ÉTEINS LA LUMIÈRE
ÉPILOGUE CLÉMENT/FLORIAN
PARTIE 2
Voilà la suite et fin de ma fic ! Cinq ans d'écriture (avec des interruptions) et six mois de publication, tout ça pour ça... XD.
Merci à Teli et Politicodramatique qui m'ont accompagnée tout au long de ces semaines, merci à Nicolina et merci vous qui l'avez suivie, c'est pour vous que j'écris.
Et maintenant... choisissez la fin que vous voulez !
- Clément/Florian : chapitre 30
- Maxime /Florian : chapitre 31
Je dédie cette fin à Teli, qui m'a accompagnée ces derniers mois de sa bonne humeur à toute épreuve et sa créativité incroyable, et qui a illuminé cette fic de ses illustrations coquines sur AO3. Merci ma belle, sans toi cette fic n'aurait pas été la même...
Je tiens à remercier ceux qui ont lu/posté des reviews, en particulier guest et Yume resonance sur le dernier chapitre (merci d'avoir aimé les deux versions XD). Merci à vous tous d'avoir été fidèles tout au long de ces semaines, c'était très important pour moi.
Pour cette fin, vous retrouverez (pour les amateurs) un autre lemon d'Argyll, qui apprécie particulièrement ce couple. Merci de ta contribution, Argyll...
Bonne lecture !
CLÉMENT
Été 2020
J'ouvre un œil, l'esprit embrumé, frissonnant. Qui a mis la clim à fond ? Je mets quelques secondes à réaliser où je suis, dans une chambre impersonnelle d'un hôtel de Roissy. C'est vrai. Nous sommes rentrés en France cette nuit, ce ciel un peu nuageux c'est le ciel de Paris, cette fois c'est le grand jour. Le jour des retrouvailles. De l'autre côté du lit Florian pianote silencieusement sur son portable, les cheveux en bataille. Je souris, malgré moi.
Ça n'a pas été facile de le convaincre de venir mais il est là, ouf. Je sais que plus tard nous irons voir son ex-femme et ses enfants au Touquet, cette fois c'est moi qui appréhende la rencontre. Je préfère chasser cette idée, je ne veux penser qu'au présent, à ce grand jour.
Je me lève d'un bond et file à la salle de bain prendre une douche, Florian ne se retourne même pas. L'eau fraîche me fait du bien, j'enroule une serviette autour de mes hanches et je fouille dans ma valise pour chercher mon t-shirt préféré, celui qui me porte chance. J'ai beau tout remuer, je ne le trouve pas.
- T'as pas vu mon t-shirt Overwatch, Florian ? Je suis sûr de l'avoir mis dans ma valise.
- Hmmm ? fait-il sans lever les yeux, concentré sur son ordi. Non. Pas vu.
- Hé ! dis-je en contournant le lit et en lui faisant face, c'est toi qui me l'as piqué !
- Qui ça ? Moi ? Pas du tout, lance-t-il d'un ton léger en se mordillant la lèvre. J'ai pris un truc au hasard dans une valise ce matin…
- Menteur ! dis-je en l'attrapant par le cou pour le faire glisser sur le drap alors qu'il se débat mollement.
- Clément… je te rappelle qu'on doit prendre le RER puis le train jusqu'à Tours, on devrait peut-être se dépêcher, non ?
- Oui mais rends-moi mon t-shirt d'abord ! fais-je en glissant mes mains sous le tissu alors qu'il se retient de rire et que le portable tombe au sol.
- Clément…
oOo
Mon cœur accélère alors que le taxi ralentit devant chez ma mère, je me mordille la lèvre. Florian soupire puis ouvre un œil, il s'était endormi depuis quelques kilomètres déjà, il baille à s'en décrocher la mâchoire. Dès que le taxi stoppe je sors d'un bond alors que Florian paie, Plume jaillit vers moi et pose ses pattes sur mes cuisses, me faisant presque trébucher.
- Plume, arrête ! dis-je en la caressant vigoureusement.
Ma mère apparait alors, elle fait quelques pas, s'arrête une seconde, émue, puis me tend les bras, dans lesquels je me précipite comme si j'avais six ans, les larmes aux yeux. On reste de longues secondes l'un contre l'autre, bouleversés.
- Je suis si heureuse, mon chéri, murmure-t-elle à travers ses larmes, si heureuse. Je me suis tellement inquiétée pour toi…
- Oui, je m'en doute, dis-je en la regardant un peu honteux. Pardon… je n'ai pas pu te donner des nouvelles tout de suite, je suis désolé. C'était pas facile, tu sais.
- C'est ce que j'ai cru comprendre, oui, répond-elle en passant sa main dans mes cheveux pour rectifier une mèche. C'est pas grave, tu es là, maintenant. Tu me raconteras tout ça, hein ?
- Bien sûr, dis-je avec chaleur. Bien sûr. Tu te souviens de Florian, évidemment ? j'ajoute en me tournant vers lui.
Il se tient quelques mètres derrière moi, à coté des valises, l'air emprunté.
- Évidemment, fait ma mère en lui tendant la main sans sourire.
- Bonjour, murmure-t-il en avançant. Merci de m'accueillir…
La poignée de main n'est pas très chaleureuse, je lis les reproches dans les yeux de ma mère, ce que je redoutais. Florian ne semble toujours pas à l'aise, il n'était pas trop partant pour m'accompagner, je sais qu'il culpabilise face à elle.
- Maman… je souffle d'un ton un peu désolé, à mi-voix. Ça va ?
Elle me regarde longuement puis finit par acquiescer, nous faisant signe d'entrer.
Florian fait un pas de plus vers elle et lui tend le bouquet de fleurs qu'il cachait derrière son dos : « Pardon. Je suis désolé pour tout le mal que je vous ai fait, vraiment ».
Elle ouvre de grands yeux puis finit par sourire, et le serrer brièvement dans ses bras.
- Ah, l'amour nous fait faire bien des bêtises, hein ? Allez, entrez. Dimitri et sa femme sont à l'intérieur, ils vous attendent.
J'entre, ça me fait bizarre de me retrouver dans ce salon que je connais trop bien, que j'ai quitté depuis quatre ans. Mon frère vient vers moi, visiblement heureux de me revoir, il me tape dans le dos et m'embrasse, il a changé, mûri, lui aussi. Sa femme reste assise sur le canapé, son bébé dans les bras, endormi. C'est la première fois que je les vois, je me penche pour les embrasser, prenant garde de ne pas réveiller le bébé. Comment s'appelle-t-elle déjà ? Et le bébé ? Je cherche leurs prénoms qui m'échappent, Florian se penche à son tour, murmurant :
- Bonjour Selah, comment va Ewan ?
- Bien merci, souffle-t-elle avec un fort accent. Glad to meet you.
- Nous aussi on est très contents de vous rencontrer, dit-il en s'asseyant à coté d'elle. Il est adorable.
Et voilà. Ça ne fait pas deux minutes qu'il la connait et elle l'adore déjà. Tout le monde adore Florian. Toujours. Je dois m'y faire.
Alors que ma mère s'active en cuisine – il est presque midi – Dimitri me prend par le cou et m'emmène dehors, nous nous asseyons sous l'ombre du grand châtaignier, comme avant. Il fait chaud, je vois qu'il détaille mon t-shirt avec amusement, en secouant la tête.
- Toujours accro à Overwatch ?
- Toujours. Au fait, félicitations pour ton fils.
- Merci. Je suis content que tu puisses le voir, finalement. J'espère que tu viendras pour le baptême en Irlande, en septembre. T'as bonne mine, t'as l'air épanoui. Tu fais quoi déjà, aux Bahamas ? dit-il en sortant une cigarette.
- Je loue des bateaux. Un bon commerce, qui rapporte bien.
- Toi, tu fais de la vente, Clément ? Ça ne te ressemble pas, souffle-t-il en souriant.
- Je sais. J'ai changé, j'ai mûri. Il a bien fallu s'adapter, avec tout ce que j'ai traversé. Et toi, tu fumes alors que tu as un bébé ?
- J'essaie d'arrêter, dit-il avec une petite grimace. Selah me surveille.
La chienne tourne autour de nous, folle de joie, nous apportant sa vieille balle à moitié défoncée.
- Tout à l'heure, Plume, dis-je en la flattant. Vous vous êtes mariés quand ?
- Il y a deux ans, à Dublin. Dommage que tu n'étais pas là. Maman était folle d'inquiétude, tu sais. D'ailleurs j'ai pas très bien compris ce qu'il s'était passé, avec ton… ami. Il était en fuite ? Tu es parti avec lui ?
- Oui, c'est ça, dis-je cœur battant. Une histoire compliquée liée à son passé de journaliste.
- Une histoire de livre interdit ou je ne sais quoi ? reprend Dimitri. J'ai rien capté. Maman n'était pas très claire dans ses explications.
- Oui, c'est ça, en gros. Un truc politique, plus ou moins… C'est compliqué.
- Mais qu'est-ce tu as été faire dans cette histoire, toi ? demande-t-il en fronçant les sourcils. En quoi ça te concernait ?
Un instant j'ai envie de lui raconter que j'ai été retenu en otage par le PM mais je renonce, ce serait trop incroyable. Moi-même j'ai du mal à y croire, avec le recul.
- Disons que… Florian était logé ici et… il m'a raconté ses soucis et… je l'ai aidé, quoi. Tu comprends ?
Dimitri acquiesce, incertain, mon cœur se serre. Je n'ai pas envie de tout lui raconter, de me justifier, pas maintenant.
- Oui. A peu près. Et donc… reprend-il en soufflant sa fumée, vous vivez ensemble, tous les deux ?
- Oui, dis-je en soutenant son regard. A Freeport.
- Ah, c'est bien. Ça doit être sympa.
- Oui.
Le silence s'installe entre nous, je sais qu'il hésite à m'interroger, il me regarde différemment, comme s'il cherchait quelque chose de changé, en moi.
- D'accord, soupire-t-il. Je ne savais pas que tu étais…
- Gay ? Si. Tu vois.
- OK, reprend-il en écrasant sa cigarette. C'est très bien, si tu es heureux.
- Je le suis. En plus on vit librement là-bas. Personne ne nous juge.
- Parfait, acquiesce-t-il. Et tu iras voir papa ?
- A Bordeaux ? Je ne sais pas encore. Je n'ai pas trop envie, il ne s'est jamais beaucoup occupé de moi. Et ça ferait beaucoup pour Florian… c'était déjà pas évident de revenir ici. On n'a pas trop envie de parler du passé, de s'expliquer. Tu comprends ?
- Je comprends. Et puis c'est vrai que papa, il va poser beaucoup de questions, tu le connais. Bah, tu n'es pas obligé d'y aller, après tout. T'es grand, pas vrai ?
Nous nous sourions, heureux de nous comprendre. Je me demande de quoi discutent Selah et Florian, à l'intérieur, puisqu'il parle parfaitement anglais. De bébés, peut-être.
- Les garçons, venez, on va prendre l'apéritif, crie ma mère par la fenêtre. Dimitri, tu ouvres la bouteille de champagne ?
- Non, laisse maman, je vais le faire, dis-je en précédant mon frère dans la maison. Je sais faire.
En entrant je croise le regard amusé d'Florian, le bébé dans les bras.
Je souris. Je l'aime. Il le sait.
oOo
Et maintenant, pour les amateurs, comme Teli, encore un petit lemon d'Argyll (toujours à réserver aux adultes) : Teli, c'est pour toi !
L'aube éclaire doucement la chambre par la fenêtre ouverte, rafraîchissant l'air lourd que nous avons eu toute la nuit. Un léger drap nous recouvre à peine les hanches et j'observe son profil dans la demi-pénombre, savourant cette dernière matinée que nous pourrons passer ensemble, avant que je doive partir longtemps. Mon bras droit passé sous ma tête, je le fixe, détaillant chaque ligne de son visage, qui sort peu à peu des traits arrondis de la jeunesse pour devenirs ceux d'un bel homme de ce monde. Ses cheveux en bataille dans lesquels il a fait des mèches grises, son front, légèrement bombé sur l'arcade sourcilière qui s'est durcie durant cette année, son nez droit, et ces lèvres délicates, le menton volontaire mais arrondi, ce cou gracile...
Cette peau diaphane, ces pommettes hautes que ma main gauche vient effleurer du revers du doigt, de la pulpe de mon pouce. Doucement, je me rapproche de lui, me remontant un peu dans le lit pour surplomber son visage, le regarder dormir serein. Je caresse doucement sa joue, dans un geste léger, m'attardant sur la courbe osseuse, du bout des doigts, je refais le chemin de ses sourcils. Aérien, je trace la ligne de ses lèvres pâles de mon index, avec dévotion, admiration. Sa bouche s'étire, j'ai dû le chatouiller. Il prend la grande inspiration du réveil sans ouvrir les yeux et niche son visage dans mon biceps. Ma main se repose sur son visage, descendant le carré de sa mâchoire, son cou, les muscles des épaules, le long de ses bras, le long de ses flancs, en longue caresse du plat de ma paume. Émergeant doucement, il a replié son bras contre mon torse, touchant évasivement ma toison. Léger, je l'embrasse. L'haleine du matin, on a appris à ne plus s'en soucier.
« Bonjour »
« Mmh... cqu'elle heure »
« Tôt. On a encore du temps ».
Son sourire est béat dans son demi-sommeil, et il se colle un peu plus à moi.
« Continue. 'c'gréable. »
Mon bras monte et descend en douceur le long de son corps, le vénérant, le bout de mes doigts survolant son dos, caresse volatiles sur ses vertèbres, involontairement, je passe sur le creux de ses reins, une seconde. Cela lui suffit à se cambrer et à gémir. Je souris, la jeunesse démarre vraiment au quart de tour. Mais je n'ai pas la tête à ça pour le moment. Je n'insiste pas et reviens sur ses hanches, posant des baisers dans ses cheveux qui défient toute forme de gravité. Remarque, je ne dois pas être en reste question look saut du lit. Mais peine perdue, je crois que j'ai réveillé le dragon, car je sens son bassin qui s'avance vers moi, et malgré le tissu entre nous, je sens y a qu'il une partie de son corps qui s'est réveillé plus vite que tout le reste.
Bon prince, j'avance ma cuisse gauche et il l'enserre entre les siennes. Mais il sent bien que je ne monte pas dans les tours avec lui.
« T'pas en mood ? »
Je secoue négativement la tête. Je ne suis pas aussi fougueux que lui, mais je comprends ses envies, même sans me soulager moi, j'aime lui les assouvir.
« Fais-toi plaisir, je te regarde »
Il ouvre des grands yeux bleus curieux, sous ses longs cils, il devient mutin, et sa main droite descend vers son boxer. Il ne prend pas la peine de l'enlever et le pousse sur le côté pour libérer son érection matinale, qu'il caresse paresseusement. Je l'aide en laissant mes doigts parcourir son torse, ses tétons qui s'érigent à chaque passage. Je suis fasciné, car chez moi, ça me laisse indifférent. Lui, ça lui fait contracter chaque muscle. Je me penche vers lui pour en prendre un doucement entre mes dents, il pousse ce léger cri aigu quand je lui fais monter la température d'un degré, et je sens qu'il accélère sur son sexe, plus dur contre ma cuisse. Il se frotte, impudique à ma jambe, il est devenu braise en quelques secondes, son cerveau bien alerte d'un seul coup.
Sa tête est enfouie dans mon cou, s'enivrant de moi. J'aime savoir que mon odeur l'excite, j'aime savoir que même dans l'inaction, le simple de fait de penser à moi met le feu à ses reins. Il m'embrasse la pomme d'Adam, racle ses dents sur ma jugulaire, sauvage. Il a tellement d'envies et de jeunesse. Je souris sous ses assauts, il essaie de me faire plier, je le sais. Je le calme d'un baiser, profond, et langoureux, caressant sa langue affamée avec lenteur, retenant ses ardeurs, alors que je l'aide à se débarrasser de son boxer. Il sursaute également à la sensation froide de mes doigts sur son intimité, il est encore souple de la veille, je n'ai pas besoin de trop forcer pour passer, lentement, pour m'occuper de lui, dés. Il pousse un souffle soulagé, ravi d'obtenir encore plus de contact.
« T'aime ça ? »
Il agite la tête, se mordant la lèvre inférieure. Je reste stoïque à fixer sa bouche.
« Touche toi Clément, touche toi pour moi ».
Ses gémissements s'affolent sa tête est rejetée en arrière, gorge tendue. Ses veines palpitent. Je ne peux résister à poser mes lèvres sur cette peau qui m'est offerte, Je garde mon nez dans le creux, respirant cette odeur enivrante. De ma main gauche je le vénère un peu plus. Je regarde sa main qui tient un rythme rapide ses cuisses ouvertes comme une partition qui s'étend sous mes doigts, offert à mes gestes. Je sens son autre main qui s'affole, qui cherche. Elle se pose sur moi. Il a réussi à me lancer, dans sa main, mon érection se tend soudainement.
« Bah t'es en mood finalement... » me gémit-il alors que j'essaie de me cacher dans ses cheveux.
J'ai une seconde jeunesse avec lui... je ne résiste pas à le voir, alors que s'engage une bataille pour amener l'autre au plus vite au bord de la rupture, je ne peux me retenir plus, j'ai de nouveau envie de lui, et il le sait. Il se redresse, me repoussant de lui, et d'un coup, descend mon sous vêtement, me tenant les cuisses prisonnières, il m'observe. Puis il se redresse, sur ses genoux, s'alignant au dessus de mes hanches. Lentement, très lentement, trop lentement, il descend sur moi, coule sur mon corps, centimètre par centimètre, savourant chaque seconde. Sa bouche est ouverte sur un « O » muet, il se penche un peu en arrière, et remonte.
J'observe fasciné. Il se cambre un peu plus, cherchant parfaire le contact, jusqu'à caler un rythme que j'accompagne, mes deux mains tenant fermement ses hanches pour le soutenir en même temps qu'il se fait l'amour sur mon corps, qu'il me possède. A chaque coup de reins, il pousse un cri. Je pose ma tête sur sa clavicule, je sais que je ne tiendrai pas longtemps un rythme effréné comme ça, mais j'aime l'entendre, il ne cache rien de son plaisir, il ne cache rien de ce qu'il aime. La mélodie de sa voix est si douce a mes oreilles, comme un trophée pour mes performances, la bande son de nos ébats les plus passionnés.
« Touche toi pour moi Clément... crie pour moi », je le supplie, j'ai une vue imprenable sur tout son corps en flammes. Les muscles de ses cuisses roulent sous mes mains. Je sens qu'il se contracte autour de moi, sciemment ou non, il m'enserre dans sa chaude étreinte, si serrée... je tiendrai jusqu'à ce qu'il ait fini, je le ferai partir avant moi. Le volume et la cadence augmentent, d'habitude il arrive à me former des phrases cohérentes pendant l'acte, aujourd'hui je le perds dans le plaisir.
Et il crie.
Foudroyé par l'orgasme, le visage déformé, brillant de sueur, et c'est la chose la plus magnifique qu'il m'ait été donné de voir, et que je veux voir tous les jours. Si belle que je peux enfin le rejoindre et le compléter, m'enfonçant jusqu'à la garde dans son corps, j'imprime des traces rouges sur sa peau en m'accrochant, je le marque, pour conserver cette étreinte merveilleuse. Et il s'effondre sur moi, manquant de nous séparer d'un coup. Il tombe sous l'effort, presque plus essoufflés que moi, nos corps sont brûlants et collant de sueur et de masculinités, l'air est lourd de nos amours. Un sourire étire son visage alors qu'il tente de reprendre de l'air, et sa main échoue sur mon visage en geste tendre.
« Je t'aime putain... »
Je me redresse et lui prend le menton pour l'embrasser longuement, amoureusement.
«Je t'aime aussi. »
Fin de cet épilogue… RDV sur le chapitre suivant pour une autre fin ?