, mon lit est plus confortable que le canapé ! plaisanta-t-il avant d'ajouter plus sérieusement, bon, et si tu commençais à rassembler tes affaires !
Daisuke, laissant Sano rassembler ses affaires, sorti de la chambre-atelier afin d'aller s'installer dans le salon. En passant devant le téléphone, il s'aperçu que le répondeur clignotait.
— Sano tu as des messages !
— Tu m'as parlé ?
Dai souri en entendant la voix étouffée de son amant. Il se dirigea vers la chambre, mais s'arrêta dans l'entrée devant le spectacle qui s'offrait à sa vue. Sanosuke penché farfouillait le fond de sa penderie, offrant une vue imprenable sur ses fesses. L'élastique de son boxer dépassait outrageusement de son jeans taille basse. Le tee-shirt, subissant les lois de la gravité, avait glissé dénudant ainsi une grande partie du dos du jeune homme. Il semblait chercher frénétiquement, ce qui donnait à ses hanches et ses fesses un mouvement des plus appétissants.
Daisuke se mordit la lèvre, un frisson de désir le traversa. Il serait tellement facile de s'approcher, de le prendre dans ses bras, de lui enlever son jeans, de caresser ses fesses fermes, de passer ses mains sous le tee-shirt…
— Heu…Dai ?
La douce voix de Sano le ramena à la réalité.
— Oui ?
— Tu…
Sano se racla la gorge, et ajouta avec un sourire en coin :
— Ça va ? La vue te plait ?
Tout d'abord surpris par la question, il fut complètement embarrassé quand il suivit le regard de Sano. Il avait l'impression d'avoir soudain 15 ans et de s'être fait surprendre en train de feuilleter une revue porno ! Et la bosse dans son jeans, qu'observait Sano avec beaucoup d'attention, n'arrangea en rien sa gêne. Les joues en feu, le regard brillant de désir, Dai s'adossa contre la porte. Il croisa nonchalamment les bras sur son torse, inclinant légèrement la tête. Ayant repris un peu d'assurance, il répondit d'une voix rauque :
— Elle est tout à fait à mon goût…
Sano fut pris à son propre jeu. Tout d'abord amusé par la situation, il avait trouvé que sa remarque mi ironique, mi aguicheuse était à propos. Mais là, devant les yeux magnifiquement noirs, brulant de désir pour lui, il se dit qu'il avait peut-être vraiment joué avec le feu ! Lui qui deux minutes plus tôt affirmait que le mieux serait de prendre leur temps, que dormir dans le même lit était trop précipité, venait tout bonnement d'allumer Dai. Une douce chaleur commença à se former dans le bas de son ventre, son souffle s'accéléra légèrement. Sa jambe encore fragile, faiblissant sous l'effort de la position figée, le força à s'assoir. Sentant ses lèvres sèches, Sano les humidifia en passant le bout de sa langue dessus.
Prenant ce geste pour une invitation, Daisuke le rejoignit en deux grandes enjambées. Il s'accroupi puis approcha le visage de Sano en passant une main ferme mais douce sur sa nuque. Il fondit sur les lèvres tentatrices pour un baiser passionné. Oublié la douceur, c'était un baiser vorace, la langue dur de Dai avait pris possession de sa bouche, prouvant au jeune homme combien ce dernier le désirait. Sano se laissa complètement emporter. Lorsqu'il senti Dai aspirer sa langue, il ne put contenir un gémissement de plaisir. Oubliant tout, laissant sa raison de côté, il glissa ses doigts dans les cheveux brun, afin d'approfondir leur baiser. Lorsque les lèvres de Dai quittèrent sa bouche afin de glisser vers son cou, Sano pencha la tête en arrière, lui offrant ainsi sa gorge. Il poussa un soupir de plaisir en sentant la langue attirer le lobe de son oreille, suivit d'un doux mordillement. Callant ses jambes de chaque côté de son partenaire, Sano entama un lent mouvement du bassin. Electrisé par le frottement, Dai lâcha un grognement de plaisir tandis que Sano se mordait la lèvre inférieure.
Leurs mouvements devenaient saccadés, aucune douceur, juste une passion ardente, un sentiment d'urgence. Dai glissa sa main entre eux afin de libérer le sexe tendu de son partenaire. Une fois fait, il fit de même pour lui. Sa main, les serrant l'un contre l'autre, commença un mouvement de va et vient. Sano jeta sa tête en arrière gémissant de plus en fort.
– Je…je…je vais…
Sano, tout au plaisir qu'il éprouvait, se redressa. Il passa ses bras autour du cou de son amant, avant de l'embrasser. Transmettant à Dai la passion – à travers ce baiser – le plaisir et tous les sentiments qu'il ressentait à cet instant. La main accéléra le mouvement, leurs corps se tendirent, et ils atteignirent la jouissance au même moment. Sano le laissa complètement tomber sur son amant, savourant l'extrême plaisir qu'il venait d'éprouver. Ça avait été sauvage, mais tellement bon, tellement intense qu'il se sentait totalement vidé. Il aimait la façon dont son amant lui caressait tendrement le dos. Il se sentait bien. Vraiment bien. Réalisant soudain que Dai avait encore sa chemise, il se recula et les joues en feu il dit :
– Ta chemise… je suis désolé…
Regardant les dégâts, Dai avec un sourire un coin le rassura :
– C'n'est pas grave ! Ça valait le coup non ?
Les joues complètement écarlates, et les yeux encore légèrement voilé par le plaisir qu'il venait d'éprouvé étaient une réponse plus que suffisante pour le photographe. Sans attendre il ajouta :
– Et puis j'ai quelques vêtements chez toi donc tout va bien.
Il ponctua sa phrase d'un clin d'œil, avant d'ôter sa chemise et de s'en servir afin de nettoyer leurs ventres où subsistaient des traces de leur plaisir partagé.
– Monsieur Versace se retournerait dans sa tombe s'il voyait ce que tu es en train de faire !
– Je pense plutôt qu'il serait jaloux de moi ! Tu as une expression tellement sexy en ce moment !
Riant joyeusement, Sano retira son tee-shirt, puis se leva afin de se diriger vers la salle de bain. Il ajouta en sortant de la pièce :
– Si on veut être rentré avant midi il faut bouger Monsieur Tanaba !
Il tira la langue avant de filer.
– Ah ! Sano au faite !
Dai se leva et parti à sa suite.
– Oui ?
– Tu as des messages.
Sano arqua un sourcil d'incompréhension.
— Là-bas, ajouta Dai en désignant le répondeur d'un geste du menton.
J'espère que vous aurez apprécié ce chapitre ! et je vous dis à très vite !