Un petit OS qui traînait sur le PC. Un couple bien mignon et du sexe bien salé comme je les aimes :3. Comme d'hab, reviews et autres, les personnages m'appartiennent toussa toussa. Si jamais ce genre de format plaît vraiment je verrais à faire un genre de petit OS sur des bêtes étranges sortants de mon cerveau détraqué. En attendant !
Enjoy !
Renard Pervers
Le soir venait d'arriver, faisant tomber l'astre du jour dans l'oubli pour l'être de nuit. L'été battait son plein, la chaleur et les effluves des corps en sueur commençait à captiver un jeune homme installé sur un banc d'un parc réputé du marais. Roux criard comme trop pétant et un physique frêle digne d'un éphèbe, il était l'incarnation même de l'innocence. Pourtant, dans ses mains reposaient un copieux volume d'un énième roman de cul. Un genre qu'il appréciait autant pour les idées que le potentiel. Songer à ces êtres en pleine reproduction, quémandant une quelconque attention gravée sur un papier trop terne pour rendre l'éclat de leurs ébats. Enfin, pour le moment il devait surtout finir ce foutu chapitre de remplissage sur le passé tourmenté du héros. Ce qu'il voulait dans une histoire c'est l'union et la baise brutale ! Les sexes dressés, prêts à rugir de plaisir pour les deux parties. Crier le nom de son amant dans un dernier râle et conclure comme une bête.
Assouvir la première pensée de l'univers, la luxure. L'écrou d'un engrenage complexe qui semblait suivre mille virages avant d'arriver à son but. Il arrivait finalement à un moment intéressant, il relut plusieurs fois le même moment avant de délaisser son roman avec plaisir, une occupation bien plus attrayante venait d'arriver. Derek Rami, une boule de bonne humeur, carré d'épaule et bien entretenu, il faisait autant homme que lui faisait mignon.
Il s'approcha d'un air penaud, ses cheveux bruns encore mouillés de sa douche.
-Salut … on y va ? Dit-il en espérant paraître séduisant.
-Ouais, conduis-moi dans ton fameux appartement, lança le roux en retroussant sa bouche d'une manière vulpine.
Ils s'étaient rencontrés dans un bar gay, avaient passé un long moment à discuter au grand damne de Palum qui ne souhaitait que « passer à table ». En gros le renard avait rongé son frein avec une telle vigueur qu'il allait exploser dans son caleçon. Il suivit néanmoins son amant dans son quartier et son immeuble assez vieillot. Ils grimpèrent en quatrième vitesse au deuxième étage avant de gagner un bel appartement bien rangé même si certaines affaires avaient été laissés en bordel.
Derek sembla comprendre ce que signifiait la suite et commença à perdre son flegme.
-Hum … tu veux boire avant ? Prendre une douche ?
Palum sourit perfidement avant d'observer l'environnement de son compagnon. Copieux et bien agencé, il avait du goût, curieux il testa le canapé, trop souple, songea t-il pour lui-même.
-Je passe, j'ai envie de te croquer Derek, minauda le jeune en filant à travers l'appartement et vers une chambre confortable où les draps venaient d'être refaits, si prévoyant songea Palum en s'installant sur le lit. Assez dur et suffisamment confortable, ça fera l'affaire.
-Tu es sûr de ne rien vouloir boire ? Ça me fout mal de te laisser sans rien prendre, grogna le brun d'un air gêné.
-Un coca alors, répondit le renard en gagnant le salon d'un air déçu.
Derek partit alors dans sa cuisine et sortit une bouteille pleine qu'il servit dans deux verres rempli de glaçons avant de revenir, les portant sur un petit plateau.
-Il fait chaud, j'ai pensé qu'un peu de frais nous ferait du bien, dit-il en s'installant sur le canapé, aux côtés de son copain.
Le renard lui lança un regard embrasé.
-C'est vrai qu'il fait chaud, je suis en sueur.
-Tu veux prendre une douche ? Proposa Derek.
-Non, je préférerais que tu goûtes au sel de mon corps.
L'idée n'était pas si attrayante que cela, certes Palum était mignon, mais de là à le lécher ? Il avait toujours été bizarre, que ce soit dans ses commentaires où ses mimiques. Devenant bien trop compliqué à cerner que ce que son apparence pouvait laisser supposer. D'un côté il ne pensait qu'à titiller les autres, jouant avec leurs nerfs et de l'autre adorait faire des doubles sens très porté cul et sur la ceinture en général. Derek avait compris qu'il souhaitait aller plus loin depuis un bail, mais il voulait poser des limites. Une safe zone pour le laisser découvrir son univers et quotidien.
-Au fait, commença Derek en se grattant sa barbe de trois jours. J'ai pris des préservatifs ultras lubrifié pour ne pas te faire mal, ça te va ?
-Comment cela ? Je ne prends que des normaux, ricana son amant.
-Ce n'est pas drôle, pour moi le sexe est une chose sérieuse Palum.
-Pour moi également, qui t'as précisé que tu serais dominant Derek ? C'est moi qui vais te prendre, lança perversement le plus frêle.
Le brun resta quelques secondes à analyser, il n'était pas soumis ? Pour le coup ses plans pour la nuit risquaient d'être modifiés. Il détestait être le pénétré, son plaisir s'en trouvait à chaque fois boudé par l'orgasme trop rapide des pénétrants. De toute façon il voulait faire un effort, car quelque part Derek voulait aller plus loin avec Palum.
-Comme tu veux, concéda t-il en prenant une grande gorgée de coca.
-Dernière chose, je ne suis pas humain, lança le renard d'un ton joyeux.
Le brun pour le coup haussa un sourcil inquisiteur, il fallait bien une connerie pour qu'il soit content.
-Comme tu veux, ce soir tu peux être Rabbi Jacob, un monstre de fiction voir même Barack Obama, soupira Derek.
-Oh ? Donc ça ne te dérange pas ?
-Non, de toute façon je sens que je ne vais pas jouir de si tôt.
La remarque vexa le renard, ses yeux se braquèrent sur son amant d'un air grondeur.
-Tu ne m'as jamais essayé, ne me mets pas avec tes exs.
Le brun le cueillit d'un regard doux, voulant expliquer la situation.
-Je boude mon plaisir en étant soumis, ce n'est pas contre toi mais jamais je n'ai senti un réel plaisir à me faire pilonner l'anus, dit-il d'un ton neutre.
Palum sourit de cette manière si particulière, quelque part il pouvait ressembler à un parfait animal en repliant les yeux, un masque de carnaval taillé pour l'humain.
-Tu ne m'as pas essayé, on y va ?
-Deux minutes, j'aime bien discuter avant.
-On ne t'a pas échangé à la naissance avec une fille ? Railla le renard.
Le brun craqua un sourire honnête sachant pertinemment qu'il venait de lui laisser une fenêtre grande comme un panneau publicitaire.
-Mon pauvre, coucher avec une fille aussi musclée doit-être affreux ?
-T'es passé par le Brésil, pas vrai ?
-Avant c'était Miranda, désormais Derek, ça te va ? Ris le brun.
-OK ! Miranda ? Je t'aurais plutôt appelé Roberta vu ta carrure.
-La ferme, grogna le brun. Au moins j'ai l'impression d'avoir dépassé la puberté.
Palum rit honnêtement, il adorait leurs joutes verbales sans aucun intérêt.
-Tu peux te taper un gamin, tu veux que je t'appelle Papa ? Où grand-frère ?
-T'es grave, soupira Derek. Appelle-moi par mon prénom où un diminutif à la con, ça fera l'affaire.
-Chéri alors !
-Pourquoi chéri ? Questionna le plus grand.
-Car j'aimerais t'appeler chéri, simplement.
Derek en profita pour se resservir en soda, la chaleur de son appartement était modéré mais l'été semblait cramer même l'aération.
-Je préfère pas, c'est trop ringard, on est pas marié depuis cinquante ans.
-On verra, let's go ? Piaffa le renard.
-Au pire je finirais demain, soupira t-il en apercevant son verre plein. Allons-y.
Le roux finit son verre d'une traite, Derek de son côté le suivit d'un pas morne. Ils gagnèrent la chambre où lentement les couches de vêtements tombèrent à terre. Derek resta un moment scotché par un détail qu'il n'avait jamais imaginé gravé sur le corps de son compagnon. Son torse était parcouru de lignes d'un noir absolu, transformant son simple corps en délire d'architecte. Le tout partait de son ventre, filant vers les flancs, telle une broderie complexe qui avait été tatoué à même sa chair. D'un côté il trouvait ce détail radieux mais gênant pour le futur, comment allait-il faire d'ici vingt ans ? On finit toujours par regretter ses erreurs de jeunesses.
-Tu te rinces l'œil ? Ricana le jeune.
-Un peu, grogna Derek en retirant son caleçon pour s'installer sur le lit d'un air déjà fatigué.
Palum semblait aussi doté que son gabarit, certes la taille ne comptait pas mais quand même. Un craquement le réveilla soudainement, il cligna une fois puis deux fois avant d'essayer de comprendre son amant. D'étranges queues touffues d'un noir profond aux bouts blancs comme la craie venait de pousser dans son dos, formant une rosace complexe qui le laissa en bug mental.
-C'est … un accessoire ? Bégaya le brun.
-Ce sont mes queues, je te l'ai dit. Je ne suis pas humain, répliqua Palum en dévoilant ses crocs.
L'envie fut remplacée par la peur, en un instant Derek comprit qu'il avait commit une erreur et lança un regard de pitié à cette bête désireuse.
-Tu … vas me tuer ? Me manger ? Murmura t-il.
Pour le coup la bonne humeur de Palum disparut, son visage arborant pour la première fois un air mauvais.
-Tu crois sincèrement que je suis un monstre ? ! Juste, car je suis différent ne signifie pas que je suis forcément une bête de foire venu pour te ronger les côtes ! D'une part, car je ne mange que des légumes et du poisson et de l'autre, car je préfère un être chaud qui couine, piaffe, jouit qu'autres choses ! Tu me prends pour quoi Derek ? Cingla t-il, ses yeux d'or semblant lancer des éclairs.
Un malaise tomba sur le couple, toute envie de luxure désormais abandonnée. L'humain avait été trop loin, il le sentait mais c'était une réaction normale, n'importe qui aurait réagit de sa manière. Palum de son côté fulminait d'être traité comme un monstre, lui qui n'avait montré sa vraie forme qu'à très peu d'amants. Le voici rangé aux côtés des abominations d'horreur digne d'un scénariste peu inspiré, désireuse de chair fraîche.
-Pardon, lança Derek d'une petite voix. Tu … es depuis longtemps ainsi ?
Palum craqua une demi-grimace avant de fixer le sol comme un chien en faute.
-J'ai été élevé dans la Canopée, un endroit où chaque renard solaire vit mais … j'ai décidé de la fuir pour éviter un mariage arrangé par ma famille. Je suis venu sur Paris, j'ai trouvé des papiers et de quoi sembler normal, dit-il d'un ton monotone.
Derek sembla comprendre certaines choses qui lui semblaient louche sur son amant. Le fait qu'il ne parlait que très peu de sa famille, sa façon d'éluder le sujet à chaque fois. Il avait été rejeté à cause de sa sexualité, le laissant seul dans un monde trop grand pour un renard oublié.
-Tu es bien banquier ?
Autant dévoiler chaque secret pour ne pas vivre en non-dits.
-Oui, j'ai fait des études une fois arrivé sur Paris grâce … à un homme qui s'occupait de m'entretenir en échange de coups vite faits.
Derek soupira avant d'observer ce pauvre gars qui avait dû subir bien des tourments.
-Tu … n'as pas de risque d'être attrapé par des scientifiques pour … être disséqué ?
-Non, les renards solaires sont connus de l'état français et nos forêts sont protégées. Certes, si je venais à tuer un humain où m'attirais des problèmes j'irais au tribunal comme chacun même si la prison risquerait d'être différente. Nous sommes bien plus dangereux que les humains normaux même si je ne te ferais aucun mal, promit-il.
Derek resta à chercher des questions qui lui trottait en tête.
-Tu as bien vingt-neuf ans ?
Un ricanement perça la carapace du renard, le laissant de nouveau joyeux.
-J'ai un peu menti, j'en ai trente-quatre, je voulais paraître jeune mais … c'est foutu.
Derek cacha un rire honnête.
-Moi qui t'en donne difficilement quinze, railla t-il.
-Ne me cherche pas trop humain, je pourrais bien avoir un petit creux sous peu, lança le solaire d'un ton menaçant.
Le brun ne se dégonfla pas, montrant un sourire hautain.
-Je suis quoi alors ? Un poisson où une boîte de légumes ?
La chevelure rousse de Palum sentait bon les fruits, ce roux lui semblait irréel, comme venu d'ailleurs et il comprenait désormais le pourquoi. C'était un non-humain, certes cette idée était compliquée à comprendre, mais il s'en moquait. Voulant partager une partie de sa vie avec ce renard atypique. Quitte à se perdre en chemin dans le dédale de l'amour, même si pour le moment il ressentait un besoin fou d'aller plus vite. C'était peut-être l'homme de sa vie ? Le partenaire idéal ? Il ne le saurait que plus tard.
Sentant l'envie revenir et surtout le besoin de faire taire cette bouche trop ouverte, le désir repartit. Lentement les queues entourèrent les jambes et les bras du plus grand, l'emprisonnant dans une prise de fer tout en le forçant à écarter les cuisses.
-Hum ! Je ne pense pas que ce soit une bonne idée ! Piaffa Derek un peu paniqué.
-Ne t'inquiète pas, tu n'aimes pas être prit ? Mon pauvre, il fallait que j'arrive pour te faire prendre ton pied, susurra Palum en plaçant ses mains au-dessus de son crâne.
Le renard s'approcha du bassin de son amant, plaçant sa bouche pour une fellation bien envieuse. Une de ses queues enserra la base de la verge, provoquant un piaffement sourd qui résonna dans la chambre. Le renard n'ajouta rien et commença à goûter la chair encore molle de son amant. Jouant des textures grâce au massage de son appendice, l'odeur et le goût salé de cet acte peu catholique lui rendit grâce. Petit à petit et à force de coups de langues son amant grandit, de plus en plus jusqu'à atteindre une taille convenable.
-Palum … fais-toi plaisir également, haleta Derek.
-J'ai plus de quatre-vingt-neuf idées perverses à faire avec toi, ne compte pas me retirer mon numéro un, répondit son amant en continuant son travail de bouche.
Derek répondait de plus en plus, son bassin maîtrisé par l'étau de poil, son désir contrôlé par le renard de chair. Il n'était que pure soumission, jouet pour son compagnon, marionnette qui prenait un plaisir fou dans ce simple échange. La langue jouait les visiteuses, happant les contours de peau où le gland bien ferme, seul les échos d'absorption et ses propres feulements étaient bruits dans ce moment de silence.
La succion lui provoquait mille délices, un filet de bave fila de sa bouche pour goûter sur ses draps propres. La pression sur sa verge se détendit quelques peu, le soumis osa regarder Palum, pour voir ce qu'il lui avait réservé. Ce dernier avait quitté sa virilité pour lécher la peau de sa cuisse, sa main en simple remplaçante. Il goûtait à sa peau mentholée, de son gel douche pour homme dure et viril, ses crocs mordirent la chair souple, le marquant de légères stries.
-Palum … continue, minauda Derek qui voulait plus.
-Laisse-moi aller à mon rythme, la soirée ne fait que commencer, chéri.
Ce surnom le fit grogner de mécontentement qui fut récompensé d'un coup de crocs sur sa chair ferme. Le renard saisit son pied comme pour le punir, faisant basculer le grand sur le lit, d'un côté et une jambe en l'air. Curieux, Palum continua de branler son amant tout en s'installant face au brun, le narguant de sa puissance.
-Embrasse-moi, quémanda Derek.
-Je risque de te mordre la langue, railla le renard.
-M'en fous, viens, supplia t-il.
Le roux s'approcha, subissant le désir furieux de son amant, sa langue était comme possédée par une envie sourde, celle de prendre son plaisir quitte à en perdre la raison. Les deux hommes échangèrent des baisers puissants et moites, polluant l'air d'un désir encore plus pressant. Leurs salives se mêlèrent dans un cocktail unique, fruits de dentifrice et de coca. Un mélange onirique qui prolongea le délice. Palum s'arrêta néanmoins pour continuer son travail, laissant Derek piaffer de frustration, son regard se faisant déjà enfiévrer.
-Chéri, le supplice ne fait que débuter, murmura Palum en plaçant ses appendices proches de son entrée.
Les êtres de poils entrèrent silencieusement, leurs masses compactes découvrirent l'intérieur tendre et doux du brun. Touchant les parois sans jamais blesser, l'être de poil entra au complet, surprenant Derek de leurs longueurs. Un coup rapide fut donné dans sa prostate lui forçant un cri de plaisir.
-Quelle belle voix, susurra Palum tout en continuant à lécher la peau tendre.
-Pa … !
Il n'eut pas le temps de répondre, la queue reprit un coup tendre, le faisant crier de bonheur mêlé à une certaine peur. Jamais il n'avait ressenti aussi directement le plaisir mais les coups continuèrent le faisant frôler la folie. Une queue alla quérir sa verge, l'achevant dans l'os, sa semence partit dans un premier orgasme médusant qui le perdit dans la luxure. Vidant son esprit comme aucun autre, le forçant à naviguer entre le monde réel et l'au-delà. Son cœur manqua un battement, trop perturbé par le tempo que lui imposait Palum. Il n'était qu'un bouillon de contentement qui ne pouvait que subir et Dieu qu'il aimait être sa chose. La queue dans son intérieur reprit le forçant à crier de nouveau.
Il ne pouvait plus parler, son euphorie l'ayant perdu dans un océan impossible. Les queues continuèrent leur travail tout en laissant le maître quérir chaque centimètre de peau comme pour le marquer de son odeur. Une seconde queue couvrit la verge tout en commençant un massage qui le força à se mordre la lèvre pour ne pas jouir sur le champ. La compression accompagnée de milliers de petites mains le masturbant le menait dans un au-delà trop complexe. La queue dans son intérieur continuait son travail de destructrice de fierté, lui tirant des cris incroyables.
-Tu sembles apprécier, ricana le renard.
Son cerveau avait cessé de traiter les données, sa propre bave s'écoulait sur son torse comme un idiot mais Derek s'en moquait. Il ne pouvait rien faire, ce plaisir dépassait la réalité et comme un second traitement un nouvel orgasme le cueillit, tachant le poil brun de son amant.
Palum s'approcha néanmoins de son oreille, observant le visage de son amant perdu au beau milieu d'un monde englouti. Ses yeux étaient presque révulsés, des larmes de joies coulaient de son beau visage, son corps commençait à suer de cette stimulation incroyable. Il se perdait petit à petit, en proie au vice le plus important de l'humanité. L'abandon pur et simple, ses barrières étaient toutes tombées, en soi il laissait sa vie aux mains de son amant. Ne protestant même plus, ne cherchant qu'à voyager le plus loin possible.
-Derek ? Je vais enfin devenir sérieux, murmura le renard à son oreille.
Il n'eut aucune réponse mais l'intérieur du brun subit mille stimulations, les petites mains que sont les poils formèrent un chaos de plis sur cette zone si sensible obligeant des cris démesurés. La verge continua à subir le même traitement. Enchaînant cris sur cris, Derek ne suivait plus, perdu avec plusieurs milliers de trains de retard. Jamais il n'avait imaginé pareil plaisir et actuellement il subissait le traitement le plus dingue qui puisse exister.
-Que tu es beau, tu m'as de suite tiqué dans l'œil tu sais ? Commença Palum.
Il n'eut que des couinements de ravissements en réponse.
-Toi, le beau mec bien gaulé et sculpté avec grâce, t'es franchement canon tu sais ?
S'il savait à quel point il voulait lui répondre, mais sa propre voix semblait mourir qu'en piaffements de régal.
-Donc … je vais exaucer un petit souhait égoïste, j'espère que ça va te plaire, dit-il en ralentissant le chaos des queues.
Palum saisit dans la table de chevet les préservatifs de son amant et en saisit un. Il retira ses queues autour de la verge déjà humide au possible, Palum réussit malgré tout le liquide à placer la capote et lentement mouva le corps de Derek, le mettant en tailleur légèrement baissé pour toujours subir sa stimulation.
-Pas … préparé, murmura Derek de son mieux.
Muni d'un rire Palum retira une énième queue de son propre intérieur avant de s'approcher de la verge désireuse. Leurs corps s'emboîtèrent forçant un piaffement du roux qui n'était pas habitué à de si gros calibres. Derek tenta de mouver son bassin avec ses maigres forces, mais son ami se contenta de l'embrasser fougueusement. Les fils le saisirent et forcèrent son corps à mouver de son mieux. Petit à petit le renard commença la fin de leur voyage d'une nuit. Il enveloppa leurs deux sanctuaires et verges de poils. Forçant un désir encore plus saccadé.
La mélodie qui composait cette union commençait à s'achever, l'ivresse de leurs langues continua dans une danse de deux oiseaux bourrés. Derek était aux bords de l'éclatement, il ne pensait plus, ne faisait que suivre, subissant un plaisir trop intense pour n'importe quel humain. Palum de son côté s'était auto-suffit tout le long même si le contact de son amant lui provoquait des frissons de bien-être.
Leurs corps subirent une énième stimulation avant d'éclater dans un orgasme au goût de paradis.
–
Derek se réveilla, complètement hors service, toute cette nuit n'avait été qu'un immense rêve et chaque parcelle de son être semblait subir la marque du renard. Avait-il imaginé toutes ces choses ? Sans doute, un renard avec autant de queues ? C'était à peine pensable alors en faire une réalité ? Il se leva d'un pas gauche, ne pouvant cacher un immense sourire, se souvenant de toute cette nuit de folie.
Il gagna le salon où le son de sa machine à café le fit tiquer, il s'approcha à pas de loups avant d'apercevoir Palum, les yeux endormis auprès d'un expresso tout juste fumant. Comme un amant le brun saisit sa taille seulement gardée par un boxer avant d'embrasser son épaule lui tirant un piaffement de plaisir.
-Bien dormi ? Dit-il avec son éternel sourire en coin.
-Je suis fracassé, c'était pas un rêve ? murmura Derek en plaçant sa propre capsule.
-Je suis bel et bien un renard. Tu as apprécié au moins ?
-Je vais me faire engueuler par mes voisins pour avoir gueulé comme une gamine, grogna le brun.
Le renard ricana hautainement.
-Pour sûr que tu as crié, j'ai même pensé te bâillonner avec une queue pour éviter d'avoir l'arrivée de Robert ou Micheline au beau milieu du salon, railla t-il.
-T'es con, rit Derek en prenant sa tasse pour boire tranquillement.
-Chéri ?
Ce surnom commençait à lui plaire même s'il devait s'y faire.
-Quoi ? Dit-il sur la réserve.
-Il me reste encore quatre-vingt-huit idées perverses, autant s'y mettre le plus tôt possible !
Le brun prit une mine renfrognée.
-Et une fois toutes tes idées épuisées, tu feras quoi ? Tu iras ailleurs ? Cingla t-il d'un ton dur.
Palum ne se laissa pas démonter et darda son regard dans celui de son amant.
-Chéri, je recommencerais au début où je demanderais ton avis pour certains jeux. Tu sais … t'es le seul qui est accepté de rester après avoir vu ma véritable forme, donc … en quelque sorte j'aimerais te garder un maximum, OK ?
-Même ton mécène ne t'avait pas vu ainsi ? s'étonna Derek.
-Non, soupira le roux. Je ne l'ai montré que quatre fois, rien que les tatouages du clan effraient généralement et accompagné d'immenses queues de poils, c'est suffisant pour faire flipper n'importe qui, donc merci Derek.
Le brun sourit tout en pressant le corps frêle contre-lui, il l'embrassa rapidement avant de retourner à son café.
-Palum ?
-Ouais ?
-Reste comme tu es, et surtout continue de me faire frôler le nirvana au pieu. T'es sans doute une bête de sexe brute et Dieu sait que je me suis perdu dans notre échange de la veille, dac ?
Palum sourit tout en posant sa tête contre l'épaule du plus grand. Cette chaleur, ce bonheur, il l'avait longtemps attendu pour le trouver désormais.
-Promis, je vais essayer de te faire crier comme une pucelle à chaque fois !
-Renard pervers, ricana Derek.
Les deux hommes continuèrent à se chambrer un long moment avant de prendre une douche ensemble, la légende raconte que l'eau du ballon vira au froid au beau d'une heure de sexe aquatique mais quand on aime on ne compte pas.