Encore un petit défi de réalisé! Alors, pour la quinzième nuit des lemons de la Ficothèque rdente, voilà le chapitre 3 de Samba! avec pour thème le jeu du cache-cache et les trois mots imposés: joueur, amusement, rire.

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... Chapitre 3 ...

Il ne savait pas où il était encore passé. Thomas le cherchait, mais une fois encore son compagnon avait disparu de la chambre. Il ne savait vraiment pas ce qu'il fichait et ça commençait doucement à l'énerver. Il n'aimait pas quand Maxence lui faisait des cachoteries et vu le comportement de son homme, c'était clairement le cas ces deux derniers jours. En commençant à lister intérieurement les possibles châtiments qu'il infligerait à sa tendre moitié dès qu'il lui aurait remis la main dessus, Thomas alla chercher des vêtements et s'habilla en vitesse.

Cela faisait deux jours que les deux Normands étaient revenus de leur excursion à São Paulo. Ils avaient retrouvés leur hôtel tout confort avec plaisir et avait décidé de se reposer. Profitant des infrastructures, ils s'étaient prélassés dans le jacuzzi avant de se laisser aller aux mains agiles d'une masseuse. Les deux hommes avaient apprécié de se retrouver seuls, tout les deux, après l'agitation des trois derniers jours. Certes, ce voyage au Brésil comblait leurs sens et les ravissait au plus haut point, mais un peu de calme dans ce monde de brut était le bienvenu. Thomas avait fait part de ses pensées à son compagnon qui avait rigolé face à son manque de résistance. D'habitude, c'était l'instituteur qui déclarait forfait face à la vitalité de son homme, mais l'excitation d'être au pays de ses rêves le dopait comme jamais.

Ce fut juste après cet intermède relaxant que Maxence avait commencé à disparaître. Au départ, l'agent immobilier n'y avait pas prêté attention, mais quand son amant était revenu pour la seconde fois consécutive avec des serviettes de toilettes propres, alors qu'ils en avaient encore à foison dans la salle de bain, il avait commencé à avoir des doutes et à faire un peu plus attention aux allées et venues de son homme. Il s'était alors rendu compte que Maxence attendait qu'il soit occupé ailleurs pour s'éclipser de leur chambre, ni vu ni connu. Il revenait toujours avec un bon prétexte à ses disparitions, mais, à la veille de leur départ, Thomas commençait à se poser de sérieuses questions. À quoi rimait ce jeu de cache-cache ? Ce n'était plus anguille sous roche qu'il y avait, mais carrément baleine sous gravillon, à ce niveau là !

Thomas allait partir à la recherche de son homme, quand il le vit revenir avec une pomme à la main. Une pomme ? C'était ça son excuse cette fois ? D'un ton bougon, il demanda :

- Tu étais où ?

- J'avais faim. Je suis allé me chercher de quoi tenir jusqu'à ce midi.

Ben voyons... ils avaient fini de petit-déjeuner il y avait moins de deux heures. Il n'aimait pas ça, mais alors pas du tout... Thomas jeta à son amant un regard sceptique avant d'ajouter :

- Tu peux me dire à quoi tu joues ?

- Comment ça ?

- Tu crois que je ne me suis pas rendu compte de tes allées et venues ?

Maxence se troubla mais ne baissa pas le regard au grand étonnement de son compagnon. Il chercha à se donner une contenance en croquant dans son fruit, prenant le temps de trouver l'aplomb nécessaire pour faire face à Thomas et de lui répondre nonchalamment :

- Tu te fais des idées. On y va ?

- Non, je préfère rester là.

- Quoi ? Mais pourquoi ?

- Je sais pas, t'as peut-être envie d'être seul pour vaquer à tes occupations mystères.

Thomas fut satisfait de voir Maxence perdre son flegme devant sa répartie, alors qu'il marmonnait un « n'importe quoi » en baissant les yeux, avant de pénétrer un peu plus dans la chambre. AH ! AH ! Thomas le savait ! Maxence ne savait pas mentir et c'était gravé sur sa figure qu'il lui cachait quelque chose. Sauf que rester le problème principal : Qu'est ce qu'il fichait quand il n'était pas avec lui. La vague idée que Maxence flirtait peut-être avec un membre du personnel lui effleura l'esprit mais il la repoussa vite. Son homme n'était pas comme ça. Trop doit, trop intègre, trop honnête. Alors quoi ? Il l'observa fouiller dans sa valise à la recherche de Dieu savait quoi, quand soudain il eut une idée. Il soupira en rejoignant son amant sur le lit et s'assit à ses côtés. Il reprit la parole d'un ton détaché et demanda :

- Où est ton portable ?

- Dans ma poche pourquoi ?

- Je le savais ! Ne me dis pas que tu harcèles Bastien pour Joker !

Maxence bloqua sur ses paroles avant de rougir en attrapant son guide qu'il fit semblant de feuilleter. Il répondit, mal à l'aise :

- Je l'ai appelé une fois pour savoir comment ça se passait.

- Il est toujours vivant ?

L'instituteur lui jeta un regard exaspéré. Il savait bien que Thomas se moquait de son inquiétude pour leur chien, mais c'était plus fort que lui. Il l'aimait cette petite boule de poil et oui, il avait été rassuré que tout se passe bien avec Bastien, même s'il n'en avait pas douter. Il observa Thomas à la dérobée et retint de justesse un soupir de soulagement. Après tout, ça l'arrangeait que son compagnon pense qu'il passait son temps à téléphoner à leur ami en cachette. Il ne voulait que sa surprise soit découverte avant l'heure...

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Thomas avait fini par se laisser convaincre d'accompagner son instituteur préféré au travers de la ville pour acheter des souvenirs. Ils avaient déjà celui du cousin de Maxence, ne restait plus qu'une demi-douzaine de cadeaux à trouver. Ils firent le tour de Rio de Janeiro tranquillement, entrant dans diverses boutiques et échoppes afin de trouver de quoi combler leur famille et amis. La journée fila doucement, entre rires et compromis, leurs goût différant un peu sur la question.

Ils rentrèrent en fin de journée à l'hôtel et Maxence fila sous la douche. Quand il en sortit son compagnon l'attendait le visage fermé, un bout de papier entre les doigts. L'instituteur se troubla face à ce regard qu'il n'avait pas souvent l'habitude de voir chez son homme. Il sentit son cœur accélérer et il attendit que Thomas prenne la parole, ce qui ne tarda pas :

- Le garçon d'étage vient de déposer ceci pour mister Guerin, dit-il en agitant le papier.

- Merci, souffla le plus jeune en essayant de réfréner son appréhension face au regard dur de Thomas.

- C'est quoi ce numéro de téléphone ?

- Je... donne-le moi, s'il te plaît.

- Maxence, je ne répéterai pas ma question.

La voix de Thomas claqua dans la chambre et l'instituteur prit peur. Son petit jeu allait tourner à la catastrophe s'il ne rectifiait pas le tir et ne rassurait pas son compagnon. Il le regarda droit dans les yeux et dit d'une voix faible :

- Tu me fais confiance ?

- Là n'est pas la question. Je veux savoir à qui appartient ce numéro.

Maxence sentit son sang quitter son visage et il prit une profonde inspiration. Il ne voulait pas tout gâcher à moins de deux heures de sa surprise. Il devait tenir tête à Thomas et lui faire comprendre qu'il n'avait rien à craindre. Il se lança alors :

- Si c'est la question. Si tu me fais confiance, tu vas me donner ce papier, aller te laver, t'habiller et me retrouver ici dans trois quart d'heure. Ne gâche pas tout, Thomas, s'il te plaît...

Face à la supplique de son homme, Thomas se sentit flancher. Il ne savait pas ce qui se tramait, mais il avait foi en Maxence. Une confiance aveugle, alors, sans ajouter un mot, il tendit le carton où était noté ce fichu numéro de téléphone et il alla s'enfermer dans la salle de bain le cœur lourd. Il n'aimait pas les mystères, ça le torturait de savoir que l'homme qu'il aimait lui cacher quelque chose. Maxence relâcha son souffle en entendant la porte se refermer. Il se précipita vers son armoire et sortit les vêtements qu'il avait préparé la veille. C'était parti, le jeu commençait !

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Il était où encore ! Ok... il avait réfléchi pendant sa douche et la seule conclusion à laquelle il était arrivée, c'était que Maxence lui préparait une surprise. Alors, il allait oublier cette jalousie qui avait surgit quand il avait remarqué que le groom s'était troublé troubler à sa vu et qui avait lourdement insisté pour parler à Maxence. Il lui allait lui faire confiance et faire ce que lui avait demandé son homme. Thomas s'habilla et s'assit sur le lit une fois qu'il eut fini. Il attendit. Il patienta. Il trouva le temps long. Foutrement long.

Le jeune homme bondit sur ses pieds quand il entendit des coups frappés à sa porte. Dire qu'il fut déçu serait un euphémisme. Ce n'était pas Maxence, d'ailleurs pourquoi aurait-il frappé à la porte puisqu'il avait les clefs, mais un garçon d'étage. Celui-ci lui remit une enveloppe en lui souhaitant une agréable soirée et Thomas le remercia les dents serrées et claqua la porte au nez du pauvre groom. Il regarda l'écriture fine et précise de son amant lui demandait de descendre à la réception, sans aucune autre précision. Un rien agacé, il se mit en route et se retrouva au lieu de rendez vous en moins de cinq minutes.

Il chercha Maxence du regard mais le trouva nulle part. Il commençait à perdre patience quand, une jeune femme s'approcha de lui. Avec un doux sourire, elle lui tendit une nouvelle enveloppe et Thomas la remercia avec un peu plus de chaleur que ce qu'il avait réservé au garçon d'étage. Il jeta un regard circulaire, s'assurant une nouvelle fois que son homme n'était pas dans les parages en décachetant la missive. Cette fois-ci Maxence lui demandait de sortir de l'immeuble et de monter dans la voiture qu'il avait réservé pour lui. Thomas sourit légèrement, commençant à se prendre au jeu.

Il resta un instant ébahi devant la limousine qui attendait face à l'entrée avant de se reprendre. Maxence lui avait peut-être réservé une surprise, mais il ne fallait pas rêver non plus. Il connaissait son compagnon, il n'aurait pas casser sa tirelire pour de pareilles futilités. Pourtant, il révisa son jugement quand le chauffeur appela son nom. Thomas mit quelques secondes à réagir avant de s'avancer et de prendre place dans le somptueux véhicule alors que le chauffeur lui refermait la portière derrière lui. Le cœur tambourinant entre ses côtes, l'agent immobilier prit le temps d'observer l'intérieur de la limousine, appréciant ce luxe tout en savourant une coupe de champagne. Et bien ! Maxence avait vu les choses en grand, dites donc ! Il regrettait juste qu'il ne soit pas avec lui pour partager ce moment.

La voiture s'éloigna du centre ville, longeant la côte brésilienne avant de s'arrêter sur un parking au milieu de nulle part. Un bref instant, Thomas sentit l'appréhension refaire surface avant que le chauffeur ne lui tende une nouvelle lettre. Reconnaissant l'enveloppe, Thomas lui sourit et le remercia en la saisissant. Il lu les nouvelles directives, l'excitation montant au gré de ce jeu de cache-cache. Il aperçut le chemin de sable dont Maxence faisait allusion dans sa lettre et se dirigea vers lui avant de commencer son ascension. Il se rendit compte que ce sentier sinueux menait en haut d'une dune. Il apercevait une lumière diffuse filtrer entre des arbres, des pins surement. Il accéléra le pas, impatient de retrouver son homme et la surprise le cloua sur place. Face à lui, une table était magnifiquement dressée, des cloches argentées tenant leurs repas au chaud. Une bouteille de champagne attendait dans son seau empli de glace d'être ouverte, une multitude de lanternes accrochées un peu partout sur les arbres alentours baignaient la scène d'une lueur irréelle. Thomas avait la gorge nouée par cette surprise. Cependant, il manquait quelque chose ou plutôt quelqu'un à ce décor de rêve.

Le cœur tambourinant comme un fou, il chercha du regard son compagnon et il le vit, là, en retrait observant chacune de ses réactions. Instantanément, Thomas le trouva magnifique, habillé d'un pantalon de ville qu'il avait roulé sur ses mollets, pieds nus dans le sable. Et même s'il le voyait se tordre les mains de nervosité, le visage empli de doutes, il le trouva désirable à tel point que son ventre s'enflamma dans la seconde. Il le rejoint en plusieurs enjambées rapides et, sans un mot, il l'embrassa comme si sa vie en dépendait. Tout ses doutes, toute son angoisse et ses appréhensions, tout son agacement furent oubliés quand ses lèvres se déposèrent sur celles de son homme. Il l'aimait comme un fou et cela seul comptait. Quand il relâcha la bouche de Maxence, il devina plus qu'il ne vit les rougeurs de ses joues et souffla :

- Comment ?

- Une des brochures de l'hôtel. Je voulais te faire une surprise, répondit doucement le jeune instituteur en le dévorant du regard.

- C'est réussi, sourit Thomas avant de l'embrasser plus chastement.

- Tu ne m'as pas facilité les choses pourtant... ronchonna le plus jeune qui n'arrivait pas à cacher son amusement face au visage penaud de son compagnon.

Thomas eut un petit rire de gorge avant de voler à nouveau les lèvres de Maxence. Il pouvait sentir son souffle court dans ce baiser et cela l'excita. Il pouvait ressentir à quel point le soulagement de Maxence laissait la place à une émotion plus trouble. Il se recula, plongeant son regard joueur dans celui de son compagnon et il put y lire le désir tapis au fond de ses prunelles. Il le prit dans ses bras, ses mains glissant lentement le long de ce corps qu'il désirait encore et toujours. Il se rappelait la discussion qu'ils avaient eu quelques jours plus tôt sur les désirs et les fantasmes de son amant et il se demanda si le choix de cet endroit était vraiment anodin. Il eut un petit sourire coquin, se collant un peu plus contre Maxence, lui faisant sentir l'érection que ses pensées avaient fait naître.

Maxence frissonna en sentant le désir de son compagnon contre lui. Il se mordilla la lèvre inférieur dans l'attente que Thomas aille plus loin, mais ce dernier le regardait avec une lueur amusée dans les yeux, se contentant de caresser doucement le creux de ses reins. Il posa ses mains sur ses avants-bras, encourageant Thomas à aller plus loin, mais son amant suivit juste le mouvement sans chercher à aller plus loin et Maxence comprit... Tout dans l'attitude de l'agent immobilier le poussait à oser. Il le laissait maître de la situation, de ses fantasmes. Si Maxence voulait retrouver les sensations éprouvées sur la plage, c'était à lui d'initier les choses, d'assumer ses envies.

Le jeune homme hésita, se rassurant en venant chercher la bouche de son partenaire. Il n'agissait plus sur le coup de l'impulsion comme la fois précédente. Il n'y avait plus cette urgence, cette faim animal de l'autre. Il se retrouvait face à ses fantasmes et il n'arrivait pas à dépasser sa pudeur, son éducation. Il se retrouvait bloquer par trop de réflexions, trop de pensées et il recula. Il ne pouvait tout simplement pas sauter le pas et faire ça ici, comme ça, en pleine nature. Il le regretterait surement, mais il n'osa pas... ce n'était pas lui. Le ventre noué par la déception, il se détacha des bras de Thomas. Il évita son regard et se tourna vers la table en murmurant :

- On mange ? J'ai commandé des crustacés...

Thomas sourit tendrement en voyant son homme s'éloigner de lui. Il s'attendait à cette réaction. Même s'ils en avaient parlé, il y avait une différence entre les paroles et les actes et il savait que malgré toute son envie, Maxence était trop pudique, trop sage pour céder face à sa libido. Il savait que ce changement ne se ferait pas du jour au lendemain. Il devait l'aider, le pousser à se laisser aller. Il ne le laissa pas atteindre la table, le rattrapant alors que ses bras se refermaient autour de la taille de son compagnon. Il le ramena contre lui, son ventre venant épouser les lignes de son dos. Il enfouit son visage dans le creux de son cou et il ne perdit pas de temps, ne laissant pas la raison de son homme venir perturber son initiative. Ses mains se glissèrent prestement sur le ventre de Maxence et vinrent défaire le bouton et la fermeture éclair de son pantalon.

Maxence poussa un soupir quand il sentit son amant saisir son sexe à peine bandé. Il ne chercha pas à le repousser. Il n'était peut-être pas capable de prendre une telle initiative mais il avait envie de se laisser faire. Les caresses de Thomas ne mirent pas longtemps à faire durcir sa verge et il sentit cette excitation sauvage se réveiller à nouveau. Il voyait cette table face à lui, les lanternes se balancer doucement, il entendait le bruit des vagues en fond sonore et cela le grisait. Il vint se coller à son homme et ondula contre lui, massant son érection contre ses fesses. Il se laissa aller, appréciant les caresses de ses mains sur son sexe. Il ne put retenir un gémissement sourd quand son pantalon glissa le long de ses jambes et qu'il put sentir la brise légère sur son sexe. Mon Dieu ! Est-ce que c'était vraiment correct de ressentir autant de plaisir dans ces conditions ? Cette pensée lui traversa à peine l'esprit qu'il se sentit partir, éjaculant longuement entre les doigts de Thomas.

Le jeune instituteur mit plusieurs minutes pour reprendre son souffle, le visage baissé, revenant sur terre et il sentit la honte le submerger. Il avait jouit rapidement... beaucoup trop rapidement et surtout il avait été seul à prendre du plaisir. Il ne se reconnaissait pas dans cet acte et il se sentit mal à l'aise, il voulut s'extraire des bras de son compagnon et se retourner pour s'occuper de lui, mais Thomas ne lui en laissa pas le temps. Maxence sentit une des mains de son amant quitter sa verge et venir se poser sur ses fesses, un index joueur venant suivre son sillon fessier. Il frémit face à cet attouchement, mais ne se déroba pas. Il pouvait sentir la bouche de Thomas voyager sur sa nuque, enflammant sa peau et il rejeta sa tête en arrière, lui offrant sa bouche pour un baiser tendre et amoureux.

Thomas prit son temps pour caresser les fesses de son amant. Il les avait toujours aimé, rondes et fermes, recelant un véritable trésor qu'il était le seul à connaître. Il lui laissa le temps de se remettre de ce précédent orgasme qui l'avait étonné par sa rapidité. Il avait rarement vu Maxence excitait au point de jouir aussi vite, mais cela lui plaisait. Il vivait ses envies sans retenues et c'était ce qu'il voulait, que Maxence se lâche. Il s'abreuva à cette bouche, jouant de sa langue et de ses dents pour faire naître un nouveau désir en son amant. Il poussa un peu plus l'exploration de sa main quand Maxence gémit dans leur baiser. Il profita du sperme qui maculait ses doigts pour humidifier l'anus de son homme, le préparant doucement à sa venue.

La tendresse fit soudain place à un désir beaucoup plus passionné quand Maxence sentit Thomas le pénétrer de son index. Son sexe se tendait doucement sous ces attouchements mais il ressentait une certaine frustration. Il voulait plus que cette douceur... Il rompit brutalement l'étreinte dans laquelle il était enfermé depuis le début de leur ébat et se retourna. Il planta son regard dans celui de son compagnon et put y lire un désir intense qui lui retourna les sens. Sans prendre le temps de réfléchir, le jeune homme retira son pantalon et fit glisser son sous vêtement. Il se baissa soudainement et attrapa un tube de lubrifiant qu'il avait pensé à glisser dans la poche de pantalon. Thomas sourit face à cette découverte, se faisant la réflexion que son amant avait bien eu une ou deux arrières pensées en préparant sa surprise.

Maxence voulu se mettre à genoux, mais Thomas lui saisit le bras et l'obligea à se redresser. Ils se regardèrent quelques infimes secondes, avant de se jeter sur la bouche de l'autre. Ce baiser n'avait plus rien de tendre, il se faisait affamé et Maxence défit en des gestes impatients le jean de son homme. Thomas sentit le désir le ravageait quand il sentit les mains de son compagnon lui caressait rapidement les fesses alors qu'il faisait glisser son caleçon. Cependant, il n'eut pas le temps d'apprécier cette caresse, que Maxence se saisissait de son sexe et le caressait par à coups vifs. Thomas avait le souffle court face à cette précipitation, il voulut saisir le tube de lubrifiant, mais son amant le devança. L'instituteur versa le liquide dans ses mains à l'aveuglette avant de reprendre ses caresses sur la verge de Thomas.

L'agent immobilier sentit sa raison s'évanouir et il retourna brutalement Maxence, qui posa ses mains sur la table, priant fugacement pour ne pas qu'elle cède. Il n'eut pas le loisir de penser plus longtemps à des détails terre à terre qu'il sentait le sexe de son homme forcer son corps. Il grimaça face à cette intrusion douloureuse, mais n'arrêta pas son compagnon. C'était ce qu'il voulait... cette sauvagerie qui l'excitait différemment. Thomas ne lui laissa pas le temps de s'habituer à sa présence et commença à se déchaîner en lui. Le plus jeune sentit le plaisir remplacer la douleur alors que leurs corps se rencontraient brutalement. Il poussa sur ses fesses, venant à la rencontre des coups de butoirs en gémissant. Ses jambes tremblaient face à ce plaisir qui le ravageait et la main de Thomas qui glissait le long de son dos pour venir lui saisir la nuque en un geste de possession l'enflamma un peu plus.

Thomas fut le premier à craquer et il se laissa aller dans le corps de Maxence en un long râle. Il diminua l'ampleur de ses coups de reins avant de s'arrêter totalement de bouger. Il se retira doucement alors que Maxence gémissait et il le vit se caresser. Sans un mot, il le retourna vers lui. Maxence chancela sous la poigne qui le déstabilisa et il se retrouva face à son amant, son sexe dur et gonflé emprisonné entre ses doigts. Il respirait fort, le regard chargé de luxure et il comprit ce qu'attendait Thomas sans qu'il ait besoin d'émettre un seul mot. L'instituteur posa une main sur la table pour se stabiliser, écartant les jambes avant de reprendre ses caresses. Sans lâcher son amant du regard, il se masturba lentement tandis qu'il sentait un peu de sperme coulait doucement, tout doucement le long de sa cuisse. Il gémit, les reins en feu et il sentit un orgasme ravageur éclater en lui alors qu'il éjaculait sous le regard intense de Thomas.

L'agent immobilier eut tout juste le temps de tendre les bras pour récupérer son amant qui se laissait glisser le long de la table. Maxence avait l'esprit complétement vide, il était juste... juste bien, là à genoux, serré contre le torse de son compagnon. Il pouvait entendre son cœur battre follement et il eut un sourire satisfait en songeant que c'était à cause de lui si son rythme cardiaque était aussi déchaîné. Il se blottit un peu plus contre son compagnon, l'humidité au creux de ses fesses se faisant plus fraîche au contact de la brise. Ils savourèrent longuement le calme de l'endroit avant que Thomas ne tende un bras pour récupérer les vêtements de Maxence et les lui tendre.

Le plus jeune se rhabilla pendant que son compagnon se rajustait puis il le rejoignit. Thomas était en train d'ouvrir la bouteille de champagne et il en versa deux coupes avant d'en tendre une à son homme. Ils trinquèrent le regard soudé l'un à l'autre, un sourire complice sur les lèvres. Maxence sentit l'émotion monter en lui d'un coup et il préféra se détourner pour regarder la mer qui venait mourir en contre-bas de la dune où ils étaient installés. Cela faisait beaucoup pour lui. Il allait avoir besoin de temps pour accepter cette part plus débridée, plus concupiscente de lui-même. Thomas pouvait sentir les doutes assaillir son amant et il vint l'enlacer doucement, posant son menton sur son épaule. Il n'y avait pas besoin de mots en cet instant. Ils s'aimaient et ils se comprenaient. Et malgré les doutes de Maxence, ils étaient heureux, tout simplement... Ils regardaient les vagues mourir à leurs pieds et ils savaient le départ imminent. Ils allaient prendre l'avion demain, en début d'après midi, le cœur lourd de devoir quitter ce pays magique mais la tête emplie de souvenirs merveilleux...

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Yop Pop!

Je suis naze donc je serai brève. Voilà la fin de ce voyage au Brésil... Ils sont meuuuuugnons tout les deux! Je ne sais pas trop quand est-ce que vous les retrouverez... au gré des fantaisies de la Fico surement... Sur ce,

Bisous!

(J'avais dit que je serai brève pour une fois, ça change^^)

AurElisa